Cette nuit j’avais beaucoup réfléchis. Autant dire que je n’avais pas dormi des masses au final. J’avais essayé de me consacrer sur l’entraînement qui aurait lieu aujourd’hui, mais je n’y étais pas arrivé. Elsa occupait chacune de mes pensées. J’étais vraiment heureux que mon identité soit découverte au final Je n’aurais jamais pensé que celle-ci le serait, mais il faut croire que ce n’était pas si horrible que ça. Notre relation avait évolué en amitié puis en amour avant même que je ne prenne réellement conscience de mes sentiments. C’était donc pour ça que j’avais envie de la protéger à ce point et être le seul auquel elle montre ce sourire si beau qui la caractérise.

Bon du coup, vu que je n’avais pas dormi, j’en avais profité pour donner de nouvelles directives aux gardiens devant protéger la ville. Je leur avais donné de nouvelles gardes, et ils devaient toujours être par deux afin de ne pas avoir de soucis et de ne pas se retrouver acculés. Ils étaient encore pour la plupart novices donc je n’avais pas besoin de problèmes à gérer. L’entraînement d’Elsa me prendrait ma journée et elle était ma priorité autrement dit le reste je m’en fichais royalement donc s’il y avait le moindre problème celui qui serait en cause prendrait cher…

En attendant je me demandais encore comment commencer ma journée. Le soleil commençait doucement à se lever pour faire place à l’aube. Les rayons du soleil annoncèrent les premières chaleurs matinales tandis que je réfléchissais encore à la façon de procéder. Je ne savais pas ce qui était mieux entre l’attendre sur la place comme la veille ou aller la réveiller. Sauf que si je prenais la seconde option pas dit qu’on descende tout de suite s’entraîner. On allait passer un moment à se câliner sûrement parce qu’elle m’avait manqué comme l’inverse. Pendant une bonne vingtaine de minutes je pesais le pour et le contre et me dit que finalement, je n’allais pas me faire prier pour avoir un petit moment d’intimité avec ma chérie.

J’escaladais les toits comme à mon habitude et sautais sur la façade du château. Je me repérais afin de voir sa fenêtre et une fois localisée je commençais l’ascension. Je mis environ un quart d’heure tout en évitant d’être repéré par les gardes royaux. Ils étaient vraiment nuls d’ailleurs, heureusement que j’étais là parce que si on comptait sur eux pour sauver ma princesse elle allait vite rendre l’arme à gauche…Je soupirais avant de crocheter la serrure de la fenêtre et d’entrer discrètement. Je marchais sur la pointe des pieds et tel un fantôme je me rapprochais de ma douce qui était dans son lit bien au chaud sous la couette. Elle était belle quand elle dormait c’était indubitable.

Je m’asseyais doucement sur le lit et caressait sa joue. Voyant que la marmotte n’avait pas vraiment envie de se réveiller, je décidais d’employer les grands moyens et je l’embrassais langoureusement. Quand je sentis une réponse je compris qu’elle était bien réveillée cette fois ~.

Alors comme ça tu veux piquer le rôle de la belle aux bois dormant qu’il te faut un baiser pour te réveiller ?

Je rigolais tandis que je l’embrassais une nouvelle fois m’allongeant contre elle dans le lit. Je lui mis une mèche de cheveux derrière l’oreille.

Bien dormi mon amour ? Tu m’as manqué…

Je la pris dans mes bras et commençait à la câliner tendrement pour qu’elle termine de se réveiller de la façon la plus agréable possible. Ça va quand même je pense qu’elle n’avait rien à dire niveau réveil, j’avais été assez doux. Je verrais bien ce qu’elle me dirait par la suite. Voir si je ferais tout les jours comme ça ou non ça dépendra d’elle.

Je pense que le réveil avait été nickel pour ma princesse qui se laissait aller à notre baiser sans rechigner. Elle ajouta même très vite sa langue à la mienne à on approfondissait doucement le baiser avant de décoller nos lèvres. Je souriais quand elle ouvrit finalement les yeux. Apparemment, sa surprise lui avait bien plus, j’étais content. Au moins, j’avais fait un bon choix contrairement à ce que j’aurais pu croire. Comment j’avais pu douter du fait qu’elle n’aimerait pas être réveillée de la sorte ? En fait, c’était bien le seul moment où je ne la connaissais pas. Le réveil, elle aurait pu être grincheuse et m’envoyer bouler, mais non elle restait douce et avenante en tout temps c’était vraiment génial. J’aimais ce sourire qu’elle me faisait à chaque fois pour me rendre le mien. Si beau que je pourrais le contempler indéfiniment. Je lui fis un commentaire qui était une petite blague pour la faire rire et à mon grand soulagement je n’avais pas encore perdu mon sens de l’humour vu le rire cristallin qui sortit de ses douces lèvres.

On s’en fiche de la belle aux bois dormant et de son prince, chacun chez soi. Elle ne t’arrive pas à la cheville tu es bien trop belle. Et si tu veux des baisers encore et encore pas besoin de faire ta comédie princesse demande moi et je m’exécute votre altesse de mon cœur ~.

Je disais n’importe quoi, mais peu importe du moment que ça pouvait la faire rire. J’avais décidé après réflexion qu’aujourd’hui ce serait différent. On n’irait pas s’entraîner on ferait ce qu’elle voudrait faire. On irait se balader et autre pour qu’elle puisse faire comme si elle était une femme normale. Du shopping, et tous ces trucs. Je voulais que pour une journée elle puisse faire ce qu’elle voulait sans avoir à trop réfléchir au reste. Pour le moment je me contentais de l’embrasser une nouvelle fois m’allongeant tranquillement à côté d’elle. On avait le temps et personne ne viendrait interrompre ce petit moment vu qu’elle s’était enfermée.

Je lui fis part de mon manque envers sa présence avant de l’enlacer tendrement lui caressant le dos. Elle avait l’air vraiment sur un petit nuage, mais elle n’était pas la seule dans ce cas là. Je souris tandis qu’elle prit une nouvelle fois la parole. Je lui avais manqué aussi et cela me touchait, mais la suite me fit rire. La nouvelle clause du contrat de gardien qui n’a jamais vraiment existé sous forme papier contenait à présent une directive de la principale concernée. Un réveil matinal égal à celui-ci pour tous les jours jusqu’à ce que je veuille bien passer la nuit avec elle.

Une condition que je serais ravi d’appliquer à la lettre ma princesse. Pour ce qui est de dormir ensemble tu sais bien que c’est risqué. Je pense qu’on doit attendre encore un peu et quand on verra que vraiment personne n’a de soupçons alors je veux bien tenter le coup, ça marche ? Le marché te va ?

Je ne voulais pas la décevoir pour cette fois alors je lui donnais un réel espoir. Et si vraiment ça devenait compliqué tant pis j’accéderais quand même à sa demande. Je ne voulais pas que ça puisse entacher notre relation que je ne dorme pas un jour avec elle. Après peut-être que je pourrais essayer de voir pour faire ça genre une fois par semaine au départ. Pour ne pas que ce soit trop suspect. Je verrais bien de toute façon on avait encore le temps devant nous. Elle enlaça mon cou ce qui me fit revenir de mes songes et elle m’embrassa ce que j’eus tôt fait de répliquer. Elle nicha ensuite sa tête sur mon épaule pour rester coller à moi le plus possible. C’est dingue à quel point cette proximité pouvait me plaire alors que je n’étais pas du genre à vouloir être collant avec une femme.

