C'est parti pour une journée détente et shopping ~ [PV :Elsa]

Je fus prise d'une soudaine envie de pâtisserie, sans doute due au fait que nous en avions pas mal parlé aujourd'hui, mais aussi qu'on passait justement devant une boulangerie. Après m'avoir demandé ce que je voulais, Nicolas finit par y entrer, sans vraiment me laisser le temps de le suivre. Il avait sans doute décider de payer. Il me gâtait c'était certain. Il ressortit tout content de lui avec les pâtisseries en me faisant une grimace. Je lui fis remarquer qu'il me donnait encore plus envie de l'embrasser lorsqu'il tirait la langue, il me répondit bien entendu qu'il continuerait. Cela m'aurait étonné s'il n'avais pas dit ça !

"Oui, ta première pâtisserie pour moi sera un crumble aux pommes, s'il te plait."

Il nous fallait un endroit calme pour que l'on puisse se poser tranquillement, passer un petit moment ensemble en intimité pour pouvoir savourer nos pâtisseries. Je réfléchissais rapidement, me souvenant du petit parc à l'extérieur de la ville où j'aimais me promener de temps à autre. Je n'y avais jamais amené personne, c'était l'endroit que je me réfugiai lorsque je n'avais envie de voir personne, celui où j'avais déjà fuit plusieurs fois après une difficulté. Je choisissais d'y amener mon homme, car je voulais que ce soit un autre endroit à nous, tout comme la tour qu'il m'avait montré, c'était à mon tour de lui montrer mon coin secret. Il y avait rarement du passage, c'était pratique quand on voulait s'éloigner un peu des autres. Nicolas avait déjà l'air de s'y plaire, ce qui me fit sourire. Après l'avoir invité à s'assoir dans l'herbe, je le rejoignais rapidement en me blottissant contre lui, placée entre ses jambes. Nous commencions à manger et je fis un commentaire sur ma tartelette, me disant qu'elle serait sûrement meilleure faite de ses mains. Il me confirma que la sienne serait la meilleure qu'il pouvait m'apprendre à en faire.

"J'aimerais beaucoup mon ange !"

Il me posa ensuite une autre question, me demandant si la tartelette aux fraises était mon dessert préféré. Je ne lui répondis pas tout de suite, m'écartant un peu de lui afin d'enlever ma capuche, après tout, nous n'avions vu personne aux alentours et nous étions cachés par la végétation. Je me retournai sur lui en souriant, cassant un morceau de ma pâtisserie pour la faire goûter à mon amour. Une fois qu'il l'eut mangée je déposai un baiser sur ses lèvres et me replaçai comme avant. Je répondis enfin à sa question.

"J'avais envie de manger des fraises. Je n'ai pas spécialement de pâtisserie préférée en fait, j'aime bien ce qui est fait à base de fruits ou de crème pâtissière, mais je pense que j'aimerais tout ce qui viendra de toi."

Tandis que je terminai ma tartelette, il me posa une question sur l'endroit où on se trouvait. Je me retournai de nouveau vers lui en lui lançant un regard plein de tendresse.

"Oui en effet, je suis même venue ici très souvent, c'est ici que je viens quand j'ai besoin d'être seule. Tu es la première personne que j'emmène ici et j'aimerais que ce soit un autre endroit à nous, c'est plutôt calme et je pense qu'on pourrait y passer du temps ensemble comme à la tour, si tu es d'accord ? Je me sens si bien dans cet endroit."

Je l'enlaçai en me blottissant contre lui, m'abaissant pour pouvoir poser ma tête contre son torse.

"On peut rester là un peu mon coeur ? J'adore vraiment cette journée, elle est superbe. J'ai adoré chaque chose qu'on a faite ensemble aujourd'hui, allant de ton baiser de réveil jusqu'à cet instant. Tu m'as fait un premier cadeau vraiment magnifique. Tu es attentionné et tu cherches toujours à me surprendre. Je n'aurais pas pu rêver mieux que toi, c'est certain."

Je lui déposai plusieurs baisers dans le cou, j'étais vraiment très collante avec lui, mais je ne pouvais pas m'en empêcher, j'aimais tout ce qu'il était et tout ce qu'il faisait.

"Si aujourd'hui tu avais le choix de recommencer ta vie, tu ferais quoi ? Tu continuerais à être gardien, ou tu ferais ce que tu devais faire initialement ?"

J'avais envie de tout savoir de lui, jusqu'à la moindre de ses pensées. Une autre question me vint, un peu plus délicate.

"Qu'est-ce qui t'a poussé à me demander si je pouvais tomber amoureuse de toi sur les toits hier soir ?"

Loin de moi l'idée de m'en plaindre, j'avais adoré la manière dont il avait abordé la question, c'était implicite, mais tellement adorable. Je me souviendrai toujours de la phrase qu'il avait prononcée ce jour là. Je ne savais pas si j'aurais eu le courage de faire le premier pas si lui ne l'avait pas fait. Je ne me sentais pas à sa hauteur et je n'aurais jamais pensé qu'un homme comme lui pourrait m'aimer comme il le faisait actuellement. Sincèrement, il était pour moi l'homme de ma vie, aucun autre ne pourrait me détourner de lui.

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Une fois revenu de l’intérieur de la boulangerie je riais avec elle tout en lui promettant de lui apprendre à faire des crumbles. Ce n’était pas bien compliqué une fois qu’on avait le coup de main. Il fallait juste capter le truc et je ne doutais pas qu’elle s’en sortirait. Après tout, elle s’en sortait très bien à l’entraînement alors en cuisine je ne vois pas ce qui clocherait. Certes elle n’a jamais rien fait d’elle-même, mais elle allait apprécier j’en étais persuadé. La cuisine c’était comme un jeu où on mélange différent ingrédients pour avoir un tout. Il suffisait d’avoir le nez et du goût.

Après quelques secondes à se contempler, ma douce fini par m’entraîner à l’écart du village voulant me montrer un endroit où l’on serait tranquille. En effet, il n’y avait personne à part nous. Au moins, elle allait pouvoir enlever sa capuche sans craint qu’on la reconnaisse. Je comprenais sans mal qu’elle puisse aimer l’endroit. Je ne savais pas si c’était le cas encore, mais je pense qu’elle était déjà venue ici et que ce n’était pas la seconde fois. Elle devait sûrement venir s’y réfugier quand elle avait besoin d’air ou autre. Cet endroit est si apaisant et plein de vie.

Une fois installé dans l’herbe collé l’un à l’autre je lui fis pars que sa tarte actuelle serait fade comparé à la mienne. J’étais assez fier de mes compétences en pâtisserie inculqués par mon père et même si ils faisaient des trucs pas trop mauvais je pouvais faire mieux. J’étais confiant à ce niveau là. Je lui demandais ensuite si la tarte aux fraises était son péché mignon. Je préférais savoir histoire qu’à son anniversaire je lui prépare ce qu’elle préférait. Bon ce n’était pas forcément grand-chose pour certaines personnes, mais pour moi c’est important de gâter la personne que j’aime un peu plus chaque jour.

Elle enleva tout d’abord sa capuche puis se retourna pour me faire goûter son dessert. J’en pris une bouchée pas vraiment convaincu pas le goût, des fraises en boîtes que ça me surprendrait pas…Elle déposa ses lèvres sur les miennes de façon tendre et amoureuse avant de me répondre avec le sourire que j’aime tant. Elle dit que c’était une envie du moment, mais qu’elle n’avait pas vraiment de préférence dès l’instant qu’il y avait des fruits dedans. Et que si c’était fait par moi ce serait encore mieux même sans les fruits. Je rigolais avant de l’embrasser sur la joue vu qu’elle s’était déjà retournée.

On terminait tout deux notre dessert tandis que je lui posais une nouvelle question sur le lieu où nous nous trouvions. Je lui fis manger le dernier bout de crumble que j’avais gardé pour elle quand elle se retourna histoire que chacun ait pu goûter au dessert de l’autre. Les bons comptes font les bons amis comme on dit. Je souriais tout en écoutant attentivement sa réponse. Elle venait donc bien ici aussi souvent qu’elle en avait besoin.

Cela ne me dérange pas donc si tu le désires il n’y a aucun problème au contraire on viendra là à chaque fois que tu le désireras Elsa. Promis.

On s’enlaçait doucement à la suite de ce nouvel échange la prenant dans mes bras. Je l’adorais vraiment. Elle paraissait si déterminée et forte et parfois si vulnérable. C’était toutes ces parcelles d’elle que j’aimais et qui faisais qu’elle était elle et non une autre. Je ne voulais pas d’autre femme, je la voulais elle et seulement elle.

Tout ce que tu veux mon amour. Du moment que tu profites de ta journée je serais heureux. Mon bonheur c’est de faire le tien. D’où toutes les surprises aussi.

Je passais ma tête au niveau de la sienne et posais mon menton au niveau de son épaule afin de me rapprocher d’elle et de caresser doucement sa joue de la mienne avant d’y déposer un nouveau baiser. Je la laissais se retourner ensuite pour qu’elle puisse se venger. Elle me posa une question qui me tira de mes réflexions et ce n’était peut-être pas plus mal.

Si je devais recommencer ma vie ? Je ferais en sorte qu’elle soit identique à celle-ci. Comment pourrais-je vouloir d’une vie autre alors que c’est grâce à celle-ci que je t’ai rencontré ? Je ne regretterais jamais d’avoir dévouer ma vie aux différentes mondes sans ça je ne serais jamais devenu ton gardien.

A peine avais-je répondus à cette question qu’elle m’en trouva une bien plus délicate à laquelle répondre. Mais je ne me défilerais pas.

Ce qui m’y a pousser c’est la tirade que tu m’as faite un peu plus tôt sur le fait que j’avais le droit au bonheur même si je pouvais disparaître à tout moment. J’ai réalisé que tu étais différente des autres et je ne te voyais plus comme une petite sœur, mais comme une femme. Tu es quelqu’un de bien Elsa et tu m’as fait comprendre que j’avais des sentiments à ton égards, des sentiments qui ne font que grandir à présent.

Tout le monde dit qu'il ne fallait pas chercher l'amour car il viendrait lorsqu'on s'y attendrait le moins. C'était bien vrai, j'en avais eu la preuve. Tout ceci était parti d'une de mes chasses nocturnes de sans-coeurs, il m'avait sauvé la vie, et maintenant, nous étions là, assis dans l'herbe, au calme, profitant de cet instant si précieux. Nous mangions tranquillement nos pâtisseries, une envie que j'avais eu, et papotions un peu en même temps. Il était clair que j'avais hâte de goûter ses pâtisseries à lui, j'étais sûre qu'elles étaient parfaites tout comme lui. Entre temps je m'étais retournée en enlevant ma capuche pour lui faire goûter ma tartelette, il n'avait pas l'air bien convaincu, je lui déposai donc un baiser sur les lèvres en lui souriant. Je me retournai lui répondant que je n'avais pas de préférence et que j'adorerai tout venant de lui. J'eus droit à son rire que je ne me lassais pas d'entendre et un bisou sur la joue auquel je ne m'attendais pas. Dommage que j'étais retournée, il aurait pu s'emparer encore de mes lèvres que cela ne m'aurait pas dérangé. Il me fit goûter son crumble, c'était plutôt pas mal.

"Merci mon ange, c'est bon mais j'ai hâte de goûter le tien."

Je lui expliquai ensuite ce que ce lieu représentait pour moi et lui proposai qu'il devienne un de nos endroits secrets où l'on pourrait se retrouver seuls, au calme. Bien entendu, il était d'accord, étant toujours prêt à me faire plaisir. C'était un amour cet homme ! Et même s'il avait parfois des pensées moins innocentes me concernant, il restait mon ange. Après tout, j'étais sa petite amie, il avait bien le droit de penser à cela, tant qu'il ne le pensait pas en voyant une autre femme, il pouvait imaginer un tas de choses me concernant. Enfin, ce n'étais pas le sujet. Je me recadrai les idées qui étaient parties assez loin.

Nous finissions dans les bras l'un de l'autre, amoureux. Je ne me lasserai jamais de la sensation que j'éprouvais lorsqu'il mettait ses bras autour de moi. Je lui fis part de mon envie de rester un peu ici et bien entendu encore une fois, il accepta. Il posa sa tête sur mon épaule, caressant ma joue avec la sienne et y déposa un nouveau baiser. Je souriais en me retournant pour lui semer de doux baisers dans le cou dans un petit assaut vengeur. Mes lèvres étaient en manque des siennes, mais j'avais quelques questions en tête à lui poser. Notamment est-ce qu'il changerait de vie s'il en avait l'occasion. Il ne voudrait changer de vie pour rien au monde puisqu'il m'avait rencontrée. Je lui souris et enchainai sur une autre question, voulant savoir vraiment ce qui l'avait poussé à faire le premier pas. L'élément déclencheur c'était en fait moi, si je n'avais pas osé exposer mes pensées, nous n'en serions peut être pas là. Cela aurait été bien dommage. Par contre, je fus surprise d'entendre qu'il me considérer apparemment comme une petite soeur. Mais bon, le principal était qu'il s'était rendu compte de ses sentiments pour moi et qu'ils grandissaient.

L'envie de le taquiner un peu me prit soudainement, je le poussais doucement pour l'encourager à s'allonger sur l'herbe et pris ensuite place à ses côtés, ma tête proche de la sienne. J'avais un sourire taquin, tandis que j'avais de plus en plus envie de l'embrasser.

"Une petite soeur ? Heureusement que tu ne me vois plus comme telle sinon je ne pourrais pas faire ça ..."

Je redressai la tête pour m'emparer doucement de ses lèvres, entreprenant un baiser tendre et passionné. Une fois le baiser rompu, je lui souris, passant doucement un doigt sur ses lèvres encore sucrées.

"Je suis bien contente que tu ais changé d'opinion sur moi. Imagines, je serais passée à côté de ces douces lèvres sur lesquelles j'ai envie de déposer les miennes encore et encore... Je t'aime Nicolas. Tu ne sais pas à quel point je suis folle de toi."

