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Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦

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Malia A. Hawke
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Malia A. Hawke
MessageSujet: Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Icon_minitime1Mer 6 Avr - 15:18
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Quoi que tu dises on se ressemble.
La beauté n’est qu’une image fardée.
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Troquer des habits d’aventurières pour prendre quelque chose de plus léger et de plus coloré, je dois avouer que j’ai encore du mal à m’y faire. Il m’arrive encore, après avoir bien regardé autour de moi, de remettre en place ce corset qui me serre l’abdomen. En y faisant attention, je remarque malgré moi qu’on voit un bout de ma marque… Dans un soupire, je passe une main dans mes cheveux lorsqu’un garde de la cité me dépasse pour reprendre mon affaire. Le regard dans le vague, j’attendant doucement qu’il passe son petit chemin et dès qu’il se tient assez loin, je tire carrément sur l’objet de ma gène pour le remettre enfin. Il n’y a rien de princier dans mon geste je cherche juste le confort d’une bonne tenue.

Lorsque je termine mon affaire et que je me retourne, j’ai la joie de tomber sur mon volatile mort en train de me fixer. Bizarrement, je ne suis pas surprise de le trouver dans un monde où la magie n’existe pas et où les gens ont peur de tout. En même temps, l’époque fait que… Mais ce qui me laisse interdite sont les réactions des passants me disant tout simplement que mon cheval est vraiment bien déguisé. Ni une ni deux, je demande la raison de ce compliment et je découvre par simple chance que nous sommes arrivés au moment de la fête des fous. En y regardant de plus près, certaines personnes sont déguisées. Je hausse les épaules et commence mon entrée en matière de bizarrerie.

La foule est plus compacte que je ne le pensais mais heureusement, Hadès a le don de faire s’écarter les gens devant nous. Franchement, à ce rythme et d’après les dires, je peux gagner le concours et la couronne ! Pour le peu que je possède un royaume, l’autre peut bien me réconforter. Alors que je n’ai absolument rien à craindre d’un quelconque problème, je remarque rapidement que le monde autour de moi se met à foncer droit sur moi… Je me retourne et constate que mon griffon vient de se faire littéralement happer par la foule.

- Had…

Je n’arrive même pas à m’entendre et lui, je sais qu’il doit faire du bruit pour me signaler sa présence. Mais… Avec toutes ces âmes autour de moi, la part de mon pouvoir présente dans le corps de ma monture se fond dans la masse. Je le vois se cabrer légèrement, lever la tête pour que je le suive mais bientôt il n’y a plus aucune trace de lui. Jouant des coudes et des mains, j’arrive à sortir de cette masse compacte complètement vidée. J’ai l’impression d’avoir couru un marathon. Une main sur mes hanches, j’essaye de reprendre ma respiration en prenant place sur le parvis de Notre-Dame, je me laisse respirer en contemplant le monde présent et surtout les tympans au-dessus des portes. Mais très vite, la foule se fait plus joyeuse et impatiente. Il n’y a pas longtemps à attendre et une femme à la chevelure de jais sort du fond de la scène habillé de rouge. Je souris face aux réactions des gens. Bien que je sois assez solitaire, voir du monde rire ne fait pas trop de mal au moral.

Pourtant… Tout pouvait bien continuer si une atmosphère ne se fasse plus froide en un rien de temps. Derrière moi, j’entends des brides de conversation. En tournant l’œil, je tombe sur un homme vêtue de noir et de violet avec un ruban rouge suivant le mouvement d’une brise. Puis il y a l’autre, un homme en blanc. Je comprends rapidement que les deux hommes ne s’apprécient pas et lorsque la porte se referme et que celui qui devait avoir une bonne cinquantaine se retourne vers moi, j’ai une très mauvaise impression. Le mal est présent en lui comme… Je ne peux même pas faire de comparaison tellement la chose est palpable.

- Juge Frollo…

Mon attentions se porte sur la voix et je constate, là, comme de bons chiens de gardes, une tripoté de cinq hommes armée. Un, celui qui vient d’appeler l’homme est sans doute le gradé…

- Capitaine Phoebus. Qui a-t-il ?

Mais il ne répond pas et se contente juste de me fixer. Je remarque alors ma mauvaise curiosité et j’entreprends de me redresser rapidement en passant près d’eux. Je sens alors le regard de ce Frollo me détailler de la tête aux pieds et un frisson froid me parcourir la nuque. Néanmoins, j’essaye de ne pas accélérer le pas et d’être la plus normale possible. Même si mes jambes ne demandent qu’à passer la vitesse supérieure… Mais bien vite, je retourne dans la foule et me console en me disant que je suis bien mieux ici… Dans un sourire, j’avance à travers ce monde avant de me retourner par envie et d’y voir deux têtes déjà vu. Un garde et le capitaine. Cette fois, je ne prends pas la peine de faire attention et je fends la masse à toute vitesse pour finalement courir vers une ruelle adjacente à la place. Je prends place sur une caisse de bois et attends sagement avant que je n’entende quelqu’un s’éclaircir la voix.