Peut-être étais-ce juste parce que c’était le début ? J’avais de gros doutes. J’étais amoureux et ce pour la première fois donc il paraissait normal que je ne ressente pas les mêmes envies et désirs envers Elsa qu’envers mes précédentes conquêtes. Elle me ramena une fois de plus à mes pensées en me donnant une hypothèse quand au fait que j’étais aussi doux avec elle. Je souriais elle avait vraiment de la suite dans les idées, mais être humain me suffisait. Elle parla ensuite de l’entraînement et je souris en me disant qu’elle n’avait encore aucune idée de ce que je lui avais préparé.

Je n’ai rien d’un ange crois moi. Pour ce qui est de l’entraînement je ne t’ai pas dit, mais il est avorté. Aujourd’hui c’est ta journée on va faire ce que tu désires. Balade, shopping, tout ce que tu voudras du moment que ça te fait plaisir et que tu te sens femme et non reine.

Je lui caressais la joue.

Cela veux donc dite que l’on peut rester traîner au lit autant que tu le souhaites pour parler par exemple et quand tu te sentiras d’humeur à sortir je t’emmènerais où tu voudras. Le planning te tente mon amour ?

Je souriais et la pris une nouvelle fois dans mes bras.

Tu n’as pas à être désolée mon ange, je comprends tes envies, j’ai exactement les même mais je pense que c’est encore trop tôt. Il faut que l’on prenne le temps de vivre notre relation et après je l’envisagerais promis.

Je restais contre elle profitant de son contact. J’aimais bien ce changement chez moi de vouloir ce besoin inconditionnel d’avoir un contact avec elle, surtout qu’elle avait l’air de ressentir la même chose. Je me fichais du genre de contact, les doigts entrelacés dans les siens me suffisait, mais il fallait que je sente sa peau. Peut-être pour être sûr que tout ça était bien réel et que ce n’était pas mon imagination qui me jouais des tours.

Je n’vais pas éprouver un tel bonheur depuis que j’avais quitté ma famille à la cité des cloches alors ça me faisait tout drôle d’être de nouveau heureux comme ça. De pouvoir partager plus qu’un simple rapport papier avec quelqu’un c’était merveilleux. On pouvait parler de tout avec Elsa, elle écoutait prenant le temps pour ça et ensuite, donnait son avis sans arrière pensée exprimant au mieux ce qu’elle ressentait à chaque moment. Cette honnêteté était une des part que j’aimais le plus chez elle.

Comme je n’avais pas spécialement envie de ruiner l’instant avec ce fichu entraînement je le faisais passer à l’as pour la journée lui disant qu’on pourrait faire tout ce qu’elle voudrait aujourd’hui. C’était sa journée et elle déciderait de toutes les activités. J’avais prévu d’ailleurs des habits pour elle afin qu’elle passe inaperçu et qu’on puisse sortir ensemble aux yeux de tous. Certes elle devrait se déguiser, mais je pense que ça ne lui poserais pas de soucis si c’était pour être avec moi et profiter de la vie.

Je sentais qu’elle était toute excitée au vu de cette journée et tant mieux parce que c’était fait pour. Elle allait pouvoir s’en donner à cœur joie et personne ne pourrait l’en empêcher. Elle prit la parole et me fit sourire en parlant du programme qu’elle trouvait impeccable. Oui en effet elle serait toute la journée avec moi et rien que ça, ça lui suffisait. Elle était contente de pouvoir traîner encore un peu au lit voulant me connaître encore plus. Je n’eus même pas le temps de répliquer à la suite car elle m’embrassait déjà. Une fois ce délicieux baiser finit je pris la parole pour la rassurer.

Oui toute la journée rien qu’avec moi. Traîner au lit me va c’est vrai que j’aimerais en apprendre encore plus sur toi moi aussi. Et si ça te tiens vraiment à cœur le dîner soit. Pour ce qui est de la collante attitude ça ne me gène pas du tout bien au contraire je crois que je suis devenu complètement accro du moindre baiser ou câlin qui vient de toi.

Elle aborda de nouveau la question de l’ange et j’haussais les épaules.

Non je ne suis pas un ange, Elsa. Je suis juste un homme amoureux de toi. Quand on aime une personne il est normal d’être attentionnée envers celle-ci, doux et câlin. Et certaines de mes pensées ne sont pas vraiment faites pour un ange d’ailleurs…

Je détournais le regard conscient que parfois, il m’arrivait de penser vraiment comme un homme et d’avoir envie de plus que des baisers ou des câlins. Mais on avait tout notre temps et je patienterais. La première fois était la plus importante je ne voulais pas la lui gâcher j’attendrais qu’elle soit prête pour ça. Tandis que je pensais à ça je vis son sourire s’estomper d’un coup et je ne compris pas pourquoi. Elle vit que j’étais inquiet et m’expliqua donc son souci. C’est vrai je ne lui avais pas encore parlé de mon idée donc forcément elle pensait que la journée était râpée vu qu’elle ne pouvait pas sortir sans se faire repérer par tout le royaume. Son sourire revint, elle positivait en se disant qu’on pourrait rester ici à se faire des câlins. Je souriais ce serait quand même mieux si on pouvait faire plus de choses ayant toute la journée pour nous. Je prenais donc mon sac et fouillais à l’intérieur afin de trouver les habits que je voulais.

Les câlins ça ne me dérange pas, mais autant profiter de la journée pour faire d’autres choses aussi. J’ai justement là des habits pour te faire passer incognito.

Je sortis des habits de couleurs sombres dotés d’une capuche comme la mienne. C’était dans le même genre que mes habits mais dans les tons marron.

Je t’ai promis que je ferais tout pour que tu puisses vivre de façon normale. Bon se déguiser n’est pas forcément normal, mais on va dire que c’est un début pour amener la normalité.

Je déposais les vêtements au pied du lit tandis que je la prenais de nouveau dans mes bras.

Alors ? J’ai droit à une récompense pour ma petite surprise ?

Oui je restais taquine et séducteur ne rechignant jamais contre un nouveau baiser bien mérité qui plus est.

Elle ne releva pas quand je parlai de mes pensées n’étant pas celles d’un ange. Il ne valait mieux pas que l’on s’engage sur ce terrain là de toute façon ce serait assez glissant. Mais si j’avais évité à passe le sujet sensible c’était surtout parce qu’elle venait de penser qu’elle ne pourrait pas faire sa journée comme elle l’entendrait. Il est vrai que pour elle faire du shopping ou une simple balade revenait à faire un défilé devant tout son peuple. Sauf que là, j’avais prévu le coup afin qu’elle passe inaperçu. Si elle évitait de montrer son visage et changeait sa robe pour un costume plus sobre, personne ne portait son attention sur elle. Bon la tenue n’était certainement pas la plus belle de sa garde robe, mais c serait toujours ça de pris. Et un jour elle n’aurait plus besoin de se cacher, mais pour l’heure c’était préférable.

Je demandais une récompense pour mes efforts à lui faire une surprise qui n’avait pas été si mal. Elle était d’accord sur le fait que je méritais une récompense et elle me la donna assez rapidement me donnant un baiser bien plus profond et prononcé que tout les autres. Je resserrais un peu plus mon étreinte tout en répondant au baiser. Nos lèvres ne se décollèrent que pour respirer de nouveau par manque d’air. Là plus intense tu ne peux pas faire ce n’est pas humainement possible. Je repris mon souffle tranquillement tandis que je fermais les yeux deux minutes pour reprendre mes esprits et arriver à aligner deux phrases correctes pour parler.