Après un dernier sourire, je me rallongée, posant ma tête sur l'herbe pour contempler ce beau ciel bleu. A croire que le temps nous faisait une fleur en nous offrant une belle journée où l'on pouvait se promener au soleil. Je cherchai sa main à tâtons pour la prendre dans la mienne. Toute cette sérénité me faisait un bien fou. Toujours les yeux dans le ciel, je repris la parole, jouant avec le petit coeur en argent accroché à mon cou :

"En tout cas, je ne regretterai jamais de t'avoir donné mon avis quant au fait de s'accorder un peu de bonheur. Quand tu m'as demandé de façon si implicite si je pouvais tomber amoureuse de toi, ce fut vraiment le déclic. Je me suis retournée cette phrase plusieurs fois dans la tête pour être sûre de ne m'être trompée sur sa signification. Lorsque tu m'as embrassée sur la joue et que tu t'apprêtais à partir, j'ai cru que tu avais déjà changé d'avis. J'ai cru que tu n'avais rien ressenti en m'embrassant sur la joue et que je n'en valais pas la peine. Je pense que te retenir pour t'embrasser a été la chose la plus spontanée que j'ai faite de toute ma vie, mais encore une fois, je ne le regretterai jamais mon ange. Grâce à toi, je suis certaine que mon coeur n'est pas de glace comme j'ai pu le penser durant des années. Tu m'as fait connaître le plus beau des sentiments que l'on puisse éprouver, tu fais tout pour que je me sentes simplement comme une femme amoureuse et non comme une reine, et pour cela je ne te remercierais jamais assez. Je ne me vois plus passer le moindre instant de ma vie sans toi, j'ai l'impression que tu m'enlèves une partie de moi quand tu n'es pas à mes côtés comme hier soir quand tu es parti..."

Je souris en repensant de nouveau à ce doux baiser qui m'avait réveillée, cette sensation de sa langue caressant la mienne. Cette homme était l'homme de ma vie et je n'avais aucun doute là dessus.

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Je me sentais bien là avec elle dans mes bras. Pendant ce temps avec elle j’oubliais pendant un temps les ténèbres qui envahissaient petit à petit les mondes. Je ne pensais qu’à elle et à son bonheur. Cela me faisait du bien, car le poids de mon devoir était parfois plus lourd que de coutume. Quand on voit des innocents être pris dans ce genre de gouffre on a tendance parfois à se sentir coupable de pas avoir pu les sauver. Même si on ne peut pas sauver tout le monde, on a toujours un sentiment de culpabilité en voyant qu’on aurait pu faire quelque chose si on était arrivé ne serait-ce que quelques minutes plus tôt. C’est dans ces moments là que je pense à Elsa. Elle est celle qui me fait avancer à présent et qui me permet de garder espoir en tout temps. Elle ne serait pas là ce serait bien différent. Bah je pense que Light ferait en sorte de me pousser, mais ce ne serait pas pareil. Elsa était mon seul rayon de soleil.

Je me demandais d’ailleurs ce qu’elle deviendrait si un jour je tombais au combat. Car malheureusement ça pourrait arriver n’importe quand. Je suis loin d’être invincible surtout que la plupart du temps les ennemis sont doués de magie alors que moi je n’ai que quelques armes en stock. Alors forcement même si je ne voulais pas mourir je pensais quand même à l’éventualité que ça arrive. Vu comment elle s’était attachée à moi que deviendrait-elle si je disparaissais ? Je n’en savais rien, mais j’espérais qu’elle ne ferait quand même rien de stupide. Si un jour c’était le cas j’espérais qu’elle ferait attention à elle et qu’elle referait sa vie. Elle était encore jeune donc elle avait le temps devant elle. Enfin bon je me retirais ses idées noires de la tête, pour le moment j’étais bel et bien en vie et je comptais en profiter au maximum.

Elle me poussa d’ailleurs afin que je finisse allonger dans l’herbe et se mit à côté de moi le plus proche possible. Je souriais quand je l’entendis. C’est vrai qu’une petite sœur ça ne peut pas faire n’importe quoi avec son grand frère alors que là vu que je la considérais maintenant comme une femme, elle pouvait m’embrasser comme bon lui semblait. J’en étais d’ailleurs très heureux, qu’elle veuille toujours m’embrasser prouvait à quel point ses sentiments à mon égard était fort. Je ne m’étais jamais senti aussi aimer de toute ma vie. Ma famille m’aimait beaucoup, mais c’était quand même différent comme amour.

Je pris le baiser qu’elle me donna avec plaisir. J’aurais préféré qu’elle se mette à califourchon sur moi car ça m’aurait évité un torticolis, mais bon. Ce n’était pas bien grave du moment que ses lèvres se posaient sur les miennes j’accepterais tout et n’importe quoi. Je souris en sentant son doigt sur mes lèvres. Je l’embrassais avant de m’exprimer.

Je t’aime aussi Elsa. Et c’est vrai que de passer à côté de tes douces lèvres auraient été pire qu’un supplice. Je suis bien content d’avoir ouvert les yeux et que tu m’as embrassé. Tu es une personne merveilleuse ma chérie.

Je souriais en adéquation avec elle avant qu’elle ne se rallonge sur l’herbe sereinement prenant ma main au passage. Je serrais celle-ci dans la sienne entrelaçant nos doigts ensemble. Cette journée était vraiment magnifique et j’étais vraiment content qu’elle soit aussi heureuse. Elle pouvait faire ce qu’elle voulait et je la laissais évidemment faire, n’ayant aucune objection à faire. C’était sa journée alors on la passerait comme elle le voudrait. De là elle s’engagea dans une nouvelle prise de parole plus longue me racontant son ressenti le jour de ma pseudo déclaration. Je compris pourquoi elle avait fait preuve d’autant de spontanéité. Elle avait eu peur que mes sentiments ne soit peut-être pas assez fort pour l’attendre, mais elle avait tort. J’attendrais aussi longtemps qu’il faudrait du moment que c’est elle que j’ai.

Moi aussi je me sens mal quand tu es loin de moi. Je m’inquiète sans cesse pour toi. A chaque mission, je vais avoir envie de terminer au plus vite pour te rejoindre. J’ai tellement peur de te perdre. De ne pas être assez fort pour te protéger…
Je souriais tristement. Je devais en effet devenir plus fort ou alors on me la prendrait et je ne m’en remettrais sûrement jamais.

Dis-moi ma chérie, est-ce que tu changerais ta vie si tu pouvais depuis le début ? Voudrait-u revivre la même ?

Je me demandais ce qu’elle dirait. Cela pouvait être un choix difficile. Elle pourrait dire non simplement pour sauver ses parents cette fois, mais est ce que l’on se serait rencontré à ce moment là ? Aucune idée. Je me demandais si je n’aurais pas du me taire pour le coup.

Je voulais le taquiner sur le fait qu'il me considérait encore comme une petite soeur quelques jours auparavant. Je le poussais donc à s'allonger dans l'herbe où je lui montrais qu'il était tellement mieux de ne pas me prendre pour une petite soeur en l'embrassant avec passion. Je souris à ses paroles, il était tellement gentil et adorable, que je ne pouvais pas cesser de lui sourire. Apparemment il aimait nos baisers autant que moi. Je m'allongeais ensuite sur le dos dans l'herbe douce pour contempler ce beau ciel bleu. Nos doigts s'entrelacèrent, ayant besoin d'un contact. Je ressentis le besoin de lui avouer tout ce que j'avais sur le coeur, pour qu'il sache le moindre de mes ressentis. Il en était de même pour lui, sachant parfaitement que ses missions allaient nous séparer, ayant la peur de me perdre et de ne pas savoir me protéger. Je tournais la tête et vit son sourire triste.

"Ne dis pas ça mon ange, tu seras toujours en mesure de me protéger, je ne crains rien avec toi. Et concernant tes missions, j'attendrai patiemment que tu rentres. Je ne sais pas ce que je ferai si je te perdais ... Je ne pourrais plus vivre s'il t'arrivait quelque chose et que tu ne revenais pas. Moi sans toi c'est impossible je t'aime trop pour survivre à une telle épreuve..."

Il me retourna ma question d'il y a quelques minutes, me demandant si je changerais de vie si j'en aurais l'occasion. Je réfléchissais en sachant parfaitement que je pourrais tout changer sauf lui.

"Je vais te répondre honnêtement que j'ai toujours voulu changer de vie ... Ne pas avoir de pouvoir, ne pas être de sang royal, ne pas perdre mes parents. Mais depuis que je t'ai rencontré, mon point de vue a changé. Si tout cela n'était pas arrivé, je ne t'aurais pas connu et donc non je ne changerai de vie pour rien au monde à moins que l'on me promette avant que même dans une autre vie je te trouverais et t'aimerais. En tout cas c'est certain que je ne voudrais jamais changer les moments passés avec toi."

Je lui souris joyeusement tout en me rapprochant de lui pour le câliner, le faisant se tourner vers moi pour l'embrasser de nouveau tendrement.

"Nicolas, ne doutes jamais de nous, l'amour que j'éprouve pour toi est intouchable. Si on me disait si le fait de ne plus t'aimer pourrait ramener mes parents à la vie, je ne le ferai même pas. Mes parents me manquent, je les aimais, mais ils sont mon passé et toi ... Toi tu es mon présent et mon avenir maintenant. Il n'y a que toi qui compte à mes yeux, je ferais tout pour toi, je serais même prête à partir loin d'ici si tu me le demandais. Tu sais que je suis dévouée à mon peuple mais je serais prête à tout quitter si tu le voulais."

Je pris son visage dans mes mains, lui caressant les joues avec mes pouces, me plongeant dans ses beaux yeux, le sourire aux lèvres. Mes yeux se posèrent sur ses lèvres qui esquissaient toujours un magnifique sourire auquel je ne pouvais résister.

"Tu as eu la réponse que tu voulais mon ange ? Maintenant s'il te plait viens m'embrasser, tu me nargues trop avec ton beau sourire. Après tout, tu m'as dit ce matin que je n'avais qu'à demander et que tu t'exécutais."

Je lui tirai la langue de façon taquine en riant.

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Je fis part à Elsa d mes craintes quand au fait que je ne serais peut-être pas toujours assez fort pour la protéger. Je pensais vraiment ce que je disais. Si un jour c’était Maléfique en personne qui venait pour elle je ne pourrais pas la sauver. Elle était bien trop puissante elle et sa magie. Je ne pourrais rien faire contre elle déjà arrivé à la blesser serait un exploit vu que je n’ai absolument aucune magie en réserve. J’avais vraiment peur pour elle. Surtout qu’elle me disait qu’elle attendrait patiemment mon retour, mais ce n’était pas son genre d’attendre sans rien faire. Son esprit libre et patriote la poussait à utiliser ses pouvoirs pour protéger son peuple.

Elle rajouta également qu’elle ne pourrait vivre sans moi et ça me faisait mal au cœur. Elle savait très bien que c’était ce que je redoutais le plus. S’il m’arrivait quelque chose elle souffrirait et je ne le voulais pas. Cependant, même si je ne voulais pas mourir pour autant je n’étais pas à l’abri avec mon métier. J’espérais simplement que si je de vais mourir ce serait vieux pour qu’elle puisse profiter du bonheur le plus longtemps possible à mes côtés.

Je lui demandais ensuite, si elle changerait sa vie si elle pouvait la recommencer. Oui c’était en gros la question qu’elle m’avait posé il y a de ça quelques minutes, mais j’étais curieux de savoir moi aussi ce qu’elle pensait de cette question. Elle me répondit qu’elle ne voulait pas de tout ça être reine, avoir perdu ses parents, mais qu’elle ne changerait pas de vie pour autant. A part si elle pouvait être sûre de pouvoir m’aimer à nouveau dans la vie suivante. C’était vraiment trop adorable. Je l’adorais quand elle était aussi fleur bleue. Elle était si pure et innocente.

Elle fit en sorte de me faire tourner vers elle pour que l’on s’embrasse à nouveau donc je me laissais faire répondant à son tendre baiser avec autant d’amour et de douceur possible. La suite m’émue car je ne pensais pas qu’elle serait prête à mettre ses parents de côté pour moi. Cela me touchait vraiment au plus profond de mon cœur. Ces mots résonnaient en moi comme d’une promesse d’un amour éternel que je lui dédierais quoiqu’il arrive.

Moi aussi je t’aime Elsa. Tu es mon présent et mon avenir, et je ne vois pas ma vie sans toi. Malheureusement tout quitter n’est pas possible pour le moment, mais un jour je te promets que l’on pourra vivre notre amour au grand jour et que je te donnerais une cérémonie de mariage digne de ce nom.

Elle prit mon visage dans ses mains et me regardaient intensément ce qui me faisait sourire encore plus que d’habitude, j’étais tellement content à ce moment là. Quand je dis qu’elle fait de moi le plus heureux des hommes ce n’est pas peu dire. C’est vrai. Je le pense vraiment. Elle regardait mes lèvres de façon insistante et je souriais encore plus me disant qu’elle ne pouvait s’empêcher de m’embrasser très longtemps. Elle devenait accro à mes lèvres.

C’est vrai j’ai eu ce que je voulais et tu as raison. U n’as qu’un mot à dire et je fais dans les limites du raisonnable bien entendu ~. Un baiser me parait tout à fait dans mes cordes… dis je en l’embrassant plus langoureusement cette fois-ci du au fait qu’elle m’avait tiré la langue juste avant.

Une fois le baiser de nouveau rompu je la gardais dans mes bras contre moi.

Si je venais à être blessé gravement, tu voudrais me venger mon cœur ? Si ça arrive vraiment un jour, s’il te plaît ne le fais pas je ne veux pas te perdre. Si je me suis fait battre, c’est que l’adversaire à une magie puissante et que je n’aurais rien pu faire alors pas sûr que je sois même en état pour venir te chercher ensuite. Promets moi que tu ne feras rien de stupide si ça arrive.

Nicolas avait l'air de se poser pas mal de questions, notamment sur le fait qu'il n'arriverait pas toujours à me protéger. Je me demandais bien pourquoi cela lui venait à l'esprit à cet instant. C'était sûrement lié à mes question précédentes et le fait qu'on restait ici à ne rien faire. Il fallait que je trouve quelque chose pour qu'il ne se tracasse pas avec cela. Je décidai de la rassurer et de répondre à ses interrogations. En effet, troquer ma vie de Reine contre une vie normale ne m'aurait pas dérangé, mais si cela voulait dire ne jamais rencontrer Nicolas c'était un non catégorique, ce que je lui expliquais. Je m'approchais de lui pour l'embrasser avant de le rassurer quant au fait que je ne changerai rien et que c'était lui qui passait avant tout. Je lui souris quand il me parlait de mariage, j'aimais bien le fait qu'il se projetait déjà dans l'avenir avec moi, il croyait en notre histoire et rien ne pouvait me faire plus plaisir car j'étais pareille. J'avais toujours pensé que je ne me marierais que par obligation afin que le royaume ait un roi, mais depuis que j'avais rencontré Nicolas, je voyais le mariage différemment.