- Veillez nous suivre.

Mon attention se porte sur le côté et je dois blanchir en un rien de temps.

- Pourquoi ?
- Ne discutez pas.

Je les regarde sans trop comprendre leur manège et je me redresse en me dirigeant vers eux. Mais au dernier moment, quand ils ne s'attendent pas à ça, je leur fais faux bond et me met littéralement à courir droit vers une cachette propice à la prière. J'entre dans la cathédrale et me dirige rapidement dans un coin... Je remarque alors que le lieu saint n'est visité que par deux âmes. La mienne et celle d'une personne pas très loin de moi. Mais je n'ai pas le temps de faire quelque chose que la porte s'ouvre de nouveau et sans faire attention où je vais, j'entre dans un confessionnal la peur au ventre.

Pour un début, il n'est absolument pas génial... Désolé. :c

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Jeffrey
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MessageSujet: Re: Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Icon_minitime1Ven 8 Avr - 3:30
Jeffrey regardait, paisiblement, le vide en face de lui. Il serrait fermement sa lame dimensionnelle, se demandait où ce passage allait l'emmener puis, après une grande inspiration, il s'engouffra dans la déchirure.
Le voyage fut comme souvent : court, mouvementé et légèrement douloureux...
Il aurait pu voyager en vaisseau gummi mais, dans le fond, il n'avait pas de destination particulière alors autant laissez le hasard guider ses pas, même si ça devait le mener vers de nouvelles galères.

Dés qu'il réapparut, il fut saisi d'une grande bouffée d'air dans le visage. Il sentit la déchirure se fermer derrière lui tandis que le paysage se mit à apparaitre petit à petit. Il ne fut pas déçu de ce qu'il découvrit... Il en fut même bien retourné.
Une immense cité, de style très médiévale, s'étendait devant ses yeux tandis que lui venait d'arriver au sommet d'une grande bâtisse. De ce qu'il pouvait voir, il avait dû arriver sur le clocher de la ville ou son horloge : dans tout les cas, il n'étais pas arrivé dans un lieu très animé... Enfin, si il parvenait à occulter le charivari ambiant qui émanait d'en bas.

- Eh ben, c'est la fête ici... Et ça m'as l'air bien coloré tout ça : je vais pas passez inaperçu si je reste comme ça moi...

- ça, je ne te le fais pas dire ! rouspéta une vieille voix dans son dos.

Jeffrey se retourna d'un coup en direction de la voix, s'attendant à voir une vieille grand mère qu'il avait dû sérieusement choquer avec son apparition soudaine mais il fut accueilli par trois statue de pierre parfaitement immobile...

- Voilà que je deviens fou... Je me mets à imaginer des voix alors qu'il n'y a que des vieilles gargouilles ici !

- Vieux toi-même, espère de malpoli !!!

Il n'eut pas à réfléchir pour trouver l'origine de cette voix plus enfantine bien que très rocailleuse : l'une des statues de pierre, la plus bedonnante des trois, s'était mise à se mouvoir avant de s'approcher rapidement de lui suivi de prêt par les deux autres.

- On a pas idée de débarquer de nulle part chez les gens et les insulter ainsi voyons !! l’apostropha la plus grande d'une voix tellement rocailleuse qu'il avait à peine réussi à saisir les mots qu'elle prononçait.

- Mais... Mais... Vous êtes vivantes ? Il se ressaisit alors, prenant un grand sourire gêné, Mais qu'est ce que je raconte moi : c'est pas ça qui devrait me surprendre voyons !

Il s'inclina doucement face au trois statue avant de se redresser pour les fixer toutes les trois d'un regard désolé, prenant alors un ton d'excuse le plus sincère possible...

- Navré de mes paroles... Je ne m'attendais pas vraiment à ce que vous ayez une conscience : la plupart des gargouilles que j'ai croisé n'était pas très doué...

- C'est sûr qu'on est unique !!!!

- Mais vas tu te taire toi ! Surtout pour dire de telle bêtise !

Jeffrey les regarda, vaguement interdit, se mettre à se houspiller les unes et les autres sans pitié comme une bande de gosse. Alors que leur dispute prenait de l'ampleur, une voix douce et chaleureuse émana de vers les cloches.