Je souris d’abord en voyant sa gêne et me disait qu’elle n’avait certainement pas l’habitude de faire un truc pareil. Mais bon moi j’aimais bien ce genre de récompense ça me gênait pas. Elle pouvait même recommencer si elle voulait ~. Enfin bon pour le moment je la rassurais afin qu’elle ne se prenne pas trop la tête avec ça.

C’était très agréable Elsa tu me surprends toujours. Tu n’as pas à être gênée tu t’es très bien débrouillée je dois dire. Et tu ne dois pas non plus t’excuser c’est ton homme que tu embrasses pas un inconnu je te rappelle tandis que je lui fis un clin d’œil.

Je lui caressais le dos afin qu’elle se rassure et déposait ma tête sur la sienne faisant une bonne tête de plus qu’elle. Je pense qu’on devait maintenant réfléchir au programme de la journée. Savoir ce qu’elle voudrait faire et comment l’organiser afin qu’on puisse faire le plus de choses possible. Après tout on aurait pas mal de temps il fallait juste qu’on arrive à sortir du lit et vu comme c’était parti ma princesse allait faire la grasse mat. Je rigolais avant d’échapper à son étreinte et d’aller m’adosser au rebord de la fenêtre les bras croisés.

Bon je pense qu’on a assez traîné au lit pour le moment belle endormie si tu allais te doucher qu’on puisse sortir déjeuner ? Je dois avouer que j’ai terriblement faim.

Je détournais le regard quand mon estomac gargouilla. C’était décidément très professionnel bravo Nicolas… Je faisais vraiment pitié parfois. Je soupirais du fait que j’étais irrécupérable et attendit que ma belle soit prête. Elle mit une vingtaine de minutes à se préparer non sans s’être quand même plainte sur le fait qu’on avait pas tant traîné au lit que ça.

Tu verras quand on sera dehors tu ne te plaindras plus. On est réveillé alors autant en profiter pour faire pleins de choses différentes que tu veux faire depuis longtemps. D’ailleurs la tenue que je t’ai passée te va très bien.

Une fois qu’elle parut prête je la pris sur mon dos avant qu’elle n’ait eu le temps de se plaindre et sautais par la fenêtre sur l’un des toits environnants afin de l’amener jusqu’en ville ou on commencerait ensuite notre petit tour. Comme je ne savais pas vraiment ce qu’elle voulait faire en premier je m’arrêtais dans une ruelle et pris le temps de la déposer à terre pour ensuite lui demander son avis.

Alors on commence par quoi ? Shopping ? Balade ? Autre ? Sachant que je te réserve une petite surprise ce soir il faut bien remplir l’après-midi, mais pas trop non plus. C’est mieux si tu n’es pas trop fatiguée pour ce soir.

Après ce petit moment plus intense je décidais finalement d’écourter notre séjour au lit et de profiter du beau temps qui s’annonçait vraiment ensoleillé aujourd’hui. Je me relevais brusquement comme si une mouche m’avait piqué et je m’adossais au rebord de la fenêtre un sourire malicieux. Je ne préparais pas de mauvais coup, mais j’étais bien décidé à la faire bouger et le fait que je m’éloigne d’elle était le meilleur moyen pour ça. Elle l’avait dit elle-même la séparation ce n’était pas son truc. Certes je profitais de la situation, mais une fois dehors elle penserait vite à autre chose et notamment à la journée merveilleuse qu’elle allait passer.

Mon ventre gargouillait signe que je crevais la dalle, je détournais le regard rougissant et je l’entendis rire doucement derrière. Ce n’est pas grave je me ferais à l’idée que je venais de gâcher mon image. Elle essaya bien entendu de me faire les yeux doux, mais cela ne marchait pas. Je résistais tant bien que mal de la rejoindre pour un câlin. Ce n’était plus le moment pour cela et puis on aurait le temps de s’en faire durant la journée. De temps à autre comme ça simplement parce qu’on en aurait envie. Et personne ne s’en soucierait ne sachant pas qui nous étions du moins pas qui serait Elsa. Sortir avec une reine n’était pas évident, mais je n’allais pas me laisser abattre et je crois que je le lui avais bien fait comprendre. Il faudrait plus qu’une popularité de star pour m’empêcher d’avoir ma journée détente en présence de ma copine.

Elle finit par se lever s’étant fait une raison. Elle s’approcha pour m’embrasser brièvement avant de s’enfermer dans la salle de bain. Je souris, elle était mignonne. Je réfléchissais à ce que l’on pourrait donc faire en attendant qu’elle ait fini de se laver et de s’habiller. J’imaginais très bien la tenue sur elle. J’étais sûr que ça lui irais à ravir. On pourrait donc faire les magasins et manger à n’importe quel resto comme si de rien n’était c’était cool. Elsa m’arrachais à mes pensées en faisant grincer la porte et en arrivant devant moi sa tenue lui saillant à merveille. J’en étais persuadé, mais de la voir vraiment sur elle c’était encore mieux que dans mes pensées. J’avais quand même choisi en pensant à elle dedans. Et je me disais que le marron ne lui irait pas trop mal. De toute façon y avait pas énormément de choix non plus. Noir c’était non, elle n’allait pas à un enterrement. Les deux autres coloris étant verte ou rose ce n’était pas la peine niveau discrétion…

Enfin bref, je souriais à sa question, la prenant plutôt sur le dos pour lui faire comprendre que ma décision était prise.

N’espère pas manger dehors sera bien mieux j’ai déjà en tête notre escale d’ailleurs.

Je sautais ensuite et courait de toit en toit avant de finir par descendre dans une rue déserte pour la déposer doucement à terre. Je lui fis part qu’elle pouvait choisir de faire ce qu’elle désirait pour l’après-midi, mais de ne pas trop déborder sur la soirée, car j’avais une petite surprise pour elle. Elle avait l’air content de le savoir et me donna même un avant-goût de ma récompense comme elle le disait. Je souris contre ses lèvres en la sentant m’embrasser de nouveau. Elle avait pris soin de mettre sa capuche et m’avait même mis la mienne pour le baiser. Pour un peu plus d’intimité peut-être ? En tout cas c’était chou et je la laissais donc faire comme elle le souhaitait.

Je pris sa main et l’emmenais donc au fameux restaurant auquel je voulais l’amener. Je ne savais pas si ça allait la surprendre, mais on y mangeait très bien. Aussi bien qu’à l’auberge du glaçon. En fait il s’agissait d’un bateau aménagé en restaurant et quand j’arrivais au port je traversais les quais celui-ci étant tout au fond. J’avais entrelacé mes doigts à ceux d’Elsa et je marchais à côté d’elle l’entraînant doucement le temps qu’elle puisse voir quand même son peuple s’affairer à différentes tâches. Je me demandais ce qu’elle ferait si elle faisait parti de ceux-ci. Qu’aurait-elle choisi d’être si ce n’était pas reine ?

Une fois arrivé devant le bateau je m’inclinais devant.

Nous y sommes belle demoiselle ~.

Je souris avant de la faire passer devant la tenant par la taille en marchant sur la planche du bateau afin de ne pas tomber. On sait jamais j’avais vu son équilibre et parfois il était très précaire donc valait mieux être prévoyant. Une fois installé à une table que j’avais réservée au préalable, je lui posais une question qui me trottait dans la tête.

Que voudrais-tu faire comme métier j’entends si tu n’étais pas reine ? Tu aurais envie de quoi en particulier ?