Je pris mon visage dans ses mains de manière douce, le regardant dans les yeux plutôt intensément. Son magnifique sourire se dessina et sur ses lèvres et je posai mes yeux sur celui-ci avec envie. Je ne me gênais pas et lui réclamai donc un baiser comme il m'avait dit que je n'avais qu'à demander tout en lui tirant la langue comme il l'avait fait à la sortie de la pâtisserie. Son sourire me donnait trop envie d'y poser mes lèvres, je ne pouvais pas m'en passer c'était plutôt incroyable de ressentir cela. Il accepta bien entendu ma requête et approcha ses lèvres des miennes pour entamer un baiser langoureux, toujours aussi additif. Chacun de ses baisers me mettait sur un petit nuage. Il me serra ensuite contre lui et je posais ma tête contre son cou pour plus de proximité, déposant de petits baisers sur celui-ci. Il prit la parole et me demanda si je le vengerai s'il revenait blessé un jour. Promettre de ne rien faire ? Je ne pouvais pas ... Impossible, je me devais de le protéger moi aussi, il était mon homme et je ne pourrais pas rester à rien faire. Je reculai ma tête pour le regarder, ne comprenant pas vraiment pourquoi il me demandait cela.

"Je peux te promettre de ne rien faire de stupide... Mais hors de question que je ne fasse rien pour te protéger ou te venger ... Nicolas, j'ai des pouvoirs moi aussi et tu sais qu'ils sont puissants. Si quelqu'un venait à blesser l'homme que j'aime, je ferais en sorte qu'il le soit tout autant ou pire. S'il te plait ne me demandes pas ça mon amour ..."

Je le serrai un peu plus contre moi, l'idée qu'il soit un jour blessé me dit frissonner. Je ne voulais pas qu'il lui arrive quelque chose. Je savais très bien que je risquerai de perdre tout contrôle et de foncer tête baissée. Toujours blottie contre lui je collais mon front contre son coeur qui battait de façon régulière.

"Mais je t'aime, je ne veux pas te perdre ... Qu'est ce que je deviendrais sans toi ?*

Mon coeur s'emballait à cette idée, je ne voulais pas y penser. Je venais de redescendre sur terre et me rendre compte qu'il n'était pas éternel, qu'il restait un homme malgré sa force. Rien que d'y penser, les larmes montaient, mais je ne pleurerais pas, pas durant cette journée si parfaite. Les yeux humides, je soufflais pour me retenir.

"Tu veux encore rester ici ou on fait autre chose mon ange ?"

Bon moyen de changer de sujet.

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Je pensais au fait qu’elle n’était pas assez en sécurité avec moi, mais je finis par laisser ça de côté. Elle croyait en moi alors je devais me trouver digne de sa confiance et avoir foi en ma force. Je parlais donc mariage afin de changer de sujet et parce que l’idée de me projeter dans l’avenir avec elle me plaisait. Je ne savais pas comment serait fait le lendemain, mais je jurais sur l’honneur que je la rendrais un jour la plus heureuse des femmes en l’épousant. C’était un peu prétentieux, mais je m’en fous royalement. Je voulais qu’un jour elle porte mon nom, pour que le monde entier sache qu’elle était mienne. Possessivité ? Oui je pense qu’il y a de ça. Cela m’énerve de voir tous ces prétendants lui faire des faveurs pour avoir sa main, mais quand je les surveille, pas un seul veut l’épouser pour ce qu’elle est. Ils veulent juste le royaume et ses richesses. Je trouve vraiment ça abjecte.

Quand je regardais son sourire et son regard rempli d’amour pour moi, je me demandais comment ses mecs pouvaient ne pas voir à quel point elle était merveilleuse. Certes elle avait fait des erreurs comme tout le monde, mais elle s’était rattrapée et était maintenant dévouée à son peuple. Elle méritait d’être heureuse et d’avoir quelqu’un de bien à ses côtés. Comme je n’ai jamais vu ce gars de ma vie, c’est moi qui est pris la place et je ne compte pas la rendre de sitôt. Je la pris contre moi et l’embrassais la serrant tendrement. J’avais peur qu’elle s’évanouisse si je la lâchais, mais ce ne serait pas le cas, elle resterait toujours à mes côtés je le savais mieux que personne. Quand je voyais cet amour débordant dans ses yeux ça ne pouvait pas être autrement.

A la suite de ça, j’essayais, vaine tentative à mon avis, de la dissuader à me venger s’il m’arrivait de revenir en mauvais état. Je ne pouvais pas gagner à tous les coups. Même si je ne crevais pas, je pouvais quand même finir sur le carreau pendant plusieurs jours voir plusieurs mois selon l’étendue des dégâts. Sa réponse fut exactement celle à laquelle je m’attendais et je soupirais amusé.

Je me doutais que tu me dirais quelque chose comme ça. J’ai essayé au cas où que ça paye. Mais fais vraiment attention, car si je suis super mal en point dis toi que si en plus je te perds je n’aurais plus aucune raison de rester en vie. Compris ? Sois extrêmement prudente, car tu es mon air et que je ne peux respirer sans toi.

Je lui caressais la joue avant de l’embrasser à nouveau en souriant. Elle était vraiment adorable. J’étais fière d’elle, de la confiance qu’elle avait enfin en elle. J’espérais simplement qu’elle ferait attention. Elle était têtue de toute façon donc ça ne servait à rien que je m’oppose à elle des fois vaut mieux se déclarer vaincu. Et puis ses yeux de biche finissaient toujours par m’avoir de toute façon, je suis irrécupérable…

Je t’aime aussi, mon ange. Je te promets de ne pas mourir. Je resterais toujours avec toi. C’est moi qui ferais ton bonheur et personne d’autres soit en sûre mon ange.

Je voyais que rien que d’y penser ça la chamboulait et je la câlinais donc avec douceur tout en imaginant ce que l’on pourrait faire aujourd’hui.

Si on allait les faire ses boutiques j’ai envie de te voir dans des belles robes que je n’ai pas encore vues. Mais on peut rester ici bien tranquille si tu préfères c’est comme tu veux mon ange c’est toi qui vois aujourd’hui tes désirs sont des ordres disais-je amuser tout en l’embrassant de nouveau.

Je me relevais et lui tendis la main.

Aller allons faire du lèche vitrine, on sera de nouveau seul et tranquille ce soir. Je t’es préparé une surprise, mais avant ça je veux une robe du tonnerre pour ma moitié.

Nicolas me demanda de lui promettre de ne pas le venger s'il lui arrivait quelque chose, je lui expliquais qu'il était impossible pour moi de lui promettre une telle chose car je ne pourrais pas respecter une telle promesse, je me connaissais. Celui qui blesserait mon homme aurait à faire à mes pouvoirs de glace c'était certain. Mais l'évocation qu'il puisse être gravement blessé me faisait peur. A mon grand étonnement, il accepta tout simplement ma décision en me demandant juste de faire attention. J'étais comme son air d'après lui, c'était vraiment mignon. Je n'eus pas le temps de lui répondre puisqu'il me caressa doucement la joue. Je lui souris tandis qu'il m'embrassait doucement à nouveau, me faisant oublier de répondre. Le serrant un peu plus contre moi je lui disais que je ne voulais pas le perdre, ne sachant pas ce que je ferais sans lui. Il me promit de ne pas mourir, mais je savais bien que cela n'était pas aussi simple.

"De toute façon, je ne trouverais le bonheur avec personne d'autres que toi et ça je peux te le promettre. Et oui je ferais attention à moi."

Il me câlina un peu plus, tout en douceur, sans doute pour me rassurer tandis que je lui demandais ce que l'on pouvait faire. Blotti contre lui, j'écoutais son coeur battre, en espérant qu'il ne s'arrêterait pas avant très longtemps. Sans doute dans l'optique de changer de sujet, il me proposa d'aller faire les boutiques pour me faire essayer des robes. Je lui souris en lui rendant son baiser. Il avait vraiment le don de me faire sourire même lorsque que je pensais à des choses tristes. Il illuminait ma vie. Il se leva puis me tendis la main, je la pris pour me relever profitant pour me coller à lui tandis qu'il m'encourageait pour que l'on aille faire les magasins. Il me reparla de sa surprise, j'avais vraiment hâte de savoir ce qu'il me préparait. En tout cas, j'avais un indice, il voulait absolument que je m'achètes une robe.

"D'accord mon ange, on va faire les boutiques. Un homme qui m'encourage à faire du shopping, tu es vraiment une perle je ne te laisserai vraiment pour rien au monde."

Je remis ma capuche sur la tête et entrelaçai mes doigts au sien pour repartir en ville. Arrivée au coeur de celle-ci je regardais les nombreuses boutiques qui s'étalaient sur le chemin Il me faudra trouver une robe magnifique pour lui, je voulais qu'il me trouve encore plus belle. L'une des boutiques attira mon regard, il y avait de tout apparemment, de la robe toute simple jusqu'à la robe de soirée. Je ne savais pas du tout quel type de robe il voulait que j'essaye mais en tout cas il y en avait de tous les types et de toutes les couleurs. Je souris à Nicolas, quelque peu émerveillée par les robes que je voyais.

"Elles ont l'air jolies les robes dans cette boutique, on y va ?"

J'entrai donc main dans la main avec mon chéri, comme une femme normale. J'aimais beaucoup penser à cela. Nous étions un couple d'amoureux et non une reine et son gardien. Je scrutai les rayons, me demandant si je devais chercher dans le court ou le long. Je n'avais pas de robe courte en fait ... Et je ne savais pas ce que Nicolas aimait non plus, j'avais peur d'en choisir une qu'il trouverait moche. Déjà, je lui posais une première question pour m'orienter dans mes recherches.

"Mon coeur ? Quelle est ta couleur préférée ?"

Ce serait un bon début de choisir une robe de sa couleur préférée, en espérant que ce n'était pas une couleur qui ne m'irait pas genre le rose, je ne sais pas pourquoi mais ce n'était pas une couleur pour moi. Le bleu m'allait plutôt bien à l'inverse, assorti à mes yeux. Enfin je verrais bien ce qu'il me dit, cela m'étonnerait que sa couleur préférée soit le rose, pour un homme ce serait bizarre ! J'en avais repéré une noire tout à fait sublime mais le noir c'est triste comme couleur ...

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Elle parut surprise que je n’insiste pas sur le fait de me venger si jamais on me faisait du mal. Mais de toute façon, de un je ne serais pas en état de l’arrêter et de deux, elle était aussi têtue qu’une mule donc je pourrais dire ce que je veux, si elle me voyait dans un sale état elle finirait par punir la personne m’ayant fait ça. Je le sais très bien, car si c’était l’inverse je ferais pareil, remuant ciel et terre pour retrouver l’enfoiré qui lui aurait fait du mal. J’espérais donc qu’elle réussisse à garde un minimum de sang froid pour ne pas se faire avoir bêtement par l’ennemi à cause d’une colère froide. Elle en était capable, je le savais bien. Ce n’était pas pour rien qu’elle avait fini par congeler son royaume. Mais c’était de l’histoire ancienne, à présent elle était bien plus forte que cela et plus sensée aussi en espérant qu’elle fasse les bons choix.

Pour couper court au sujet qui fâche j’embrayais sur un baiser afin de parler d’autre chose. Je souris quand elle rajouta quand même un truc, c’était tellement mignon. Ne pouvoir trouver le bonheur qu’avec moi. Je me sentais vraiment unique à cet instant et je dois avouer que j’étais fier d’être l’homme de son cœur. Je ne doutais pas qu’elle fasse attention à elle, mais quand nos sentiments nous submergent on perd facilement la face. J’en suis bien conscient c’était à cause de ma colère envers moi-même et ma faiblesse que je m’étais engagé comme garde dans mon monde et que j’étais devenu par la suite gardien. Au final, je n’avais pas fait ce que je voulais faire, mais ce que je pensais devoir faire pour expier mes fautes. Quelque part, j’ai quand même trouvé le bonheur avec elle, mais je ne veux pas qu’elle fasse la même erreur que moi.

On restait plusieurs longues minutes dans les bras l’un de l’autre avant qu’elle ne finisse par me demander ce qu’on allait pouvoir faire ensuite. Je lui souriais avant de me relever pour lui tendre la main. Je voulais qu’elle se trouve une robe magnifique. N’importe laquelle du moment que ça lui plaisait. Cela pouvait être une robe de tous les jours ou alors une robe de soirée. L’une comme l’autre m’irait très bien. Je n’étais pas bien difficile et il faut dire aussi qu’avec sa taille de mannequin elle ne devait pas avoir de problème pour mettre des vêtements tout devait lui aller.

Cela ne me dérange pas le shopping, et je sais que les femmes aiment ça donc moi ça me va. Surtout que j’ai hâte de te voir essayer différentes robes. Je suis sûre que tu vas avoir plein de coup de cœur et que tu ne sauras pas quoi choisir. Je dois être prêt à te donner mon avis ma chérie.

C’était une sorte de défi que je me lançais une fois de plus. Etre à la hauteur pour l’aider à choisir la robe qui lui plairait le plus. C’était sa journée et donc il était normal de faire des choses qu’elle aime. Surtout qu’elle ne devait pas pouvoir faire les boutiques à loisir. Je suis sûr que c’était l’une des choses qu’elle regrettait en étant reine et je voulais qu’elle connaisse ça. Toutes les femmes aimaient ça donc je ne pense pas qu’elle était très différente à ce niveau là.

Elle se leva donc et remis sa capuche avant d’entrelacer nos doigts et de repartir en centre ville. Ils y avaient d’innombrables boutiques et c’était donc obligé qu’elle trouve un truc qui lui plairait. Je vis qu’elle regardait une vitrine en particulier. La boutique était immense et avait un choix assez conséquent. Ses yeux pétillaient et je souris pour lui répondre.

Entrons ma chérie, j’ai bien vu que cette boutique te plaît. Les robes sont en effet très jolies je suis sûr que tu trouveras ton bonheur ici.

Elle avait l’air aux anges au milieu de ce magasin et je souriais content de voir que ça lui plaisait vraiment cette sortie. Mais elle n’avait pas l’air de savoir quoi choisir en fait. Elle me demanda d’ailleurs quelle était ma couleur préférée. Elle voulait sûrement s’orienté sur les couleurs que j’aime pour me faire plaisir.
J’adore le bleu et le blanc ma chérie. Après le vert ainsi que le pourpre sont des couleurs pas mal aussi. Je te donne un petit panel là, à toi de voir ce qui te fait plaisir dans le premier trie que je t’ai fais.

Je réfléchissais avant de rajouter un critère.

Prends en plutôt une longue histoire de ne pas trop avoir froid vu que l’on sera dehors ce soir aussi. Choisir aussi une petite veste assortie du coup à moins que tu ne veuilles que je me colle à toi quand tu auras froid afin de te tenir chaud ~.

J’allais m’installer devant les cabines d’essayage sur un fauteuil mis là exprès et attendit qu’elle fasse son choix. A elle de prendre les robes et de les essayer, moi je lui dirais ensuite ce que j’en pense.