- Allons, mes amis... Vous ne devriez pas vous disputez ainsi.

Les trois compères s’arrêtèrent alors net pour allez accueillir le nouveau venu. Jeffrey le détailla rapidement quand il put enfin le voir : un bossu, au visage que beaucoup décrirait comme hideux mais que le Gardien pouvait très bien apprécier au vue de son propre visage... Mais une chose le frappa immédiatement : cette homme avait un cœur très pur et une bonté d'âme très naturel...
L'arrivant regarda alors le gardien et lui adressa un sourire amicale malgré une dentition très imparfaite.

- Vous arrivez de loin , non ?

- En effet et j'ai comme l'impression d'arriver au beau milieu d'une fête...

- Ah , ça ? C'est le fête des fous ! Il prend alors un air attristé. J'aurais voulu en être mais... Maître Frollo me l'interdit...

- Te l'interdit ? Pourquoi t'interdirait il de t'amuser voyons ? Tu devrais profiter de la fête, comme tout le monde !

- Ne soyez pas bête... Vous avez bien vue mon visage non ? Je suis hideu...

- Non, vous ne l'êtes pas ! Vous avez un cœur bon et c'est ça le plus important : ne l'oubliez jamais !

- Vous êtes aimable mais vous ne savez pas ce que je pourrais vivre...

- Oh si, j'en sais beaucoup ! Jeffrey rabattit d'un coup sa capuche, dévoilant sa face déchiré par son passif ténébreux. Je n'ai pas été mieux gâté par la nature, je peux vous l'assurez alors suivez mon conseil : allez à cette fête si elle vous donne tant envie !

Quasimodo regarda longuement le gardien dont les paroles furent grandement exagéré par les gargouilles puis, finalement, il prit une sorte de cape qu'il enroula par dessus son visage et prit la direction d'un mur.

- Merci... Comment vous appelez vous, étranger ?

- Jeffrey... Je suis un Gardien...

- Quasimodo... Gardien du clocher de notre-dame...

Il lui fit un grand sourire et commença à escalader le bâtiment avant de descendre sous les encouragement énergique des statues de pierres. Profitant de leur inattention, le jeune homme se dirigea droit vers l'intérieur, descendant divers échelle avant d'atteindre enfin un escalier. Il descendit tranquillement et en toute discrétion ce dernier, ce cachant à chaque fois qu'il entendait des pas...

- Je dois être dans une cathédrale... se dit il après avoir croisé un nouveau groupe de prêtre, Je vais peut être trouvé de quoi me déguiser le temps de sortir d'ici...

Alors qu'il atteignait enfin ce qui semblait être le rez de chaussée, il entendit des bruits de l'autre côté d'une porte. Désireux de voir si ce n'était pas un allié potentielle, comme le gentil bossu qui revenait finalement plus vite que prévu, il ouvrit la porte pour tomber sur une immense salle vide.

- Il n'y a personne... J'étais pourtant persuadé que.. Chuchota t'il avant de se taire en remarquant du mouvement vers ce qui semblait être le confessionnal.

Il avança à pas de loup, jetant des coup d’œil au alentour en priant intérieurement pour qu'aucune menace n'entre dans le lieu à ce moment là. Face au confessionnal, le jeune gardien laisse glisser un fin couteau de sa manche qu'il tient fermement de sa main droite avant de prendre la parole sur un ton doux.

- Peu importe qui vous êtes, sachez que je ne vous point de mal... Si vous êtes l'un des clergé qui s’occupe de ce lieu saint, sachez aussi que je ne souhaite qu'un asile temporaire le temps de mieux connaitre cette cité...
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Malia A. Hawke
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MessageSujet: Re: Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Icon_minitime1Ven 8 Avr - 16:49
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Quoi que tu dises on se ressemble.
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Je ne fais rien de mal alors pourquoi me tomber dessus de la sorte ? Je sais bien que je n’ai pas vraiment bien regarder ce Frollo mais quand même vouloir m’arrêter pour si peu est un fort ! Puis en le regardant, je comprends une chose, mieux vaut éviter qu’il sache mon appartenance à la Lumière. Il est loin de m’inspirer confiance et il est rare que je me trompe. Du coup, quel meilleur moyen de fuir quand les gardes me demandent de les suivre… En théorie, j’aurais suivi. Mais là…

Sans plus de formalité, j’entre dans la cathédrale et me faufile le plus rapidement possible au niveau du cœur central de cette dernière. Un mouvement vers les portes et je ne prends même pas la peine d’être invité ou quoi que ce soit d’autre,  j’entre un confessionnal en espérant simplement ne pas tomber sur un homme d’église venu me laver de mes péchés. Dans ma hâte, il faut avouer que ma position assise est loin d’être agréable. Les fesses plus au bord que la normale, je m’apprête à me redresser quand une voix traverse le silence. Mon nez se lève devant ce qui sépare le privé du saint. Je l’écoute en silence et en analysant.  