J’espérais que ma surprise concernant le restaurant lui plairait. Il s’agissait d’un bateau aménagé pour ça et il était vraiment célèbre pour sa cuisine. J’avais du réserver une table pour être sur qu’on aurait une place pour manger ce midi. Il était tellement bondé et demander que ce n’était pas toujours facile quand on se ramenait à l’improviste, j’avais donc prévu le coup.

Ce qui me dérangeait, c’était que peut-être ça lui ranimerait quelques mauvais souvenirs. Comme la perte de ses parents. C’était un naufrage de bateau qui les lui avais pris et j’avais peur que ça ne lui gâches son moment. Je n’y avais même pas pensé sur le coup et je me trouvais vraiment débile de ne pas y avoir plus réfléchis. Comment j’avais pu faire abstraction d’un détail aussi important de sa vie ? J’espérais qu’elle me pardonnerait de cette indélicatesse de ma part.

Si ça se trouve je m’inquiétais pour rien et elle avait passer ce cap, mais je n’en étais pas sûr. Ses parents avaient été ses piliers pendant longtemps avant qu’elle ne les perdent de façon trop soudaine. Je doutais qu’elle ait fait le deuil aussi facilement. On ne se remet jamais vraiment d’une perte aussi importante. Même si c’est dans la logique des choses que les parents partent avant leurs enfants, partir trop tôt est une épreuve difficile et je le savais très bien ayant perdu mon père jeune aussi. Je pouvais comprendre son ressenti, ce petit bout d’elle qui ne serait jamais vraiment comblé à présent.

J’oubliais tout ça pour une seconde. Si je ne voulais pas qu’elle passe un mauvais moment alors je devrais lui faire oublier durant tout ce temps l’océan. J’allais discuter avec elle et la chouchouter comme jamais afin qu’elle ne puisse que profiter de cet instant. Déjà en passant sur les quais je la laissais regarder un peu tous les gens qui s’affairaient à divers tâches. Les marchands remplissant leur bateau de marchandises les poissonniers qui criaient à la mort qui voulait bien les entendre pour vendre leur poisson et pleins d’autres gens qui prenaient plaisir à faire leur métier. Elle devait vraiment avoir une vue différente là.

En effet les gens ne se retournaient pas à son passage, elle était incognito pour le moment et devait vraiment apprécier cette tranquillité nouvelle. Une fois arrivé devant le bateau que je voulais je m’inclinais pour faire passer la dame devant précisant que la belle demoiselle pouvait passer en premier. Pas de reine, pas de votre Altesse juste une belle femme des plus normales qui dinerait avec moi. J’avais promis de la traiter comme n’importe qui d’autre alors je le faisais restant tout de même galant et séducteur comme à mon habitude.

On s’installait à la table que j’avais don réserver. On était l’un en face et tout deux les yeux dans le menu ne sachant pas encore quoi prendre. Il y avait trop de choix et du coup j’étais un peu perplexe quand à ce que j’allais manger ce midi. Plusieurs choses me faisait envie c’était donc assez difficile de s’arrêter sur un seul truc. Tandis que je réfléchissais encore je posais une question à Elsa sur le fait qu’elle ferait quoi comme métier si elle n‘était pas reine. J’étais intéressé de savoir. Après tout, elle avait sûrement du réfléchir un peu à ce que serait sa vie si elle était normale et qu’elle n’avait pas d’obligations.

Je souris à sa réponse et m’exprimait à mon tour.

C’est vrai que ça t’rait bien. La pâtisserie je sais pas qui sait on aurait peut-être fini par tenir une pâtisserie à deux. J’étais sensé reprendre la boutique de mon père si elle n’avait pas brûlé. Mais d’un autre côté je ne serais pas là si ce n’était pas arrivé. Mais je t’apprendrais la pâtisserie si tu veux.

Je la regardais choisir pendant que je pensais au fait qu’elle n’avait pas du cuisiner souvent. On ne devait pas vraiment la laisser faire au château ayant surement des gens pour chaque tâche quotidienne. Je suis sure qu’elle aimerait cela pourtant c’était aussi pas mal de création la cuisine. Elle finit par me dire ce qu’elle avait choisi et je me décidais enfin à mon tour.

Je vais une aile de raie. Jamais goûter et ça m’intrigue. Servi avec des haricot verts et petite pommes de terres.

J’avais une faim de loup donc j’espérais que ce serait bon et copieux pour ne pas que je ressorte la faim au ventre. Pendant que le serveur n’était pas encore là, Elsa me posa une question par rapport à mon monde d’origine je souris.

La cité des cloches est un monde très dynamique. On y retrouve une grande cathédrale au centre. Là-bas il y a beaucoup de gens qui aime danser, et le cirque aussi qui passe assez souvent. Et oui je t’y emmènerais à l’occasion il n’y a pas de problème. Je te présenterais à ma famille je suis sûre qu’elles seront ravie de te connaître. Elles étaient persuadés qu’avec mon caractère de sacrifice pour les autres je ne trouverais jamais chaussure à mon pied. Comme quoi tout est possible.

Le serveur arriva pour prendre nos commandes et je lui dis tout ce que l’on prenait avant qu’il ne prenne congé.

Pour ce qui est de ma famille, j’ai ma mère et ma sœur. Elles sont vraiment trop curieuses parfois. En tout cas, elles sont vraiment géniales et je suis sûr que tu les aimeras.

J’aurais bien repris la pâtisserie, mais je n’aurais peut-être jamais rencontré Elsa du coup, alors même si ce n’était pas génial que mon père soit porté disparus ou peut-être même mort, j’étais content que ça se soit passé comme ça. Je serais passé à côté de mon âme sœur si je n’avais pas vécu ce moment pénible. Le destin même si je n’y ai jamais vraiment cru, peut-être qu’il avait vraiment joué sur notre rencontre. En tout cas le fait de savoir que je faisais de la pâtisserie rendait enjoué ma princesse. Elle avait l’air vraiment contente que je puisse lui apprendre et je pense qu’elle était aussi impatiente de goûter ce que je pourrais faire.

Oui je peux t’apprendre, ce n’est pas très compliqué selon ce que tu fais. Ma spécialité, j’en ai plusieurs en fait. Je fais très bien les milles feuilles, les opéras et tout ce qui est tarte aux fruits.

J’hésitais encore sur mon plat tandis qu’Elsa avait choisi. Pour ne pas perdre trop de temps je finis par me décider pour une aile de raie. Je ne mangeais pas beaucoup de poisson quand j’y pense et du coup je pouvais changer ça un peu. Et là j’allais forcément manger des produits frais ou alors c’était du foutage de gueule. Parce qu’on était à côté de la mer donc ce serait quand même dommage d’avoir des produits en boîte ou congelés quoi. Bref, je me reconcentrais sur ma belle qui n’avait pas trop l’habitude de manger du poisson non plus. Je souriais.

Je te ferais goûter si tu veux, je suis sûr que c’est bon. J’essayerai et te ferais goûter ensuite.

Après si elle ne me faisait pas goûter ce n’était pas bien grave, je n’étais pas un très grand fan de saumon à dire vrai. C’était l’un des rares poissons que j’aimais moyennement. Bon je n’étais pas encore au point de vomir si j’en mangeais, mais moins j’en prenais en bouche et mieux je me portais. Elle me posa ensuite une question sur mes origines. Elle voulait savoir comment était ma ville natale et je lui répondis assez content d’en parler. Je lui parlais également de ma famille. Elles me manquaient les deux autres femmes de ma vie. Ma mère et ma sœur, cela faisait vraiment longtemps que je ne les avais pas vu, mais je leur envoyais des lettres assez souvent afin qu’elles ne s’inquiètent pas de mon état.