Cette journée était à la fois normale et exceptionnelle : normale parce que je pouvais faire ce que je voulais comme si j’étais une simple habitante du royaume et exceptionnelle car elle était tout simplement magique grâce à Nicolas. Moi qui pensais qu’on ne pourrait jamais faire de telles choses ensemble, que nous étions condamnés à nous voir uniquement en haut de la tour du château pour ne pas nous faire remarquer, mais cette journée me prouvait le contraire. En fait, le fait que notre relation soit secrète avait un côté assez excitant pour moi. Mais le plus génial était que je pouvais tenir la main de mon homme dans les rues et l’embrasser quand je voulais et où je voulais. Je pense que je n’avais jamais autant souri en une journée de toute ma vie, c’était incroyable de se sentir aussi bien, aussi sereine, et tout cela grâce à lui.

Après notre petit moment d’intimité, mon bien aimé m’invita à aller faire les boutiques pour me trouver une jolie tenue. J’étais vraiment contente qu’il veuille bien faire ça avec moi, je savais que les boutiques, c’était plutôt un calvaire pour les hommes. En tout cas, lui faire du shopping avec moi ne le dérangeait pas, il voulait me voir essayer des robes et m’aider à choisir et rien ne pouvait me faire plus plaisir à cet instant. Après avoir scruté plusieurs vitrines, l’une d’elle abritait les plus beaux spécimens, je demandais donc à Nicolas si on pouvait y entrer, comme une petite fille attendant d’entrer dans une chocolaterie. Bien entendu, il accepta et me suivit dans la boutique. Il y avait des robes plus magnifiques les unes que les autres, de tous les style et toutes les couleurs, je ne savais vraiment pas vers quel modèle me tourner… Je décidai donc de demander à mon homme quelle était sa couleur préférée, histoire de réduire un peu le choix à une couleur. Donc du bleu, du blanc, du vert ou du pourpre, cela tombait parfaitement bien car j’aimais porter ces couleurs. Il ajouta ensuite qu’il serait préférable que je choisisse de longues robes puisque nous serions dehors pour la soirée. Encore un petit indice, mais je ne devinais toujours pas la surprise. Je rougis légèrement à la suite, qu’il se colle à moi pour me tenir chaud était loin d’être dérangeant pour moi. Je lui souris timidement.

« Même si je suis sûre que ta chaleur corporelle serait suffisante pour me tenir chaud par le plus grand froid, j’espère que le fait que je prenne une veste ne t’empêchera pas de te coller à moi quand même mon ange … Sinon je ferais sans. »

Je n’avais pas trop l’habitude de ce genre de sous-entendus, mais pourquoi serait-il le seul à pouvoir en faire ? J’aimais beaucoup quand il jouait de son charme avec moi, je n’aimais pas les hommes qui faisaient du rentre dedans, lui faisait cela en douceur. Il avait un côté séducteur que j’appréciai beaucoup et je ne savais pas s’il attendait la même chose de moi. Je n’avais aucune expérience sur ce plan et je ne savais si j’étais capable de séduire, j’avais l’impression qu’avec Nicolas, je n’avais pas eu besoin de cela mais je supposais que dans un couple, un peu de séduction ne faisait pas de mal. Il faudrait donc que j’y travaille et apprendre à laisser de côté ma timidité envers lui. Car oui, malgré le fait que je commençais à l’embrasser avec un peu plus de passion, je restais tout de même un peu réservée, ne sachant trop que faire, ni jusqu’où je pouvais aller en sachant qu’il avait parfois cette envie qu’il devait refouler pour ne pas trop me brusquer. Je pensais à tout cela tandis que de son côté, il alla s’installer dans un fauteuil près des cabines. C’était donc à moi de jouer et de choisir de belles tenues qui le feraient chavirer.

Je me mis donc en quête de la robe parfaite, cherchant dans les quatre couleurs qu’il m’avait données. J’en dénichais une vraiment superbe de la couleur pourpre : assez près du corps pour le haut, jupe à volant, un col danseuse, les manches longues et le dos étant entièrement en dentelle, celle-ci ne cacherait pas le petit cœur qui marquait mon omoplate, mais si je portais une veste, elle ne se verrait pas, puis après tout, Nicolas avait certainement prévu un endroit à l’écart des regards. Je la passais devant moi pour vérifier la longueur, elle m’arrivait au niveau du genou, pas très longue, mais pas courte non plus. Je la gardais sous le coude pour en chercher d’autres. Une bleue nuit attira mon regard, robe bustier qui ne couvrirait pas mon dos aussi mais qui était plutôt longue, faisant plus robe de bal, elle mettrait mes quelques formes en valeur. Je la pris également, essayant de trouver plusieurs styles différents. La troisième que je choisissais avait une jolie teinte verte émeraude, sans manche, un décolleté en V tombant également au niveau du genou. Ne manquait plus qu’une blanche pour compléter les choix de couleurs de mon cœur. J’en trouvais une qui ressemblait beaucoup à la pourpre sauf que le col danseuse était également en dentelle jusqu’au décolleté. Satisfaite de mes choix, je partis vers les cabines pour rejoindre mon homme.

Je les essayais une par une afin de lui montrer chacune d’elle avec discrétion, me tournant à chaque fois pour qu'il puisse voir toute la tenue. Le magasin étant désert, c’était beaucoup mieux, je pouvais ouvrir le rideau à ma guise sans que personne d’autre ne me voie et puisse me reconnaitre. Je les trouvais jolies toutes les quatre, difficile de choisir … La dernière que j’avais essayé était la verte et j’entrainais malicieusement Nicolas dans la cabine pour l’embrasser avant de lui sourire.

« Maintenant, c’est à toi de choisir, je ne sais pas laquelle prendre, j’ai vraiment besoin de ton avis mon ange. »

Une fois qu'il aura choisi, je pourrais choisir la veste en conséquence.

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Je me demandais vraiment pourquoi les hommes en général donc mes confrères n’aimaient pas faire les boutiques avec leur chérie. Moi j’aimais bien. Du moment que je passe mon temps avec elle on peut faire tout ce qu’elle désire tout m’ira. Quand je vois qu’elle a l’air si excitée par toutes ses robes, ça me fait plaisir. Je me dis que j’ai eu une bonne idée de la faire choisir des nouveaux vêtements justement pour la soirée. Je voulais que celle-ci soit unique et je voulais également qu’elle soit dans une tenue que personne d’autre que moi n’a vu à ce jour même pas sa sœur.

Une fois dans le magasin, elle fit vite comprendre qu’elle ne savait pas quoi prendre et qu’elle voulait donc choisir selon mes goûts. Je lui dis donc plusieurs couleurs afin de faire un tri avant de lui ajouté un autre critère qui était la longueur de la robe. Je ne voulais pas qu’elle prenne trop court afin de ne pas prendre froid ce soir. Vu que l’on serait dehors c’était préférable. Même si c’est la belle saison ça n’empêche que les nuits ne sont pas toujours très chaudes. Je rigolais quand elle formula le fait qu’elle ne serait pas contre le fait que je me colle à elle veste ou non. Je souriais avant de la prendre doucement dans mes bras et de l’embrasser tendrement.

Ne t’inquiètes pas ma chérie, tu n’as qu’un mot à dire et je me colle à toi quand tu veux. Je suis là pour toi quand tu veux et aussi proche que tu veux.

Puis une fois fait mon séducteur j’allais m’installer confortablement sur l’un des fauteuils mis à disposition afin d’attendre que ma belle se change afin de voir quelle robe lui irait le mieux. Après tout, elle avait tenté de m’aguicher donc je lui avais retourné la chose afin de voir sa réaction. C’était mignon quand elle essayait tant bien que mal de me gêner, mais j’y arrivais bien plus souvent qu’elle. Cela ne me gênait pas qu’elle essaye de me séduire de la sorte, ça ne me donnait que plus de raisons de tomber encore plus sous son charme. Elle faisait tant d’efforts pour être parfaite à mes yeux que ça me faisait littéralement craquer. Elle n’avait pourtant pas besoin de faire tout ça, j’étais déjà sien à jamais et je pense qu’elle le savait, mais ça me faisait plaisir de la voir se donner pour garder sa place.

Elle arriva assez vite vers moi et entra dans la cabine en face de moi. Je ne sais pas combien elle avait pris de robe, mais elle commença à les essayer une par une. La première était de couleur pourpre. Elle était vraiment magnifique, moulante et sexy à la fois. J’avais un faible pour celle là déjà, mais ce n’était pas la seule surtout qu’elle me paraissait quand même trop courte. Je sentais que mon choix allait être cornélien à ce rythme. Pas facile tout les jours d’être un petit ami sachant choisir la robe parfaite pour sa belle. La seconde était une robe bleue nuit et mettait les courbes d’Elsa bien en valeur. Celle-ci aussi était magnifique. Certes que ce soit l’une pour l’autre il faudrait qu’elle prenne une veste, mais ça se ferait ça ce n’est pas un problème. La troisième était blanche et très belle, mais ça faisait trop je ne sais pas, trop blanc quoi…La dernière était verte et malgré que la robe soit belle, je ne trouvais pas que la couleur saillait vraiment bien à Elsa. Le vert n’était pas sa couleur. De toute façon la robe n’était pas ma préférée, donc je mettais déjà celle là hors course.

Je réfléchissais avant de me faire embarquer dans la cabine me faisant embrasser tandis que je fermais le rideau pour plus d’intimité. Elle me dit ensuite que je devais choisir. Je souriais avant de lui mordiller doucement l’oreille.

La verte c’est non, c’est pas facile comme choix, mais je vais opter pour la bleue nuit car c’est ma couleur préférée. Et tu sais l’autre raison ?

Je souriais malicieusement en la regardant réfléchir sur cette fameuse deuxième raison. Je la coinçais contre le mur afin de l’embrasser de nouveau mais de façon plus appuyée. Et je lui dis enfin cette deuxième raison lui murmurant à l’oreille.

C’est sûrement la plus facile à enlever qui plus est ~ soufflais-je.

Elle avait voulu jouer à la séductrice alors fallait bien que je lui montre qu’elle allait devoir y aller plus fort si elle voulait m’embarrassez car pour le coup c’est elle qui devenait rouge tomate là.

Malgré tout, toutes les robes étaient magnifiques et tu étais belle avec chacune, même si le vert ce n’est pas ta couleur. Tu es vraiment belle ma chérie n’en doute jamais. Envoi moi ceux qui oseront te dire le contraire. Je te laisse te changer je t’attends dehors ma douce.

Suite à mon petit sous-entendu, Nicolas me sourit tout en me prenant dans ses bras pour m’embrasser avec tendresse. Si j’avais le droit à ce type d’attention à chacune de mes tentatives de séduction, je voulais bien en faire continuellement. Il reprit son côté séducteur pour mon répondre, il me faisait vraiment trop craquer quand il faisait cela et me disait donc que je n’avais qu’à demander pour qu’il se colle à moi. Intéressant … Je me promis de le lui demander à un moment ou un autre. Je souris à cette phrase qui me plaisait tant et le laisser donc prendre place au niveau des cabines pendant que je scrutai les robes à la recherche de la perle rare.

Mon choix s’était donc porté sur quatre robes de couleurs et de styles différents. Une pour chaque couleur qu’il avait énoncée : une pourpre, une bleue nuit, une blanche et une verte. Je les essayais donc dans cet ordre, ayant moi-même un petit faible pour les deux premières. En tout cas, il me regardait avec attention, je voyais dans ces yeux que pour lui, j’étais la plus belle femme du monde. J’aimais beaucoup quand il me regardait comme ça, mon regard sur lui était le même. A chacune des robes que je lui montrais, j’accrochais un sourire radieux à mes lèvres.

Lorsque j’eus essayé toutes les robes, la robe verte sur le dos, je l’entrainais avec moi dans la cabine pour m’emparer de ses lèvres de façon taquine. Il ferma en même temps le rideau pour nous laisser un peu d’intimité, ce qui ne me déplut pas le moins du monde. Je lui demandais donc de m’aider dans mon choix. Celui-ci vint me mordiller l’oreille, faisant rosir un peu mes joues. Je souris à ce contact. Il éliminait directement la verte et son choix se portait sur la bleu nuit, premièrement parce que le bleu était sa couleur préférée, comme moi d’ailleurs, il me laissa ensuite deviner la deuxième raison. Je réfléchissais voyant bien son sourire débordant de malice. Je n’eus pas le temps d’y réfléchir plus longtemps puisqu’il me plaqua contre le mur avant de posséder mes lèvres de manière appuyée. Je souris tout en répondant à son baiser avec grand plaisir, mon homme était plutôt entreprenant et j’adorais ça. Lorsqu’il rompit notre baiser, j’étais vraiment aux anges, mon cœur s’était mis à battre la chamade comme jamais tellement cet échange avait été profond. Il s’approcha de mon oreille afin de murmurer quelques mots qui enflammait directement mes joues, faisant dégringoler mon cœur. Celle-ci, je ne l’avais pas pu venir. Je me surpris à imaginer des pensées un peu déplacée en l’entendant parler de la simplicité pour m’enlever cette fameuse robe bleue. Totalement perturbée, empourprée jusqu’aux oreilles, je ne repris mes esprits que lorsque celui-ci reprit la parole. Il me fit une ribambelle de compliments et je lui souris tandis qu’il sortait de la cabine.

Mon cœur battait à tout rompre et à cet instant, je compris qu’il n’y avait pas que lui qui n’était pas un ange, car mes pensées actuelles étaient loin d’être innocente. Il m’avait bien eu sur ce coup, mais je décidai de jouer le jeu, réfléchissant à ce que je pourrais lui dire pour le perturber de mon côté, tout en me rhabillant. Je retournais ses mots dans ma tête, me remémorant son baiser si profond, si envieux. Je ressortis de la cabine, déposant les robes que je ne prenais pas sur un socle prévu à cet effet. La robe bleue nuit sous le bras, je m’approchais de nouveau de lui pour lui murmurer quelque chose à l’oreille à mon tour.

« Si tu choisis la robe plus facile à enlever, il faudra que tu le fasses mon ange, je compte sur toi pour me le prouver. »

Je lui mordillai à l’oreille également et déposa un chaste baiser sur les lèvres, le regardant avec intensité ensuite, les joues rouges. Puis je changeai de comportement, comme si de rien était.

« Mon cœur, une veste noire ça irait tu penses ? »

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Une fois que j’eus fini de lui dire tous les critères que devait respecter la robe je n’avais plus qu’à attendre qu’elle essaye. Je m’assis donc confortablement et attendit qu’elle passe pour aller dans la cabine d’essayage. Certes j’aurais pu essayer de m’occuper un tantinet, mais elle avait vite fait son choix donc au final ce la n’avait pas été nécessaire. Je la regardais essayer chacun des robes. La pourpre, la bleu nuit, la blanche et pour finir la verte. J’allais lui dire mon ressenti quand elle finit par m’emmener dans la cabine plus furtive que je ne l’aurais pensé. Je souris et nous accordait une certaine intimité en nous cachant avec le rideau.

Elle me surprenait toujours plus. Elle devenait plus entreprenante à mon contact, mais je pense qu’elle ne mesurait pas forcément ce que cela pouvait avoir comme conséquences. C’était donc pour cela que je choisi la robe bleue nuit. Parce que c’était la plus belle et celle avec laquelle elle était la plus sexy, mais aussi pour rajouter une raison et lui faire comprendre que le jeu pourrait vite ne plus en être un. Quand je lui dis cette fameuse raison elle vira au rouge cramoisi et je ne pus m’empêcher de rire amusé par sa réaction que j’attendais. Je lui fis par me mon avis général ensuite et quittais la cabine afin qu’elle puisse se changer. J’avais vu dans ses yeux une lueur différente que je ne connaissais pas encore. Du désir peut-être ? Ce ne serait pas étonnant à force de la taquiner j’ai peut-être excitée ses hormones. Je n’allais pas m’en plaindre, mais il ne fallait pas qu’elle se précipite.

Elle sortit peu de temps après de la cabine pour me murmurer des mots aussi évocateurs que les miens. Lui prouver que c’était la plus facile à enlever. Je pouvais le faire quand elle le voulait j’étais partant, mais si je le faisais j’atteindrais l point de non retour et la dernière chose que je voulais c’était la blesser. Donc malgré cette envie subite que je ressentis je restais imperturbable afin de me contrôler et de ne pas la ramener illico dans la cabine… Surtout qu’elle avait appuyé ses dires par un mordillement d’oreille et d’un baiser sur mes lèvres. C’était mesquin de me tenter de la sorte, mais je voyais bien qu’elle essayait simplement de me perturber elle aussi. Sauf que ce ne serait pas le même effet produit alors je pensais à autre chose pour me calmer.

Là elle me demanda mon avis sur une veste. En effet, une veste noire serait pas mal avec sa tenue donc j’acquiesçais de la tête tandis qu’une vendeuse finit par s’approcher de moi tout sourire. J’avais enlevé ma capuche dans la cabine d’essayage et apparemment la demoiselle n’était pas insensible à mon charme. Je crois qu’elle voulait se faire geler la dame. J’essayais de lui faire comprendre que je n’étais pas intéressé et que j’étais même avec l’une de ses clientes, mais et elle s’accrocha à moi en disant qu’elle avait des atouts plus bombés que ceux de ma copine.

J’essayais tant bien que mal de la décrocher, mais je n’étais pas du genre à être violent avec une femme alors toutes mes tentatives échouèrent lamentablement. Pour le moment Elsa était retourné, mais qu’allait-elle penser si elle la trouvait à mon bras comme ça ? Je me sentais mal. Je ne voulais pas qu’elle croit que j’étais intéressé par les autres, elle seule comptait. Cette vendeuse me courait sur le haricot. Vu que la manière douce ne fonctionnait pas l’intimidation serait certainement plus efficace. Je sorti ma lame secrète et lui fis voir. Je lui montrais flattant la lame avant de dire que j’avais tuer bon nombre de gens avec. Toute de suite je sentis son emprise se défaire et elle se recula précipitamment allant dans l’arrière boutique.

Je reconcentrais mon regard sur Elsa et vit qu’elle me regardait les bras croisés.

Hum…tu as tout vu ?

Oui je me sentais coupable d’avoir intimider la jeune femme, mais je n’avais pas l’intention de lui faire du mal c’était seulement pour l’éloigner…

Ce n’est pas ce que tu crois ma chérie, je me fiche bien de comment cette fille est foutu ou autre, c’est toi que je veux, crois moi dis-je en me rapprochant et en lui prenant les mains.

Je pensais simplement le taquiner en l'entrainant dans la cabine avec moi mais l'ombre d'un instant, j'ai cru que les choses allaient partir très loin. Je devais avouer que ses paroles, sa façon de m'embrasser me collant contre le mur de la cabine, étaient plutôt sexy et je me surprenais en me disant que j'aimais beaucoup cela. Le feu m'était rapidement monter aux joues et mon coeur s'était emballé comme jamais. Tout ceci m'avait profondément perturbée. En fait j'avais envie qu'il aille plus loin mais d'un autre côté j'avais peur qu'il le fasse. Je me disais que notre relation était bien trop récente pour passer tout de suite aux choses sérieuses, mais je me rendais compte qu'un simple geste ou une simple parole pouvait faire voler mes barrières en éclat. Non, je voulais que l'on apprenne à se connaître et que notre relation évolue avant d'en arriver là.

Tout en ôtant la robe verte pour remettre ma tenue marron à capuche, je réfléchissais tout de même à quelque chose qui pourrait le perturber. Après tout pourquoi serais-je la seule à rougir ? Je sortais donc de la cabine en déposant les robes que je ne prenais pas pour me rapprocher de lui pour moi-même lui chuchoter quelques mots à l'oreille quand au fait qu'il devait me prouver que ma robe était facile à enlever, accompagnés d'un mordillement de l'oreille et d'un petit baiser sur les lèvres. Je fus déçue de ne voir aucune réaction de sa part alors que je m'empourprai à mes propres actes. Tant pis, il faut croire que je n'étais pas douée pour la séduction ... Je savais bien que ce n'était pas mon truc.

Je lui demandais donc si une veste noire ferait l'affaire, il me répondit par un simple hochement de tête. Je me demandais si je l'avais vexé et me retournai donc pour partir en quête d'une veste. Je me sentais un peu blessée devant ce manque de réaction mais tant pis je ferai avec. Je cherchais distraitement une veste et tomber sur un boléro court noir, il pourrait très bien aller avec la robe bustier, c'était donc parfait. Je me retournais donc pour le montrer à Nicolas et mon coeur dégringola littéralement de ma poitrine en voyant la scène qui se produisait devant moi. Nicolas était de dos et je voyais une femme à son bras qui était vachement jolie en plus, une vendeuse qui m'avait pas mal observée dans les rayons tout à l'heure. Elle avait beaucoup plus de formes que moi, mais elle avait un air plutôt vulgaire. Je restais figée quelques instants, me disant qu'il y avait certainement une explication à tout cela. Je déglutis difficilement, me demandant ce que je devais faire. J'avais envie de retirer ma capuche et de lui ordonner sur ordre de la Reine de lâcher mon Nicolas, mais cette idée était complètement insensée, enfin peut être moins que celle qui me traversait l'esprit à cet instant c'est à dire la transformer en statue de glace histoire de la calmer un peu ... Pour qui se prenait-elle celle là ? Elle m'avait pourtant vue arriver main dans la main avec lui ? J'étais vraiment furieuse mais je ne savais pas comment réagir sans faire quelque chose d'idiot.

Tandis que la vendeuse se précipitait dans l'arrière boutique, je croisais les bras tout en regardant Nicolas se retourner, lui lançant un regard l'air de dire "Tu joues à quoi là ?". Il me posa la question la plus inutile qui soit, question qui m'amusa un tantinet car il avait également la tête d'un enfant qui venait de se faire prendre en flagrant délit entrain de faire une bêtise.

"Difficile de louper le fait que la vendeuse essaie de séduire mon homme..."

Bon, j'étais clairement très jalouse, mais d'un côté, j'étais certaine qu'il ne l'avait pas cherché, mais d'un autre côté, pourquoi avait-il mis si longtemps à l'envoyer promener ? Il vint vers moi tout en me rassurant, prenant mes mains dans les siennes. Je lui souris faiblement, j'étais toujours un peu contrariée par ce que j'avais vu.

"Pourquoi tu discutais avec elle ? Je dois clairement t'avouer que je viens de me découvrir un nouveau trait de caractère et que je suis vraiment très jalouse... Aucune femme ne touche à mon homme sous peine de se retrouver dans une galerie des glace au fin fond de mon château ..."

Mes paroles pouvaient paraître glauques, mais je les avais prononcées en esquissant doucement un sourire. Je lui en voulais sur le coup, mais ma rancune s'était très rapidement évanouie, prenant conscience qu'il n'était pas un coureur et que j'étais la seule femme qu'il voulait. Je me blotissais contre lui, mon regard se posant sur la porte que "l'autre" avait empruntée. Je changeai donc de sujet pour m'excuser sur un autre point.

"Ne t'inquiètes pas, je sais que je suis la seule femme qui compte à tes yeux. Mais je n'aime pas qu'une autre femme te tourne autour. Et je suis désolée pour ce que je t'ai dit dans les cabines, je me rends compte que ça fait partie des tentations dont tu me parlais ce matin."

Je revis la vendeuse repointer le bout de son nez et j'eus un sourire taquin me disant qu'elle allait le regretter. Alors comme ça, elle voulait mon homme, j'allais bien lui faire comprendre qu'elle pouvait toujours courir. Je me reculais un peu pour embrasser Nicolas avec tendresse en bonne possessive que j'étais. Une fois le contact rompu, je lui souris tout en lui parlant tout bas pour ne pas que la vendeuse ne m'entende.

"Je pense qu'elle a compris que tu étais à moi maintenant. Et sinon j'ai trouvé ma veste on peut y aller si elle te convient. Je ne veux plus voir cette sorcière qui a voulu te voler à moi..."

Je lui montrais donc le petit boléro pour qu'il me dise s'il lui plaisait ou non.

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Quand elle voulut m’embarrasser à mon tour je fis en sorte de rester impassible. Mais je bouillonnais de l’intérieur et il ne m’aurait pas fallu longtemps pour lui sauter dessus et la déshabiller si j’avais vraiment voulu le faire. Mais je savais très bien que ce n’était ni l’endroit ni le moment. Certes une cabine d’essayage c’est assez excitant, mais je voulais que sa première fois soit mémorable alors j’attendais. Surtout qu’elle n’était pas encore prête pour ça. Cela faisait seulement deux jours que l’on était ensemble il fallait nous laisser encore un peu le temps de nous connaître avant de décider quoique ce soit, je ne voudrais pas la décevoir en me précipitant, surtout en lui ayant dit que je pouvais attendre. L’amour nous motive pour nous surpasser heureusement. En tout cas, c’est mon cas.

Le truc c’est que je voyais bien qu’elle fit la tête. Je n’avais pas eu vraiment de réaction face à sa séductions et elle allait certainement se faire un film sur le fait qu’elle n’avait pas de sex appeal ou ce genre de chose. J’allais devoir lui rappeler plus tard qu’elle me faisait de l’effet à chaque instant et qu’elle n’avait pas à se prendre la tête pour ce genre de chose. De plus, j’ai appris là encore de Light, à cacher mes émotions pour ne pas que l’ennemi ne profite de la situation, du coup, à certains moments je pouvais paraître fermé. Je devrais lui en parler aussi de ça histoire qu’elle ne prenne pas mal mon manque de réaction. Je l’aimais plus que tout alors je ne voulais pas qu’elle se prenne la tête avec ça. Je m’en voudrais sinon.

Le truc c’est que je n’eus pas le temps de dire quoique ce soit qu’une pauvre fille vint m’agripper comme si j’étais la dernière personne à pouvoir la sauver. Sauf que c’était pour me faire du gringue chose que j’appréciais moyen en sachant qu’elle nous avais vu rentrer main dans la main avec Elsa. Elle s’attendait à quoi madame grosse poitrine ? Que je quitte ma copine pour elle ? Certes Elsa n’est pas aussi bien pourvue, mais je l’aime comme elle est et ses formes sont parfaites à mes yeux. Les seins énormes c’est pas du tout mon kiffe et j’avais lui dire de me lâcher elle continuait à me coller comme une moule à son rocher. Du coup je finis par sortir ma lame la bluffant en disant que j’avais tués beaucoup de personnes avec sauf qu’ils s’agissaient de sans-cœurs donc ce n’était pas bien grave. Mais elle n’était pas au courant elle, donc elle eut tôt fait de me lâcher et je respirais à nouveau.

Malheureusement, en me retournant je vis le regard jaloux d’Elsa et je compris qu’elle avait vu toute la scène. Je lui fis comprendre que ce n’était pas ce qu’elle croyait et que pour rien au monde je ne la quitterais. Je ne savais pas si ça allait marcher, mais je n’étais vraiment pas en tord. Comment je pourrais être assez con pour draguer une autre fille au nez de ma copine ? Surtout que ça ne me viendrait jamais à l’esprit, je drague Elsa et aucune autre.

Je suis désolé mon ange je n’aurais pas du enlever ma capuche, j’ai complètement zappé ce détail. Mais je n’ai rien fait je peux te le promettre sur la tête de n’importe qui. Tu es la seule à mes yeux.

J’allais lui prendre les mains afin de la rassurer du mieux que je le pus.

C’est elle qui est venu me parler, je ne lui répondais pas et faisait des hum l’air de dire que j’étais pas intéressé, mais elle voulait pas me lâcher la grappe et je n’aime pas être violent avec une femme.

Je souriais quand elle parla de l’entreposer dans sa galerie de glace. C’est vrai que si d’autres femmes m’approchaient ça pourrait finir comme ça. Je voyais à quel point elle était jalouse et même si sur le coup ça m’avait fait un peu peur, elle s’était vite radoucit et je sentais à quel point elle était attachée à moi. Cela me faisait plaisir qu’elle ne veuille pas qu’une autre femme m’approche. Après malheureusement, je ne pouvais pas interdire cet accès à toute les femmes, car rien que ma mentor Light était une femme. Mais elle n’était pas du genre à se coller comme ça à moi et ça me gênerait franchement qu’elle le fasse comme ça d’un coup. Alors qu’elle n’est pas démonstrative, ce serait limite flippant en fait…

Elsa se blottit dans mes bras et je refermais mes bras sur elle pour la câliner tout plein.

Ne t’inquiètes pas mon ange, tu n’as pas à t’excuser c’est normal de vouloir être ensemble. Je t’aime et excuse moi pour mon manque de réaction, par moment je cache mes émotions, mais je peux te jurer que quand tu m’as demandé de te donner une preuve pour ta robe, je n’avais qu’une envie c’était te ramener dans la cabine pour te montrer. J’ai simplement pris sur moi pour rester calme. Mais à chaque instant tu me fais de l’effet, ton charme est indéniable sur moi n’en doute jamais tu es la seule à pouvoir faire battre mon cœur de façon rapide et amoureuse.

Elle m’embrassa ensuite et je sentis que la demoiselle d’avant nous regardait. Vilaine Elsa elle voulait marquer son territoire en bonne et due forme. Cela me fit rire doucement avant de voir sa veste qui irait très bien avec sa robe.

C’est parfait mon ange. Je suis pour cette veste. On peut aller à la caisse maintenant si tu n’as rien vu d’autres. Tu veux faire quoi ensuite ?