Elsa me tira de mes pensées en me demandant si elles me manquaient. Oui c’est sûr que je ne pouvais pas dire le contraire. Elle était persuadée que ma famille était aussi géniale que moi et je souriais. Oui c’est vrai, ma sœur et ma mère étaient des anges. C’était aussi pour les protéger que j’avais décidé de me battre, elles en valaient la peine. Elle enchaîna sur le fait qu’elle voulait me présenter à Anna, mais qu’elle ne savait pas si c’était vraiment une bonne idée. Je lui pris doucement la main et la lui caressait.

Si tu en as vraiment envie alors soit. Mais il faudra prévenir ta sœur de ne pas ébruiter la chose plus que nécessaire.

Je ne sais pas si c’était raisonnable de lui dire ça, mais sur le coup je m’en fichais, si c’était vraiment son souhait de me présenter à sa sœur alors je voulais bien la rencontrer. Le serveur revint à ce moment là pour nous servir nos plats. Cela sentait vraiment très bon j’espérais que le goût y serait aussi. J’allais commencer à manger, quand Elsa me fit part d’une chose qui avait l’air de la contrarier un peu. Elle ne voulait pas que je me force à la protéger tout le temps apparemment surtout si ça m’empêchait de voir ma famille. Trop adorable. Je souris et répondis à sa réplique.

Ne t’inquiètes pas je les reverrais, tu es ma priorité comme je t’ai dis et on s’envois des lettres pour rester en contact donc c’est mieux que rien. On ira les voir ensemble la prochaine fois que j’irais. Et puis ne pas prendre de risque ça ne te ressemble pas princesse dis-je amusé.

Elle prit une première bouchée de son plat et je fis donc de même trouvant ça vraiment délicieux. L’aile de raie était un met vraiment fin et goûteux. Elsa nous servit un verre d'eau chacun tandis que je préparais une fourchette pour lui tendre à peine avait-elle finit de demander si c’était bon.

Goûte par toi-même et dis-moi ce que tu en pense ma chérie. Personnellement j’adore. Et toi c’est bon ?

Je souriais tandis qu’elle prenait la fourchette en bouche et je réfléchis à une autre chose avant de lui poser une nouvelle question.

Cela ne feras rien à ta sœur que je ne sois pas un prince ?

Après tout je ne la connaissais pas des masses, c'était Elsa que je protégeais pas elle.

Elle voulait vraiment que je lui apprenne la pâtisserie apparemment. Quand est ce qu’on allait faire ça ? Je n’en savais rien, mais je trouverais bien un moyen pour y arriver vu que ça lui tenait à cœur. Déjà quand je lui donnais le nom de mes spécialités elle en avait l’eau à la bouche il faudrait que je lui fasse une petite tarte aux fruits à l’occasion elle serait surement très contente. Après ce sujet-là on évoquait mon royaume natal puis j’enchaînais sur le sujet de la famille assez nostalgique. C’est là qu’elle en profita pour aborder le sujet d’en parler à sa sœur. Je ne a connaissais pas beaucoup. Je savais juste qu’elle avait voulu se marier avec un homme qu’elle ne connaissait pas et qu’elle avait fini par sacrifier sa vie pour sa sœur avant de finalement sortir du sort de glace qui la maintenait en statue.

Comme la plupart des choses étaient des on-dit je ne savais pas vraiment ce qui était vrai ou faux, mais je pense qu’au moins le sacrifice pour sa sœur était vrai et donc j’étais assez content de pouvoir rencontrer celle qui avait sauvé Elsa. Elles étaient aussi courageuses l’une que l’autre, une grande qualité. Très imprudente aussi, mais bon je peux comprendre qu’elles aient envie de voir le monde après avoir été enfermé aussi longtemps dans leur château. Pas que ce soit vraiment mal en soit, mais à force de toujours être dans le même lieu on ressent un besoin urgent d’en sortir et de voir autre chose. Enfin bon je me reconcentrais sur elle. Elle me fit part qu’elle lui en parlerait et qu’elle avait toute confiance en elle. Je souriais c’était bien normal entres sœurs généralement il y avait une confiance aveugle dans l’autre même entre fratrie. Ma petite sœur me faisait confiance et inversement.

J’ai hâte aussi, je suis sûr qu’elles vont t’adorer. Elles vont même peut-être te dire d’aller voir ailleurs tellement tu leur paraîtras trop parfaite, elles en seraient capables dis-je en rigolant.

Nos plats arrivèrent ensuite et on commençait de manger tranquillement. Je fis goûter mon plat à ma princesse qui trouva ça très bon et elle me rendit mon geste voulant me faire goûter le sien. Je comprenais bien qu’elle veuille me rendre la pareille alors je fis un effort et pris la bouchée qu’elle me tendait plus ou moins ravi. Je ‘en fis cependant rien paraître et souriais.

Ce n’est pas trop mal, mais je préfère mon plat. Et moi aussi j’aime bien découvrir de nouvelles choses avec toi. Pas sûr que j’apprécie un jour le saumon à sa juste valeur, mais avec toi peut-être que j’y arriverais qui sait ?

Je devais rester honnête avec elle et j’espérais qu’elle comprendrait que je n’étais pas fan de saumon. Je ferais des efforts, mais si je pouvais manger autre chose je préférais y a aucun doutes là-dessus. Inquiet par la suite de ce que pourrais penser sa sœur je lui demandais si mon rang social aurait un quelconque impact sur sa relation avec sa sœur. Je ne voulais pas que parce que j’étais un roturier en somme, qu’elle perde cette relation fusionnelle qu’elle avait avec sa sœur. Cela me ferait vraiment mal pour elle. Elle me prit la main et parla. Je compris qu’elle était comme sa sœur et que du moment qu’elle voyait Elsa heureuse alors peu importait mon rang. J’étais content et vraiment impressionné de voir des princesses aussi évoluées par rapport à leur temps.

Tant mieux alors car me séparer de toi n’est pas une chose que je prévois dans mon programme.

J’embrassais sa main dans la mienne et la retenait. Je souris tristement en entendant la suite. Je n’étais pas si parfait loin de là.

Si tu veux vraiment tout savoir, je suis dyslexique par exemple. Je n’en ai jamais souffert et de toute façon nous n’avions pas l’argent pour me faire entrer dans une école et faire que ce problème ne soit qu'un mauvais souvenir. Je ne suis donc pas aussi parfait qu’on pourrait croire, j’ai des défauts aussi comme tout le monde.

Elle était vraiment parfaite. Le fait même qu’elle se dise imparfaite était la preuve qu’elle l’était. Sa modestie était grande malgré le fait qu’elle soit reine. La plupart de la royauté sera du genre pompeuse, lèches bottes ou hautaine, mais pas elle non. Elle est bien plus que ça une femme droite, franche et aimante. Le fait qu’elle sorte avec moi voulait bien dire qu’elle se fichait de toutes ses hiérarchies. Ce qui était le plus mignon dans tout ça c’était qu’elle était plus déterminée que jamais de montrer à ma famille à quel point elle était digne de moi et qu’elle était la seule à pouvoir me rendre heureux ce qui était vrai.

Elle me fit goûter ensuite son plat, mais lui fit part du fait que je ne raffolais pas du saumon et que je pouvais très bien m’en passer. Elle me fit sourire lorsqu’elle répliqua que ça n’affecterais pas mon rôle de petit ami parfait. Elle me fit un clin d’œil pour appuyer sa phrase et cela me fit rire. Tant mieux, je ne voudrais pas qu’un saumon soit la cause de notre rupture, ça voudrait dire que notre couple n’est pas aussi fort que je le pense. Mais fort heureusement, ce n’était pas le cas, elle s’en fichait. Après tout on ne peut pas tout aimer dans la vie et puis je pense qu’elle préfère mille fois le fait que je l’aime elle.