J'étais un peu contrariée devant le manque de réaction de Nicolas face à mes pseudo-avances. Je m'étais donc réfugiée dans la recherche d'une veste pour aller avec ma robe. Je cherchais donc du noir, avec le bleu nuit ce serait parfait. Je trouvais assez rapidement et je me retournais vers mon homme pour le lui montrer quand je le vis un peu plus loin, une femme accrochée à son bras ... A cet instant, je n'eus aucun doute sur le fait que j'étais jalouse et que si je me laissais aller, cette femme allait passer un sale quart d'heure ... Tant bien que mal, je réussis à me contrôler, me disant que ce n'était peut être pas trop une bonne idée de la congeler, bien que cela lui ferait du bien de se faire refroidir un peu vu comment elle dandinait ses formes devant mon homme ... Elle le lâcha enfin pour aller dans l'arrière boutique tandis que Nicolas se retourna vers moi, faisant face à ma tête de jalouse énervée. Il s'avança vers moi en s'expliquant, s'excusant même d'avoir enlevé sa capuche, mais il en avait parfaitement le droit, ce n'était pas comme si lui devait cacher son visage. En même temps, pas étonnant que cette vendeuse ait tenté sa chance, mon Nicolas était vraiment à tomber, impossible de ne pas craquer pour lui quand on le voit. Tout en me prenant les mains, il poursuivit ses explications, apparemment, il était trop gentil pour l'envoyer ballader de façon violente. Je ne pus que sourire en lui confiant que j'étais jalouse et qu'aucune femme n'avait le droit de le toucher.

"Mais tu n'as pas à t'excuser d'avoir enlevé ta capuche, tu n'as pas à te cacher toi. Au contraire, je ne me lasserais pas de regarder ton beau visage. Et je pense que quand on voit un bel homme comme toi, on est forcé de tenter sa chance."

Je le pris ensuite dans mes bras, m'excusant d'avoir peut être un peu abusé dans les cabines. Je me doutais bien que j'avais dû le tenter et il avait certainement essayer de m'avertir avec son baiser plus appuyé dans la cabine, j'avais moi-même eu quelques envies avec ce geste passionné. Je pense que si nous avions été ensemble depuis plus longtemps, le fait d'être dans un lieu public ne nous aurait certainement pas arrêté, mais pour l'instant je restais timide mais aussi pudique. Et si je ne lui plaisais pas une fois qu'il m'aurait vue entièrement ? Je chassais cette pensée de ma tête tandis que je l'écoutais parler.

Je rougissais lorsqu'il m'expliqua qu'il avait tout simplement cacher ses émotions suite à mes murmures et qu'il avait eu envie de nous faire retourner dans la cabine. Cela faisait vraiment chaud au coeur d'entendre que mon homme ressentait du désir pour moi, mais je me sentais coupable de ne pas le lui permettre ... C'était cruel de ma part. Pourtant, l'idée de la cabine d'essayage était plutôt excitante mais peut être pour plus tard, là pour l'instant je piquais juste un fard en y pensant simplement ...

Je vis la vendeuse revenir de l'arrière boutique et qui bien entendu posa les yeux sur nous. Impossible de me retenir, je devais lui montrer à qui était Nicolas, je l'embrassais sans aucune gêne plus pour dire "Cet homme est à moi", mais en même temps, il ne fallait pas me pousser non plus pour l'embrasser, j'en avais toujours envie. Je savourais ses douces lèvres quelques instants pour ensuite chuchoter à Nicolas qu'elle avait certainement compris qu'il était à moi maintenant. Je le fis rire, il ne m'en voulait pas de ma jalousie apparemment et c'était tant mieux parce que je ne pouvais pas la refouler. Je lui montrais ensuite la veste et il approuvait.

"Je pense que ce sera tout pour cette boutique, on peut y aller mon ange."

Tandis qu'il se retournait pour partir vers la caisse, je ne pus m'empêcher de le rattraper par la main afin qu'il se retourne. Je me collais rapidement à ses lèvres dans un nouveau baiser tendre, non pas pour la vendeuse cette fois, mais simplement parce que j'avais envie de le faire, tellement je l'aimais, tellement il était parfait, tellement il faisait tout pour moi. Une fois décollé de ses lèvres, je lui souris, glissant ma main sur sa joue délicatement, tout en lui murmurant que je l'aimais. Une fois ce petit instant d'amour passé, je me dirigeai vers la caisse où la vendeuse faisait vraiment une tête magnifique, genre pressée qu'on débarasse le plancher. J'avais envie d'éclater de rire à cet instant mais je m'abstins, lui souhaitant une excellente journée avant de ressortir avec mes achats, entrelaçant de nouveau mes doigts à ceux de Nicolas. J'étais tellement heureuse, pressée de savoir quelle était cette surprise qu'il m'avait préparé.

"La tenue, c'est fait ! J'ai même de belles chaussures qui iront parfaitement avec la robe. Et je trouve que le tout ira très bien avec mon beau pendentif."

Je réfléchissais à ce que l'on pourrait faire ensuite, me demandant quelle heure il pouvait être, je n'avais pas de montre sur moi, mais en tout cas, il me faudrait un peu de temps pour me préparer, je voulais être parfaite pour la soirée avec mon amoureux. Tout en marchant de nouveau à travers les rues, j'imaginais déjà ce que j'allais faire de mes cheveux pour aller avec ma belle robe.

"Mon ange ? On a encore du temps pour se promener ? Parce que je vais sûrement mettre un peu de temps à me préparer, je veux me faire belle pour toi. Et toi il te faut une tenue peut être ? On peut faire les boutiques pour toi aussi ? Bien que j'aime beaucoup ce que tu portes déjà."

C'est vrai qu'il était sexy avec sa tenue à capuche, il avait un côté mystérieux quand il cachait la moitié de son visage.

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Malgré le fait qu’elle était jalouse elle ne m’en voulait pas. Certes ça l’énervait quelque peu, mais pas contre moi contre celle qui avait osé me toucher. Je souriais face à cette possessivité que je n’aurais pas cru d’elle. Mais cela me touchait et je me sentais encore plus fondre pour elle. Je m’étais excusé d’avoir oublié ma capuche et elle me dit que ce n’était pas la peine. Il était normal que je veuille l’enlever par moment la portant presque H24. Elle le comprenait et me complimentais sur le fait qu’une femme ne pouvait pas rester bien longtemps indifférente à mon charme. Mais les femmes je n’en avais que faire c’était Elsa et elle seule qui comptait alors peu importe le reste.

Je suis prêt à me cacher derrière une capuche toute ma vie si c’est pour me faire harceler de la sorte. Tu es la seule que je veux accrocher à mon bras, les autres ne m’intéressent aucunement.

J’étais toujours sincère dans chacune de mes paroles quand ça la concernait. Je voulais qu’elle comprenne à quel point elle comptait pour moi et que je n’étais pas prêt de l’abandonner. Je lui fis donc part par la suite de mes envies quand à ses murmures pour qu’elle prenne davantage confiance en elle sur le fait qu’elle était irrésistible à mes yeux et que j’avais toujours envie d’être avec elle et de l’embrasser. Elle rougit d’ailleurs et je souris, trop adorable ma belle Elsa. Inégalable à tout point de vue.

Une fois qu’elle parut satisfaite, elle m’embrassa afin de rendre jalouse l’autre fille et me montra la veste qu’elle avait choisi, je lui donnais mon aval, la trouvant très belle. Elle irait très bien avec sa belle robe bleu nuit sexy. Je me retournais afin d’aller à la caisse vu qu’elle était content de ses achats et qu’elle n’avait rien vu de plus. Je fus surpris d’être de nouveau tirer en arrière afin de partager un nouveau baiser. Je sentais que c’était une envie cette fois et non pas un geste afin d’agacer la vendeuse. Je souris et lui répondis du tac au tac que moi aussi je l’aimais et plus que tout. On allait ensuite à la caisse afin de changer de boutique. Rester plus longtemps dans celle-là me pesait vraiment. Et apparemment la vendeuse n’avait pas l’air plus ravie de nous voir voulant qu’on file assez vite. Tant mieux j’allais éviter les regards insistants et très explicites en plus de ses allusions tout aussi écœurantes.

Une fois les achats payés je sortis de la boutique avec Elsa main dans la main. Cette journée était vraiment fabuleuse et j’aimais vraiment cet instant d’intimité qu’on pouvait partager grâce à la fameuse capuche. Cela aidait vraiment. Elle avait vraiment l’air ravie. Elle avait tout ce qu’il lui fallait, que ce soit vêtements, chaussures ou pendentif associé. Elle était si radieuse en cet instant que je ne pourrais jamais regretter un seul instant de lui avoir déclaré ma flamme, certes c’était très implicites, mais quand même…La rendre aussi heureuse me comblait de joie moi aussi et pour rien au monde je n’aurais voulu qu’il en soit autrement. Elle avait droit elle aussi au bonheur et si elle l’avait trouvé avec moi je ferais tout pour que cela dure le plus longtemps possible.

Je me demandais si ma belle voudrait également aller chez un coiffeur pour qu’on s’occupe de sa coupe. Personnellement, celle-ci m’allait, mais étant perfectionniste, je pense qu’elle ne serait pas satisfaite par quelque chose d’aussi simple. C’était mignon tout les efforts qu’elle entreprenait pour moi. Cela me donnait vraiment envie de me surpasser à mon tour pour que ma surprise lui plaise et je l’espérais d’ailleurs, parce que c’était quand même assez particulier. Mais je ne doutais pas qu’elle aimerait c’était un spectacle que l’on voyait très peu souvent. Elle me tira de mes pensées pour me demander si on avait encore un peu de temps devant nous. Oui après nous n’étions pas vraiment pressé par le temps, on pouvait faire encore deux trois boutiques.

Oui mon ange on a largement le temps. Et pour la tenue, je veux bien si tu la choisis. Tu as de bon goût alors que moi, je sais jamais vraiment quoi mettre pour ne pas avoir l’air d’un plouc. Je sais que tu aimes mais c’est vrai que changer un peu me ferait peut-être pas trop de mal. Allez allons-y et aide moi à choisir ce qui te feras craquer ~.

Je souris et avançais dans les rues en attendant qu’elle se stoppe sur l’une des vitrines comme la boutique d’avant. Je me demandais ce qu’elle verrait pour moi en vêtement. Un pantalon simple, et une chemise pourrait être pas mal, mais ça ne suffirait pas par ce temps. Je verrais bien ce qu’elle prendrait, je lui faisais confiance là-dessus, elle ferait en sorte que je sois beau tout en faisant attention que je ne meurs pas de froid. Elle était attentionnée ma chérie après tout.

Même si je savais que j'étais la seule aux yeux de Nicolas, celui-ci me rassurait par tous les moyens, une chose que j'appréciais beaucoup. Il était même prêt à vivre avec sa capuche juste pour ne pas être harcelé, mais pourquoi cacher un si beau visage tel que le sien ? Je savais que même si toutes les femmes du royaume voulaient s'accrocher à mon bras, il n'y aurait que moi. Je le savais car j'avais déjà acquis une confiance infinie en lui. En tout cas, j'étais maintenant rassurée sur le fait qu'il avait simplement caché ce qu'il ressentait lorsque je lui avais murmuré un petit sous-entendu à l'oreille, même si j'en rougis aussitôt. Après deux baisers tendres, même si je devais avouer que le premier était dans l'intérêt de montrer à cette vendeuse que cet homme qu'elle avait essayé de draguer était pris et qu'elle pouvait laisser tomber, nous nous dirigions vers elle pour encaisser mes achats.

je fus contente de sortir de cette boutique, main dans la main avec Nicolas. J'avais déjà réfléchi à tout pour me préparer pour notre soirée ensemble, de la tête aux pieds, j'espérais être éblouissante pour mon amoureux tout simplement. Je lui demandais si nous avions le temps de se promener encore un peu, en sachant que je mettrai certainement du temps à me préparer. Je lui proposais même de lui trouver également une tenue pour lui, même si j'aimais celle qu'il portait, j'aimerais bien voir comment il était sur son 31. Rien qu'à imaginer sa carrure dans une chemise ... Enfin bref, le voir sur son 31 ... Il était d'accord pour qu'on lui trouve une tenue si c'était moi qui la choisissait. Choisir des vêtements pour mon homme ? Cette journée devenait vraiment de plus en plus parfaite ! Je me tournais vers lui, passant mes bras autour de son cou, lui faisant un bisou esquimau.

"Peu importe ce que tu porteras, je craquerais toujours ..."

Je l'embrassai rapidement en souriant.

"C'est d'accord, on va te trouver une tenue. Il n'y a pas de raison que je sois en tenue de soirée alors que toi non... Tu me fais confiance ? Je sens que cette soirée va être vraiment exceptionnelle ..."

Je lâchais, entrelaçant de nouveau mes doigts aux siens. N'avoir aucun contact avec lui m'était impossible, aussi, je me demandais comment j'allais faire pour séparer une nouvelle fois de lui cette nuit et pire, le jour où il devrait partir en mission. Pourquoi fallait-il que ce soit si compliqué ... Je chassais de nouveau ces pensées de ma tête, c'était notre journée en tête à tête, pas besoin de me plomber le moral avec tout ça. Pour le moment, j'étais avec lui et c'était le principal. Je scrutais donc les vitrines, recherchant maintenant la perle rare pour mon chéri. Je trouvais une boutique qui me semblait plutôt sympathique. En tout cas, j'espérais que les vendeuses n'étaient pas aussi entreprenantes que celle de la boutique de robes ... Et si c'était des vendeurs, pareil ...

Je ne demandais même pas l'avis de Nicolas et entrai dans le magasin en l'entrainant avec moi. Il me faisait confiance donc je choisissais. J'avais déjà une idée en tête, je voulais rester dans le simple mais tout en lui laissant son côté séducteur, après tout, il ne serait rien qu'à moi ce soir donc autant sortir le grand jeu autant pour moi que pour lui. Je me souvenais qu'il m'avait dit que la surprise se passait à l'extérieur donc même si j'avais décidé de rester collée à lui toute la soirée, il lui faudrait tout de même une veste également. Je lui demandai sa taille de vêtements et m'embarquai dans les rayons. Je trouvais un jean noir simple mais vraiment très beau, sûrement moulant, mais il serait certainement bien dedans. Je passai ensuite dans le rayon des chemises, en trouvant une bleue nuit, de la même couleur que ma robe et en saisit une pourpre que je trouvais jolie aussi. Je me mis ensuite en quête d'une veste et en trouvai une noire, parfaite. En chaussure je trouvais des mocassins noirs plutôt classes. J'allais donner le tout à mon homme lorsque je vis un T-shirt à manches longues, col V, bleu foncé, que je pris immédiatement sans même réfléchir. Il pourrait peut être lui aller aussi avec la veste. Enfin si ce n'était pas le cas, rien ne m'empêchait de le lui offrir comme ça pour qu'il puisse le mettre à l'occasion.