Je lui parlais ensuite de sa sœur. J’avais peur de ce qu’elle pourrait dire, mais Elsa me fit comprendre qu’elle était comme elle et que du moment qu’elle la savait heureuse tout irait pour le mieux. Elle rajouta même qu’elle ne laisserait personne se mettre entre nous et j’étais vraiment fier. Elle paraissait si déterminé à affronter vents et marées pour moi. J’avoue que ça me faisait trop plaisir. J’avais enfin trouvé une femme que je pouvais rendre heureuse et qui le méritait. Enfin je n’étais pas aller chercher bien loin, mais on s’en moque, je ne vois pas pourquoi j’irais ailleurs vu que je me sens bien avec elle. Je lui embrassais la main pour lui monter mon amour tandis qu’elle posa une question que je ne pouvais éviter.

Je n’en étais pas très fier, mais je ne pouvais pas ne pas le lui dire après tout on était ensemble et les couples n’ont pas de secret entre eux. Alors je lui dis que je ne savais pas lire. Je n’avais jamais eu le temps d’apprendre et ma famille n’avait pas assez d’argent pour m’envoyer en cours donc j’avais appris à parler simplement. Vu que je combats plus que je ne parle, la lecture devint vite une chose dérisoire pour moi. Mais si j’en avais eu l’occasion j’aurais bien aimé apprendre. Elle me rassura très vite me disant une fois encore que j’étais quand même parfait. Elle était vraiment adorable.

Non tu n’as aucune défaut pas à mes yeux. Et je veux bien que tu m‘apprennes si ça ne te dérange pas en contrepartie oui je t’aiderais à faire de la pâtisserie. Mais je pense que tu mettras moins de temps que moi à apprendre.

De là, on allait ensuite payer enfin Elsa plus précisément vu qu’elle voulait absolument me rendre la pareille. Puis on descendit du bateau moi la tenant toujours par la taille pour éviter qu’elle termine à la flotte. Elle s’arrêta pour m’embrasser sur les quais et me dit ce qu’elle voulait faire par la suite. Se promener tranquillement jusqu’à ce que l’on trouve une idée pour la suite des événements. Je rigolais doucement avant d’entrelacer mes doigts au sien et de marcher doucement à travers les rues animées d’Arendelle.

Durant notre traversée elle finit par me demander pourquoi j’avais répétés à plusieurs reprises que je n’étais pas un ange. Elle demandait ça tout innocemment. Je ne pouvais pas lui mentir non plus à ce sujet là donc je décidais de lui dire de façon subtile les choses en espérant que je n’aurais pas à être plus explicite.

Tout homme à certains besoins. Quand on trouve une personne qui nous plaît et que l’on commence à l’embrasser. Quand c’est parfois trop pousser, on aurait envie d’aller plus loin, mais on se retient ce que j’ai fait au moins une fois sinon plus. Donc voilà pour quoi je t’ai dit, ça, mais j’attendrais patiemment ne t’inquiètes pas.

Je l’embrassais tendrement tandis que je regardais l’une des vitrines. Je vis un bijou magnifique à travers l’une d’elle et je la tirais à moi.

Cela ne te dirait pas un pendentif ?

J’étais vraiment content quand elle me dit qu’elle m’aiderait. En même temps que ça la dérange de passer plus de temps avec moi ce ne serait pas vraiment normal. Et j’étais vraiment impatient de ne plus être dyslexique du tout. C’était vraiment chiant pour moi, et les lettres je les confondais sans cesse pas pratique pour lire. J’y arrivais mais par moment j’avais vraiment du mal à lire ne serait-ce qu’un mot, parce que je prenais un a pour un e et d’autres trucs dans le genre. Avec la pratique et des conseils je pense que je pouvais arriver à stopper le problème un jour où l’autre, mais pour le moment c’était au point mort et c’était vraiment chiant. Elsa prendrait certainement moins de temps pour la pâtisserie plutôt que moi à réussir à ne plus confondre de lettres.

Je pensais à autre chose et pris plutôt le chemin de la sortie avec Elsa. Après un petit baiser furtif sur les quais, nous marchâmes main dans la main jusqu’à se retrouver en plein centre ville avec des multitudes de boutiques en tout genre. Je voulais lui faire un premier petit cadeau et du coup je regardais les vitrines pour voir s’il n’y aurait pas quelques choses qui me plairaient plus qu’une autre. C’est là que je vis la boutique de bijoux divers adorant les pendentifs présentés en vitrine et surtout un en particulier. Je pensais y entrer avec elle afin qu’elle choisisse quelque chose quand elle relança le sujet de l’ange et du fait que j’avais réfuté ce compliment.

C’est vrai après tout je n’en étais pas un. Par moment quand nos baisers devenaient trop intenses j’avais envie de beaucoup plus, mais je ne tentais rien, laissant mon désir mourir pour ne pas brusquer les autres. Une première fois c’est important, il faut la réserver pour la personne qui nous a le plus chère. Je pense bien que si elle était avec moi cela voulait dire que j’étais cette personne, mais je voyais bien qu’elle n’était pas encore prête pour ça. Elle avait besoin de temps et c’était une chose que je comprenais très bien. J’étais prêt à attendre le temps qu’il faudrait parce que pour moi Elsa était la bonne. Je ne savais pas ce qu’elle pensait après que je lui ai dis tout ça, mais elle pouvait être soulagé je ne la quitterais jamais pour ça. Le sexe ça fait partie d’une relation certes, mais ce n’est pas basé uniquement sur ça sinon on n’aurait déjà plus rien à se dire.

La confiance et l’amour était deux autres parties intégrantes de la relation et je les ressentais toutes deux donc qu’elle prenne le temps d’être prête. Je l’embrassais pour la rassurer à propos de ça et lui indiquait la vitrine lui demandant si ça lui plaisait les pendentifs. Ce ne serait pas une surprise, mais tant pis, on ne peut pas toujours tout faire dans le secret. La spontanéité c’est bien aussi. Vu qu’elle ne me disait rien, je suppose que c’était à moi de choisir. Ah la la les femmes enfin bon ce n’était pas très difficile le choix je savais déjà ce que je voulais. Le cœur en argent lui saillirait à merveille. Je suis sûr d’ailleurs que c’est ça qui lui avait attiré l’œil. Un cœur rien de mieux pour lui prouver mon amour sincère.

Ok pour le pendentif il est déjà tout choisi. Mais j’écoute d’abord vu que tu veux discuter.

Je la laissais prendre la parole sachant pertinemment que ce serait sur le fait qu’elle n’était pas encore prête ce ne serait donc pas une surprise. Elle me regardait avec intensité, mais je voyais bien ça gène par la roseur de ses joues. Elle s’excusa tout d’abord d’avoir pu aller trop loin durant nos baisers, mais je lui pris ses mains et les lui caressait pour lui faire comprendre que ce n’était rien. Certes je me sentais prêt, mais ce n’était pas pareil, j’avais déjà connu des femmes. Enfin pas jusqu’à ce point certes, mais j’avais déjà eu des relations et je pense que j’appréhendais beaucoup moins maintenant surtout qu’Elsa n’était pas du genre à m’en vouloir si jamais il se trouvait que je n’étais pas bon à ça…Même si je pense que ça pouvait déséquilibré notre couple. Comme moi elle avait peur de me décevoir, mais elle voulait que ce soit avec moi et seulement avec moi. Je souriais me doutant de la chose, mais ça faisait vraiment plaisir quand on l’entendait de vive voix.

Ne t’inquiètes pas j’attendrais le temps qu’il faudra pour toi. Je t’aime je suis prêt à tout pour te garder.

Je l’embrassais tendrement sur la joue après qu’elle m’ait elle-même déposé un baiser sur la joue.

Ouais faire les boutiques c’est bien. Je suis sûr qu’on pourra te trouver pleins de jolies tenues et bijoux mon cœur.

Une fois entré je regardais toutes les étagères de bijoux gardant sa main dans la mienne. Je pris le cœur en argent au passage ni vu ni connu. Je la lâchais pour aller regarder un étal et donner au marchand pour qu’il fasse un paquet cadeau en vitesse sans qu’elle ne voie mon choix. Je parcourais ensuite des yeux le coin bracelets. J’aimerais bien un bracelet de ma belle si elle voulait m’offrir quelque chose. Il y en avait pleins de beaux, mais je fondais littéralement pour l’un de ceux en acier avec un dragon graver dessus. Il était juste magnifique.

Ayant connus d’autres femmes avant Elsa j’avais appris à contrôler mes hormones, même si parfois elles revenaient à la charge dans des moments intenses comme le baiser de ce matin dans le lit. Entre l’atmosphère et l’endroit où on était il était normal je pense que ça me prenne, mais j’avais renié tout ça, car je sais très bien qu’elle a encore besoin de temps pour cela. Et puis, cela ne faisait vraiment que deux jours à peine qu’on était ensemble, enfin plutôt un jour et demie vu que je m’étais déclaré la veille au soir. Bref, ces choses là se font une fois que notre relation sera un peu plus poussée. Et puis je ne suis pas du genre à être impatient, je prends toujours mon temps pour les choses, et même si elle était prêt je pense que j’aurais attendus quand même un peu de temps pour qu’elle ait le temps d’appréhender notre relation avant de se lancer. Une première fois c’est très important autant pour un homme que pour une femme.

Elle finit par me dire ce que je savais déjà qu’elle n’était pas encore prête, mais qu’elle ne voulait le faire qu’avec moi. Je souris même si je le savais me l’entendre dire était encore plus rassurant, ça me remplissait d’une nouvelle joie de vivre. J’avais envie de lui faire plaisir et le fait de voir dans cette vitrine le cœur en argent, je n’avais pas hésité une seule seconde. J’attendais quand même qu’elle veuille entrer aussi, mais j’avais bien vu que la boutique lui plaisait aussi donc on y entrait chacun notre tour se tenant par la main.

A un certain moment, je pris le cœur en argent avec furtivité et le donnait au vendeur pour qu’il me fasse un paquet cadeau. Je voulais surprendre Elsa et j’espérais que ce serait ce pendentif qu’elle avait regardé dans la vitrine. C’était tellement dur de choisir alors qu’ils étaient tous beaux, mais celui-là avait retenu mon attention dès le début. Cela symbolisait le fait qu’elle était non pas une princesse de cœur à mes yeux, mais la princesse de mon cœur et celle dont je veux faire le bonheur. J’espérais vraiment qu’il lui plairait, mais je lui demanderais quand même si c’était celui qu’elle avait vu. Car au cas où je reviendrais lui acheter l’autre pour la saint valentin où je ne sais qu’elle autre occasion. Il y a tant de chose possible.

Une fois mon choix fait j’allais donc voir les bijoux masculins. Je n’aimais pas les bagues, et je n’étais pas fan des colliers. Par contre un bracelet c’était chouette et pas forcément très cher. Je les regardais et honnêtement ils étaient tous beaux. J’eus beaucoup de mal à choisir, mais l’un d’eux réussit quand même à capter plus mon attention que les autres. Il s’agissait d’un bracelet en acier avec un dragon gravé dessus. Il n’était pas trop épais et c’est celui qui me tentait le plus. Maintenant, Elsa n’étais pas obligé de m’acheter un truc et pas obliger non plus de prendre celui qui me plaisait non plus. Comme elle je voulais qu’elle choisisse. C’était à elle de voir ce qu’elle voudrait m’acheter. J’accepterais tout d’elle de toute façon. Même le truc le plus moche du monde, du moment que c’est elle qui me l’offre j’en prendrais soin comme de la prunelle de mes yeux car ça lui fait plaisir de m’offrir quelque chose tout comme moi.

Elle arriva assez rapidement vers moi alors que j’étais toujours en contemplation. Elle m’embrassa sur la joue et m’enlaça ensuite me demandant si quelque chose me plaisait. Je n’eus même pas le temps de dire que oui qu’elle prit exactement le bracelet que je voulais me disant qu’il m’irait bien. J’écarquillais les yeux me sentant soudain aussi transparent qu’un livre ouvert avant de sourire. Elle était fabuleuse. Et ses petits surnoms qu’elle me donnait ça me faisaient vraiment du bien. J’avais l’impression d’être aimé plus que n’importe qui d’autre sur cette terre. Elle me faisait me sentir bien et unique ce que je ne pensais pas être pour quelqu’un un jour. Je pensais que je serais le bon samaritain qui se sacrifie pour le bien de tous et dont personne ne connaîtrais jamais le nom. Mais il faut croire que ce n’était pas le cas. Et elle m’avait fait ouvrir les yeux comme ça.

Bon et bien allons payer, tu as l’air d’avoir choisi. Ensuite on va faire les boutiques et me dit pas non, je sais que tu en as envie et moi ça me fait plaisir donc ne t’inquiètes pas pour moi mon amour et fais toi plaisir.

Je lui fis le sourire le plus rassurant que j’avais en stock et la laissait payer le bracelet que je m’y au poignet tandis que je payais son bijou. On sortait ensuite de la boutique et c’est seulement une fois dehors que je lui donnais le petit paquet.

Tiens j’espère que c’est celui que tu voulais sinon je te l’achèterais plus tard pour la prochaine occasion.

Elle commençait à avoir une bonne observation de son environnement notamment du au fait qu’elle avait vu le bracelet qui me plaisait sans mal. Je souriais après avoir fait une mine des plus surprises et la suivait jusqu’au vendeur pour qu’elle paye. Une fois qu’elle l’eut fait, je lui fis pars qu’on ferait les boutiques ensemble car je savais que ça lui plairait et que ça me gênait pas. En pour elle me donna le bracelet aussitôt acheté pour que je le mette maintenant. Je ne me fis donc pas prier et l’enfilais sur le poignet droit.

Fier de mon nouveau bijou je payais ensuite celui d’Elsa qui paraissait d’ailleurs étonnée que j’aie un truc à payer. Elle ne m’avait pas vu le prendre et je rigolais doucement. Ce n’était pas au vieux singe qu’on apprend à faire la grimace. J’étais l’un des meilleurs niveaux furtivité alors l’élève ne dépasserait pas le maître aussi facilement. Une fois sorti de la boutique je lui offrais également mon cadeau afin qu’elle ne trépigne pas toute la journée. Elle ouvrit le sachet et je vis ses yeuxs brillés face au cœur argenté me disant que c’était une bonne pioche pour moi aussi. Elle arriva les bras tendus sur mon torse pour me serrer fort contre elle. Cela lui plaisait vraiment apparemment et j’étais content d’avoir visé juste. Un cœur qui symboliserait notre amour. Cela ne passerait pas inaperçu auprès des gens qui la connaissait bien, mais tant pis si ça pouvait lui faire plaisir la discrétion passait au second plan aujourd’hui.