Je revenais enfin vers lui, lui mettant les vêtements dans les bras, le prenant par le bras pour qu'il aille à son tour en cabine.

"Voilà maintenant tu m'essaies tout ça et tu me montres ce que ça donne !"

J'avais vraiment hâte de le voir avec ces vêtements, mais attendait patiemment derrière le rideau.

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Je me sentais soulager d’être sortis de cette boutique. J’avais vraiment eu peur de la perdre à cause de cette pimbêche. Je n’aurais jamais pu arriver à m’en remettre si elle était partie en live, mais elle ne m’en voulait pas. Elle savait quand même que j’étais là pour elle et simplement pour elle. Du coup, elle avait juste rendu la monnaie de sa pièce à l’autre en m’embrassant l’air de dire il est à moi. Si possessive que c’était mignon. Elle avait le droit de toute façon, car moi même je n’aimais pas trop que d’autres hommes l’approche. Donc je comprenais très bien qu’elle ait moyennement appréciée qu’une autre femme se rapproche trop de moi.

En la voyant sourire, je me disais que si elle se faisait belle, moi aussi je pourrais changer de vêtement pour être sur mon trente et un. Je n’étais pas forcément très shopping quand ça me concernait ne sachant pas quoi choisir. Je n’étais pas sûr d’avoir de bon goût qui plus est donc je lui dis que c’était d’accord à partir du moment où c’était elle qui choisissait ce que je porterais de ce fait elle aimerait forcément ce que je mettrais. Je rigolais en l’entendant. Elle me faisait toujours autant ne craquer rien que par une phrase, si mignonne.

Je te fais confiance mon ange, tu es la mieux placé pour me trouver les vêtements appropriés. Je sais qu’ils seront sublimes. Cette soirée va être en effet la meilleure de toute ta vie ma chérie. Je ferais tout pour.

Je l’embrassais à mon tour avant de la prendre dans mes bras et de la câliner quelques minutes. Je l’aimais tellement que par moment j’avais besoin de ce genre de gestes afin de m’apaiser. Je reprenais sa main dans la mienne et avançais dans les rues afin de trouver une boutique pour moi. J’aimais bien tout type de vêtement, mais je pense que le mieux c’était de ne pas trop en faire. J’étais mieux avec du classique, pantalon, chemise et veste peut-être. Les trucs bariolés et tout ce n’était vraiment pas mon truc du tout. Je me demandais ce qu’elle allait bien pouvoir choisir. En tout cas, être avec elle me faisait vraiment un bien fou. Je regrettais cependant le fait que l’on doive un moment où à un autre se quitter. La séparation était toujours difficile. Déjà une nuit ça avait été dure alors quand j’allais partir en mission j’allais péter un câble et m’inquiéter plus que de raison pour elle.

Je devais rester concentrer. Elle s’en sortirait je l’entraînais justement pour ça. Elle me sortit de mes pensées en me tirant vers une boutique qui avait attirée son attention. Je me laissais faire et lui donnait ma taille avant de la voir disparaître dans les rayons. Elle me faisait rire. Elle avait l’air tellement heureuse de pouvoir m’habiller à sa convenance. En même temps, c’était mieux vu que c’était pour elle cette soirée. J’espérais juste qu’elle resterait dans mon style de vêtement discret, et facile à porter. Je n’avais pas envie de me prendre trop la tête avec une cravate ou un nœud papillon donc j’espérais qu’elle laisserait tomber cet accessoire pas forcément utile. Elle me ramena plusieurs habits différents et ils étaient tous très beaux. Je pense que j'aurais un peu de mal à choisir honnêtement.

C’était mes couleurs favoris en plus donc durs. Je les pris et me laissait entraîner jusqu’à la cabine par le bras avant de passer derrière le rideau, Elsa impatiente de l’autre côté. Elle me faisait rire. Tout d’bord j’essayais, le pantalon avec la chemise pourpre et la veste. Ensuite, ce fut au tour de la chemise bleue nuit, et le T-shirt foncé en dernier. Les mocassins étaient à la bonne taille. Je pensais qu’ils seraient un peu petits mais ça allait finalement. Je lui montrais donc les trois ensembles et rougit à chaque fois gêné de son regard si intense sur moi. Je ne m’étais jamais senti aussi désiré. Car oui c’était du désir, même si elle était encore innocente, je lui faisais envie comme ça et ça se voyait comme au milieu du visage. Une fois l’essayage terminé je remis mes premiers habits et posait les autres sur un ceinture et en hauteur afin de voir avec elle.

Honnêtement ce ne serait que de moi je prendrais tout, mais il faut bien choisir alors à ton avis je prends quoi ? Qu’est ce qui m’allait le mieux ? Bleu ou pourpre ? La bleue me parait mieux et je serrais assortis à toi ma chérie. Par contre j’ai flashé sur le Thsirt il est vraiment trop beau…

J'oubliai rapidement le petit incident avec la vendeuse qui n'avait en fait aucune importance puisque Nicolas n'en avait rien à faire de cette femme, il s'était senti tellement mal que je ne pouvais pas lui en vouloir, il n'avait rien fait après tout et je ne voulais pas que l'on se dispute lors de cette journée plus que parfaite surtout à cause de cette femme sans intérêt à nos yeux. Ce qui comptait c'était nous et rien que nous. Je lançai une parole sur le fait qu'il voudrait peut être une nouvelle tenue lui aussi pour la soirée, curieuse de le voir dans d'autres vêtements que sa tenue de gardien, même s'il était beau dans celle-ci. Il approuvait à la seule condition que je choisisse moi-même les vêtements et bien sûr j'acceptai, toute excitée à cette idée. Après tout, une femme qui choisissait des vêtements pour son homme, cela devait certainement se faire dans les couples normaux. En tout cas, je lui disais que quoiqu'il porterait, il me ferait toujours craquer, cela ne pouvait pas en être autrement. Je l'embrassai rapidement, enroulant mes bras autour de son cou. Il me répondit qu'il me faisait entièrement confiance quand aux choix de ses vêtements et qu'il ferait tout pour que cette soirée soit la plus belle de ma vie. Elle le serait forcément tant qu'il était là avec moi. Suite à cela, il m'embrassa également, me prenant dans ses bras pour une étreinte de quelques minutes durant laquelle je profitais pour reposer ma tête sur son torse.

Je choisissais ensuite une boutique pour homme dans laquelle je m'entreprenais à trouver de beaux vêtements pour mon homme. J'optais donc pour deux chemises de couleurs différentes, un T-Shirt dans lequel il serait sûrement trop sexy, un pantalon noir et des chaussures de ville. Je lui mettais tout ceci dans les bras en l'entrainant vers les cabines d'essayage. J'étais impatiente derrière le rideau, faisant les cents pas en attendant qu'il ne me montre les tenues. Lorsqu'il sortit de la cabine la première fois, j'eus l'impression de voir une apparition, il avait d'abord enfilé la chemise pourpre avec la veste, il était juste beau comme un dieu ... Je le dévorai des yeux. Vraiment, qu'est ce que j'avais fait pour mériter un homme qui était aussi beau de l'intérieur que de l'extérieur. J'étais la femme la plus chanceuse de tous les mondes réunis. Il me plaisait à un tel point que lorsqu'il repartit dans la cabine pour enfiler la deuxième chemise, j'avais envie de l'y rejoindre pour voir ce qu'il y avait sous cette couche de vêtements. Je m'empourprais à cette pensée, tandis qu'il sortir de la cabine pour la deuxième fois pour m'éblouir un peu plus. J'avais déjà fait mon choix là, mais je me contentais de le regarder avec envie sans rien dire, le laissant repartir pour enfiler le T-shirt sur lequel je portais énormément d'espoir et sincèrement je n'avais pas tords car il lui allait comme un gant, mettant en valeur sa carrure bien dessinée, et je ne vous parle pas du pantalon ... Je ne pus que faire un commentaire.

"Je suis vraiment chanceuse d'avoir rendez-vous avec un homme aussi magnifique..."

Il disparut encore quelques minutes pour me revenir vêtu de sa tenue de gardien. Apparemment tous les articles lui plaisait et il me demandait de choisir. Mais il avait une préférence pour la bleue, ce qui était parfait puisque c'était également mon choix, elle serait assortie à ma robe. Le T-shirt semblait lui plaire autant qu'à moi. Je souris, le prenant par la taille.

"Tu étais superbe dans toutes les tenues, mais je trouve aussi que la chemise bleue sortait du lot donc je vais choisir celle là. Concernant le T-shirt il est hors de question que l'on ressorte de cette boutique sans lui, j'aimerais t'en faire cadeau, tu me fais tellement craquer dedans..."

Je lui déposai un baiser dans le cou, il n'avait pas intérêt à refuser parce que j'étais vraiment décidée à lui faire ce cadeau. Je me détachais de lui pour lui prendre les mains afin de les caresser doucement.

"Bon, je pense que nous avons ta tenue de soirée mon ange, tu veux encore regarder quelque chose ? On va être beau tous les deux tu ne penses pas ? Enfin, en tout cas, j'ai bien l'intention d'être aussi sublime que toi ce soir."

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Je me sentais tellement bien dans ses bras c’était vraiment génial. Mais il fallut que je la lâche afin de me faire entraîner dans le magasin qu’elle avait vu. Elle était partie assez vite fouiller dans les rayons me laissant tout seul dans l’entrée planter comme un piquet. Je souris amusée avant de me rapprocher du coin où je l’avais vu disparaître en dernier. Elle arriva comme une flèche les bras occupés d’un tas de vêtements que je devais tous essayer pour son bon plaisir. Je rigolais avant d’aller dans la cabine enfin de m’y faire emmener car à peine pris les vêtements de ses mains qu’elle me tirait comme une charrue jusqu’à la cabine.

J’y entrais sans tarder me disant que plus je tarderais plus ma chérie trépignerais d’impatience derrière le rideau et finirait par entrer sans attendre. Pas que ça me dérangerait, mais on sait jamais, elle pourrait arriver au moment ou je suis en sous-vêtements et ça pourrait être assez excitant…Je me giflais mentalement arrêtant de penser à des choses comme ça. Ma reine était pure et je devais donc me contrôler, car elle avait besoin de temps. Il ne faut jamais se précipiter pour ses choses là. Et on dit souvent que pour une femme c’est encore plus important que pour un homme. Sûrement parce qu’elles sont plus sensibles ?

Bref, je passais la première tenue et sortais voyant comment elle me dévorait des yeux. Je souris à son compliment, mais ne dis mot préférant me mordre la lèvre, pour ne pas faire d’allusions gênantes… Je retournais vite en cabine et essayait la seconde. Je finis par le T-shirt sur lequel j’avais craqué. Il était vraiment beau et la couleur me plaisait énormément. Je pense qu’elle avait remarqué qu’il me plaisait, mais je ne dis rien, ne voulant pas influencer son choix final pour le moment. Une fois tout essayé je remis ma tenue initiale et sorti avec tous les vêtements aux bras en la regardant. Je finis par lui avouer que j’adorais tout et que ce ne serait pas évident. Mais j’avais trouvé que la chemise bleue m’allait mieux. Je rajoutais adoré le T-shirt, mais ce n’était pas dans le but d’avoir un quelconque cadeau.

Après bien sûr que ça me faisait plaisir qu’elle veuille me l’offrir et je ne dis mot, ne pouvant pas la contrarier. Je savais que ça lui faisait plaisir alors je me sentirais mal de la contredire et de refuser. Mais j’avais l’impression d’être comme les autres rapaces…Je respirais doucement et repris mes esprits. Je n’étais pas comme eux, je ne voulais pas de son argent, je voulais simplement son amour. Elle choisit également la chemise bleue elle aussi donc ce serait officiellement ma tenue de ce soir. Le T-shirt serait compris dans l’achat, mais si c’était vraiment ce qu’elle voulait soit. Je comprends tout à fait qu’elle veuille me gâter car je veux faire pareil pour elle. J’espère simplement qu’elle ne le fera pas trop souvent sinon je vais me sentir gêné à force, je n’ai pas les mêmes moyens financiers qu’elle…

Elle vint m’embrasser dans le cou avant de prendre mes mains vu que j’avais posé les vêtements sur le banc de la cabine. Je lui souris.

Une bien belle tenue choisis par les soins de ma chérie. Je ne peux pas être plus aux anges. Porter cette tenue sera un plaisir mon ange. Après non, je n’ai rien vu de spécial, et j’aimerais éviter les cravates ou nœud papillon je ne suis pas à l’aise avec ça au cou, mais si tu y tiens vraiment je veux bien faire un effort juste pour toi Elsa. Je t’aime et je ferais vraiment n’importe quoi pour toi soit en certaine.

Je l’embrassais de nouveau l’entraînant avec moi dans la cabine, mais simplement pour avoir un peu d’intimité. Je posais ensuite mon front contre le sien en rigolant.

Alors c’est bon on a tout ce qu’il nous faut ? On retourne au château pour se changer et place à ma petite soirée surprise ça te va le programme ?

Je lui caressais la joue puis le cou avant de l’embrasser de nouveau tendrement. Je ne pouvais pas dire que je n’éprouvais pas de désir, mais on va dire que là, c’était avant tout de l’amour tendre et de l’affection que je voulais lui apporter.

Et ne t’inquiètes, pas à la fin de la soirée je te prouverais que ta robe est en effet la plus simple à enlever ~.

Je vis sa tête et rigolais avant de lui déposer un autre baiser sur le front.

Je plaisante mon ange, ne t’inquiètes pas je ne ferais jamais une chose que tu ne désires pas. Allez je t’embête plus allons au château.

Je sortis de la cabine et la pris par la main passant par la caisse. Une fois le tout payé, on sortait de la boutique et nous dirigions vers le château.

Je le trouvais superbe dans toutes les tenues, mais j'aimais un peu moins la chemise pourpre. Par contre le T-shirt ... Mieux vaut ne pas trop m'étaler sur mes pensées actuelles. Je le complimentais d'ailleurs à ce sujet, le dévorant des yeux tellement il me plaisait. Mon attirance pour lui était indéniable, j'avais tellement envie de le rejoindre dans la cabine, mais je n'en fis rien, restant raisonnable. Lorsqu'il fut rhabillé et qu'il me demanda mon avis, je lui fis donc part de mon choix, la chemise bleue. Je lui disais également que je tenais à lui offrir le T-shirt et à mon grand bonheur, il ne refusa pas. Je m'avançais donc vers lui pour l'embrasser dans le cou et lui prendre doucement les mains. Il me fit part du fait qu'il aimait la tenue que j'avais choisie pour lui et je souris, tellement contente qu'il l'aime. Il n'était pas fan des accessoires style cravate ou nœud papillon et cela tombait bien parce que moi non plus, je préférais qu'il reste simple, une chemise et une veste suffisait amplement. Il me fit une belle déclaration à la suite.