Derien mon amour content d’avoir tapé dans le mille comme toi. Je suis fier de voir que tu commences à bien plus observer les alentours, même si je suis le centre névralgique de ton observation. Faut bien commencer quelque part disais-je en lui tirant la langue bien conscient qu’elle me contemplait assez souvent.

Avait-elle senti elle aussi mon regard sur elle depuis le début de notre journée ? Je ne sais pas. Elle ne dit rien se contentant de me sourire puis de s’éloigner de moi afin de pouvoir m’embrasser. Une fois le moment de tendresse échangé elle m’entraîna un peu à l’écart afin de pouvoir enlever sa capuche sans alerter tout le quartier de la présence de la reine. Elle me tendit le pendentif et le pris avant même qu’elle ne me dise la raison, je savais déjà qu’elle voulait que je le lui attache. Elle désirait tout comme moi porter son cadeau le plus tôt possible et ça me faisait vraiment plaisir.

Je souriais quand elle me dit qu’elle ne l’enlèverait pas de ci-tôt. Moi je l’enlèverais rien que pour me laver. L’acier ça n’aimait pas trop l’eau au bout d’un moment donc je ne voulais pas qu’il rouille plus vite que nécessaire. Après l’argent généralement ça tenait plutôt bien le choc donc elle pouvait faire comme ça. Une fois le collier accroché elle se retourna vers moi avec un air malicieux en remettant sa capuche. Elle me prit les mains et m’embrassa bien plus longuement avant de finalement me délaisser et de reprendre notre route à travers les rues plutôt bondées aujourd’hui.

Bien sûr que j’aime mon cadeau je ne pourrais pas être plus heureux. Et pour la surprise c’est normal c’était le bu rechercher. J’aime te surprendre et te voir rayonné en voyant tes surprises. Je vois bien que tu aimes ça.

C’était une bien belle journée quand même. Elle n’avait sûrement jamais fait des trucs pareils avec quiconque restant la plupart du temps dans le château. Mais à présent ce ne serait plus le cas, je ferais de mon mieux pour qu’elle puisse sortir le plus souvent possible et qu’elle se sente normale. Qu’elle se sente femme et non plus reine. Je regardais les nombreuses boutiques tout en réfléchissant à comment allait pouvoir évoluer notre relation. Certes ce serait compliqué si on voulait garder l’anonymat, mais on arriverait à se voir. J’en étais persuadé après tout quand on veut on peut comme le dit le dicton. Je n’ai pas peur de voler la reine à son pays ne serait-ce qu’une journée pour rester tranquille en amoureux. Après c’est ce que l’on faisait et personne ne nous disait rien. En même temps personne ne devait être au courant non plus mais bon…

Elle me tira bien vite de mes pensées en me demandant si j’avais envie d’une pâtisserie. Je souris et me disait que c’était une bonne idée.

Hum à choisir je dirais que c’est de loin le crumble mon dessert préféré. Après ce n’est pas facile à faire enfin ça dépend à quoi tu le ais on va dire. Et toit mon ange tu veux quoi ?

Une fois qu’elle m’avait dit ce qu’elle préférait j’entrais dans la boutique sans lui laisser le temps et revenait avec les pâtisseries en tirant la langue l’air de dire c’est moi qui ai payé cette fois.

C’était mon tour cette fois mon amour ~.

Je trouvais mon cadeau très bien. Il restait sobre et pas trop tape à l’œil nickel quand on ne veut pas trop attirer l’attention et Elsa l’attirait déjà bien assez par sa seule présence alors elle n’avait pas besoin de quelque chose d’autre en plus de flashy ou je ne sais quoi. Mon bracelet passait tout autant inaperçu en même temps je n’étais pas le genre à attirer l’attention sur moi. Autant dire que les colorations de cheveux et autre ce n’était franchement pas mon truc, mais après je ne disais pas que c’était moche pour autant ça dépend des personnes en fait, sur certaines ça ira et sur d’autres ce n’est pas ça qui est ça…

Mais ce n’était pas ça qui nous intéressait là donc je reprenais mon sourire malicieux avant de l’entraîner pour continuer la balade. Je savais qu’elle aimait les surprises et je lui avais donc offert le bijou en dernier lieu après l’avoir pris de façon furtive. Elle me fit part du fait qu’elle adorait les surprises surtout que je m’étais toujours un point d’honneur à lui en faire de belle. Pourtant, je faisais simplement ce que mon cœur me dictait. Je pensais souvent à comment lui faire plaisir et quand ça me venait ça allait tout seul. C’est fou, mais j’aimais vraiment voir ses yeux pétillés face à ce que je lui réservais surtout qu’elle n’était jamais déçue.

Elle fut assez vite intéressée par une vitrine, mais pas par une boutique vendant des vêtements non, une échoppe vendant des pâtisseries. Comme quoi lui en parler avait du réveiller son cœur d’enfant gourmand. Je souris me disant que j’allais lui payer sa pâtisserie. Avant elle me demanda ce que je préférais et je lui dis que c’était le crumble. J’adorais ça car on pouvait le faire à n’importe quel fruit. Pour moi c’était bien meilleur qu’une simple tarte et c’est pour ça que c’était mon dessert préféré. Même le fondant au chocolat ou le brownie passait ensuite. Elle me fit part de son choix et je ne lui laissais pas le temps de souffler allant directement dans la boutique pour en ressortir quelques minutes plus tard avec les deux pâtisseries.
Je la regardais fier de moi et lui tirais la langue rigolant à sa répartie trop chou.

Je vais continuer à la tirer rien que pour toi alors ~. Pour ce qui est du crumble oui je t’en ferais tu verras c’est vraiment excellent.

Je souriais tout en gardant les pâtisseries. Il valait mieux d’abord trouver un endroit pour les manger tranquillement. Apparemment elle avait une idée je me laissais donc entraîner sans discuter. Je me demandais bien où allait atterrir, mais vu qu’on quittait la ville ça devait être un endroit entouré par la nature. Ce ne pouvait être qu’un bel endroit également calme, où l’on pourrait être tranquille et où elle pourrait peut-être même enlever sa capuche. Une fois arrivé je m’émerveillais devant la beauté de l’endroit. Ce parc était vraiment magnifique.

En effet, l’endroit idéal. Je sens que je vais aimer venir ici.

Elsa s’asseyait dans l’herbe et j’en fis de même assez rapidement. Je fis donc de même et elle ne mit pas très longtemps à reprendre la même position que quand nous étions sur la tour. Collée contre moi je souriais. Ce ne serait pas vraiment pratique pour manger, mais je m’en fichais j’aimais bien l’avoir contre moi comme ça.

Un jour je t’en ferais une, et c’est clair que ce sera la meilleur que tu ai mangé de toute ta vie. Mais ce serait bien aussi que je t’apprenne à les faire non ?

Je pris mon crumble à la rhubarbe et en mangeait une première bouchée assez content du goût.

La tarte aux fraises c’est ta pâtisserie préférée ou c’était juste une envie subite ?

Je ne savais pas vu qu’elle en avait envie sur le coup, ça ne voulait pas forcément dire que c’était ça qu’elle préférait. On a tous des envie qui nous vienne comme ça dont ne sais où alors ce ne serait pas la première fois.

Tu es déjà venu ici je me trompe ? Tu as l’air de bien connaître l’endroit.