"Pas de besoin de cravate, ta tenue est parfaite comme ça mon ange. Je t'aime tellement moi aussi."

Il m'embrassa ensuite, m'entrainant avec lui dans la cabine, mais c'est qu'il copiait mes méthodes ? Rien qu'en pensant à ce qu'il avait fait dans l'autre boutique, j'eus les joues en feu. Son front vint doucement à la rencontre du mien, mon homme était vraiment rayonnant à cet instant et je ne pouvais qu'en être heureuse. Il semblait également passer une bonne journée tout comme moi. Je souris de plus belle lorsqu'il m'annonça la suite du programme, c'est à dire nous préparer pour la surprise. Je devais avoir des étoiles dans les yeux à cet instant.

"Oui, il est parfait ton programme mon coeur, je suis impatiente de voir ce que tu m'as préparé, je suis certaine que ce sera fabuleux comme toujours quand ça vient de toi."

Il passa doucement sa main sur ma joue, puis sur mon cou, son contact me faisant doucement frissonner tandis qu'il me donnait un nouveau baiser tendre que je lui rendis avec autant d'amour. Une fois le baiser terminé, je plongeais mon regard dans le sien, un regard empli d'amour, tout en lui souriant doucement. Ses paroles me donnèrent un vrai coup de chaud, m'empourprant de plus belle. M'enlever ma robe à la fin de la soirée ... Pourquoi fallait-il me dise ceci dans une cabine d'essayage pour la deuxième fois de la journée. Je me demandais s'il se rendait bien compte à quel point c'était excitant... Il devait pourtant voir l'étincelle de désir qui brûlait en moi à cet instant. Pourquoi fallait-il que je sois si raisonnable... Je me mordais la lèvre pour ne pas succomber tandis qu'il se mit à rire, certainement en voyant mon expression, me déposant un doux baiser sur le front. Mon coeur battait vraiment très fort à cet instant, il me faisait éprouver des sentiments et des envies que je n'avais encore jamais ressentis jusqu'à maintenant. Il finit par me dire qu'il plaisantait et qu'il ne ferait rien que je ne désirais pas. Il pensait vraiment que je ne le désirais pas ? Pourtant c'était tout le contraire, surtout à cet instant. S'il savait à quel point ... Je me demandais s'il fallait que je lui dise, mais il risquait d'en avoir envie aussi de son coté et je ne savais pas si j'avais pour le moment le cran d'aller jusque là. Je comprenais vraiment maintenant ce qu'il voulait dire lorsqu'il refoulait ses envies.

Sans même me laisser le temps de réfléchir un peu plus à ce que j'allais lui dire, il me sortit de la cabine, m'entrainant avec lui en me prenant la main. Nous passâmes en caisse afin de régler nos achats, j'étais vraiment contente de lui faire ce cadeau, lui qui me faisait tant de surprises. Une fois sortis de la boutique, toujours les doigts entrelacés à ceux de mon homme, je prenais un bon bol d'air frais histoire de calmer un peu mes ardeurs. Ses paroles me trottaient encore pas mal dans la tête. Nous marchions doucement vers le château pour nous préparer. J'essayais de penser à autre chose et discuter un peu avec ma moitié.

"J'ai passé une super journée mon coeur, merci encore pour tout ceci. La meilleure journée de ma vie et je suis certaine que la soirée ne sera que plus belle. Et j'espère te plaire encore plus avec ma tenue de ce soir."

Je lui souris, repensant à tout ce que j'avais prévu pour être la plus belle possible pour lui. Je ne doutais pas une seconde que je lui plairais, c'était certain. Nous étions maintenant arrivé dans une rue calme et déserte et je décidai de m'arrêter là pour discuter un peu. Je m'étais mise en tête qu'il pensait que le fait que je voulais prendre mon temps voulait dire que je ne voulais pas de lui, donc je souhaitais éclaircir les choses. Je l'entrainais dans un coin à l'abri des regards pour ôter ma capuche, gardant une main dans la sienne. Je lui caressais doucement la joue en lui souriant.

"Je voudrais te parler de quelque chose ... Concernant ce que tu as dit dans la cabine ... Tu m'as dit que tu ne voulais pas faire quelque chose que je ne désirais pas. Et je voulais que tu saches qu'en fait c'est tout le contraire, j'y pense sincèrement, tu m'as même fait beaucoup envie deux fois aujourd'hui ... Je ne veux pas que tu penses que je ne veux pas de toi."

Je l'embrassais doucement sur les lèvres ensuite, le regardant amoureusement quelques minutes lorsque je décollais mes lèvres des siennes. Je me rendis compte que nous n'étions plus si loin du château.

"Je pense que tu vas encore devoir me porter pour qu'on puisse rejoindre ma chambre en toute discrétion."

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J’adorais comment elle me regardait à cet instant. Son regard intense et désireux n’était que pour moi. Je me sentais unique en mon genre et j’aurais été capable de n’importe quoi pour qu’elle me regarde toujours comme ça. Je me sentais vraiment aimé pour ce que j’étais et pas par mes actes. Certes, ils comptaient, mais elle me voyait aussi pour l’homme que j’étais et le bonheur que je lui apportais. J’étais heureux d’être celui qu’elle avait choisi parmi tant d’autres. Etant reine elle avait quand même l’embarras du choix niveau prétendants. Ils n’étaient d’ailleurs pas tous aussi profiteurs. Certains sortaient quand même du lot, mais elle n’avait que faire du rang, ce qu’elle voulait c’était le véritable amour et j’espérais que ce serait avec moi et nulle autre qu’elle le trouverait. En tout cas, moi c’était fait je l’avais trouvé et aucune autre femme qu’elle pourrait combler mon cœur à présent. Elle me l’avait volé et ce pour l’éternité.

Je souris en l’entendant me dire que ce n’était pas obligé la cravate ou le nœud. Tant mieux d’ailleurs cela m’enlevais un poids. Cela serrait trop le cou. Je l’adorais vraiment quand elle me rappelait qu’elle m’aimait aussi souvent. C’était si adorable. Et je ne me lassais pas de l’entendre me le dire. Pour ça que je lui disais assez souvent aussi d’ailleurs, car elle devait ressentir la même chose. Je l’entraînais à ma suite dans la cabine afin d’avoir de nouveau un peu d’intimité et posais mon front contre le sien après l’avoir embrassé amoureusement. Je lui fis part de la suite du programme et elle avait l’air assez pour apparemment. Je souris.

J’espère bien que tu vas aimer ma chérie. Ce sera vraiment une super soirée à n’en pas douter.

Je ne savais pas si elle appréciait les aurores boréales, mais je pense que oui. Après tout on en voyait pas tous les jours et c’était vraiment magnifique comme phénomène à voir au moins une fois dans sa vie. Elle vivait dans un monde plus hivernal quand même donc je ne serais pas surpris qu’elle en ait déjà vu. Cependant, vu qu’elle ne sortait pas beaucoup durant son enfance c’était possible aussi que ce soit sa première ce soir. J’avoue qu’être celui qui lui ferait découvrir ça, me remplirait de fierté, mais pour le moment je n’étais sûr de rien. Et je ne pouvais pas poser la question sinon elle allait faire le rapprochement. Je lui demanderais une fois devant le fait accompli et pas avant.

Par la suite, je la touchais subrepticement au niveau de la joue puis du coup avant de l’embrasser une nouvelle fois et de commencer à la taquiner. Je faisais genre que j’étais sérieux, mais je finis par sourire et rire amusée de sa réaction. Elle était vraiment très rouge tout d’un coup, et cela permettait de lui montrer à quel point il est dur pour moi de me retenir par moment. Je savais qu’elle désirait plus, mais quelque part, je pense qu’elle n’était pas encore prête à franchir le pas. Je voulais simplement lui faire prendre conscience de ça, mon intention n’était en rien méchante ou moqueuse. La preuve je lui embrassais le front pour finir et me faire pardonner.

Je l’entraînais ensuite en dehors de la cabine direction la caisse où elle paya les achats. On sortit ensuite à l’air libre pour se diriger vers le château afin de se préparer pour notre soirée en amoureux. Honnêtement, c’était bel et bien la première fois que je ferais ça. Passé une soirée en amoureux, je n’avais encore jamais fait. Je ne me préoccupais pas vraiment non plus de ce que les femmes voulait jusqu’à maintenant. Mais depuis que je l’avais rencontré j’avais découvert un moi romantique capable de toutes les surprises les plus folles pour faire plaisir à ma belle et je n’allais pas en rester à celle là. J’aimais la surprendre et la rendre heureuse alors ce ne serait pas la dernière fois que cela se produirait bien au contraire. Ce serait le début d’une longue série.

Moi aussi mon ange. C’était une très belle journée, et tu risques d’apprécier encore plus la soirée ma chérie. Et il ne fait aucun doute que tu vas réussir sans mal à me séduire avec ta tenue elle est vraiment magnifique et j’étais déjà scotché dans le magasin donc ça ne peut pas en être autrement.

On finit par s’arrêter dans une rue déserte au bon vouloir d’Elsa qui avait l’air préoccupée. Elle me caressa la joue et commença à s’exprimer. Je compris tout de suite de quoi il s’agissait dès les premiers mots.

Je le sais mon amour. Mais tu n’es pas prête. Il est encore tôt on a besoin de davantage de temps pour se connaître. Mais je l’ai vu dans ton regard tout à l’heure, ce désir dont tu parles. Je suis conscient de la chose ne t’en fais pas.

On s’embrassait tendrement avant qu’elle ne parle d’escalader à nouveau les murs de son château. Je souriais et la pris sur mon dos afin d’accélérer le pas et de grimper jusqu’à sa chambre. On fut à notre destination une demi-heure plus tard.

Tu te changes et je me change ensuite ? Est-ce que je peux prendre une douche ? Toute cette escalade et tout ça m’a fait transpirer, je ne voudrais pas sentir la sueur pour notre première soirée en tête à tête…

Une fois sortie de la boutique dans laquelle j’avais de nouveau eu un sacré coup de chaud dans les cabines, je fis part à mon amoureux que j’avais vraiment passé une excellente journée, histoire de me sortir mes pensées un peu déplacées de la tête. J’espérais vraiment lui plaire pour cette soirée, être à son goût entièrement, la coiffure et la tenue comprises. Toujours aussi gentil, il me répondit que je l’avais déjà scotché avec la robe dans la boutique. Je ne pus qu’en être fière et sourire. Plaire autant à quelqu’un, surtout à Nicolas, me faisait du bien et me donnait confiance en moi. J’allais vraiment me surpasser pour qu’il reste bouche bée en me voyant. Je profitais ensuite d’une rue déserte pour le rassurer quant au fait qu’en effet, j’éprouvais un certain désir pour lui, qu’il ne devait pas s’en faire, lui seul était capable de me faire penser à de telles choses et je devais avouer que cela ne me déplaisait pas. Je ne pus que sourire à sa réponse, il était si patient et si compréhensif avec moi et rien que pour cela, je l’aimais encore un peu plus. Je l’embrassais ensuite avec tendresse comme pour le remercier d’être tout simplement lui, de tout simplement faire battre mon cœur à un rythme inhabituelle tellement j’étais bien avec lui.

Il me prit ensuite sur son dos pour pouvoir me ramener dans ma chambre en toute discrétion afin d’éviter la garde royale et toute autre personne. Je profitais du chemin pour le câliner, lui soufflant plusieurs fois que je l’aimais à l’oreille, ce qui me faisait sourire, en sachant que j’étais certaine que lui-même souriait sous sa capuche. Moi qui avais encore le vertige la veille, à cet instant, ce n’était plus le cas, j’avais une confiance aveugle envers lui, sachant qu’il ne me lâcherait jamais, au sens propre comme au figuré. Cette relation pourtant naissante était vraiment des plus fortes. Je lui vouais un amour sans limite, ne voyant que lui dans mon avenir. L’avenir … J’appréhendais un peu de savoir ce qu’il nous réservait d’ailleurs cet avenir, s’il serait bon ou mauvais selon les évènements actuels. Ne méritions pas un peu de bonheur avec tout ce que nous faisions pour les autres ? De retour dans ma chambre, Nicolas proposa que je me change avant lui, me demandant s’il pouvait prendre une douche.

« Bien sûr que tu peux, je te préparerai tout ce dont tu as besoin. »

Enlevant ma capuche, je m’accordais un instant câlin en l’enlaçant doucement pour ressentir ce sentiment de sécurité que je trouvais toujours dans ses bras. Je savais que rien que le temps que l’on serait séparé pour se changer, il allait me manquer. J’avais ce sentiment de perdre une partie de moi dès que je ne l’avais pas dans mon champ de vision. Lui déposant un baiser dans le cou puis sur ses lèvres, je me reculai ensuite, l’air taquin.

« Je vais me changer, prépares-toi à être ébloui mon ange ! Promis je fais au plus vite pour te revenir.»

Toujours de manière taquine, je revenais dans ses bras, faisant une moue qui voulait dire que je n’avais pas envie de le quitter même pour quelques minutes, lui déposant une ribambelle de baisers dans le cou. Je me séparai de lui de nouveau à contre cœur.

« Désolée, je pense que je ne peux plus me passer de toi... Cette fois, j’y vais mon cœur.»

Je lui souris avant de prendre le sac contenant mes vêtements, passant rapidement dans mon armoire à chaussures afin de prendre des escarpins bleus nuit, se mariant parfaitement avec la couleur de la robe. J’entrais ensuite dans la salle de bain afin de retirer ma tenue marron et dénouer le chignon que je m’étais fait le matin même, mes cheveux tombant en cascade ondulée dans mon dos. C’était parfait, j’allais simplement les peigner et les laisser détachés, l’effet ondulé était assez joli. J’enfilai donc ma robe bustier, mais sans la veste pour le moment, il faisait plutôt chaud dans ma chambre et je n’avais pas à cacher ma marque de cœur devant Nicolas. Je me coiffais soigneusement, ramenant ma chevelure ondulée sur mon épaule gauche, je les laissais rarement détachés, mais c’était une occasion particulière cette soirée. Je faisais une retouche maquillage légère, je n’aimais pas en faire trop. Mon pendentif brillait à mon cou, allant parfaitement avec la robe bleue nuit. J’enfilai ensuite mes escarpins et prépara tout ce dont Nicolas aurait besoin pour prendre sa douche.

Inspirant profondément, souriante comme jamais je sortis de la salle de bain pour retrouver mon homme, un peu excitée et stressée pour le verdict sur ce qu’il penserait de moi.

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