Ne pas me faire de mal ? C’est une blague de mauvais goût en voyant la tête de l’autre psychopathe de juge ! Je fonce les sourcils en essayant de me redresser en prenant appuis sur les côtés. Quelle situation. Quelle position aussi… Enfin, la hâte n’arrange jamais les situations. Dans un soupir, je termine bien assise sur le petit banc de bois et j’écoute la suite des propos de l’autre derrière. Il n’a pas l’air méchant. Il me prend pour un homme d’église… J’aimerais bien sourire si la peur n’était pas au rendez-vous. Mais persuader de faire face à quelqu’un de l’église, il m’affirme qu’il n’est là que pour un asile et il est, littéralement le touriste. Sa voix est trop calme et agréable comparé à celle de l’autre. Je me redresse et secoue ma tête en posant mes mains sur mon visage.

- Te laisse pas avoir ma petite Malia. ma voix n’est qu’un souffle pour moi-même.

Ne rien révéler, c’est ma chance. Pendant un instant, je laisse la Nécromancie m’aider à faire décompte des gens présent et bizarrement, il n’y a que lui et moi. Mes mains retombent et sans attendre, je prends un léger élan et… Ma tête heurte sans douceur un corps. Mais nous ne tombons pas pour autant et pour que je me retrouve en sécurité minimale, je recule jusque dans l’allée face à de nombreux bancs vides. Je peux prendre mes jambes à mon cou. Mais dehors est plus dangereux que face à… Mon attention se reporte très rapidement sur la personne devant moi. Je le détail. Du moins j’essaye. Mais très vite, quelque chose attire mon regard dans une de ses manches. Pas qu’il l’a mal caché, mais il a dû oublier de le ranger… Enfin, c’est ce que je me persuade pour trouver une explication à ça.

- Tu rigoles j’espère. T’es mal parti pour le refrain du gentilhomme.

Pour appuyer mes dires, je pointe sa main tenant l’arme blanche avant de faire quelques pas supplémentaire en arrière encore une fois. C’est là où il est avec les autres ? Qu’il va m’amadouer comme agneau pour que je baisse ma garde et termine dehors où on va me tomber dessus comme des rapaces. Qui me dit qu’il est vraiment bon ? Sans attendre un mouvement de sa part, je me prépare à une défense sommaire,

- Ne t’avise pas de t’approcher de moi ou je te jure que tu vas en prendre pour ton grade.

Bon, quand même, je dois avouer que pour un membre de ce monde, l’habit qu’il porte est très loin de ressembler au côté pouilleux des autres dehors. Il n’a pas l’air d’ici en fait. Mais l’habit ne fait pas le moine ! Il faut que je reste lucide et sérieuse. Il ne m’approche pas avec son arme en main… Je me mets à penser, et s’il est ami avec les Ténèbres ? Il a tellement une allure sombre et étrange que c’est la première chose qui me vient à l’esprit dans un moment pareil.

- Qui es-tu ? Que fais-tu ici ? Et que diable penses-tu tran-…

Mes paroles se meurent rapidement sur mes lèvres quand je sens l’arrivée imminente de plusieurs personnes. Quitte à choisir. Mon attention se porte rapidement aux portes avant de m’approcher de mon interlocuteur pour le regarder droit dans les yeux. Je lui pointe ma cachette d’un doigt avant de faire tout bas,

- Si tu n’es pas là pour me faire du mal alors rentre là-dedans et fais toi passer pour un prêtre ou un évêque.

Je n’attends pas une explosion de joie. Mais il devra faire avec. Mais à trop discuter, la porte s’ouvre trop vite pour que chacun prenne sa place, du coup, sans trop savoir s’il est d’accord, je le pousse dans une des cages et le rejoins. Dans un bref signe, je lui demande d’éviter de parler et je tends par la suite l’oreille. Il n’y a que des brides de conversations que je perçois.

- J’étais pourtant sûr de l’avoir vu rentrer ici… Allons voir ailleurs.

Les bruits de pas et de tintements se font de plus en plus lointains avant de se taire complètement. Je lâche un petit rire avant de porter mon attention sur l’homme avec moi. À vrai dire, je n’ai pas pris le temps de le détailler mais avec cette promiscuité, il s’avère que j’ai un peu de temps pour remarquer que ce n’est pas un homme mais un jeune homme. À première vu, soit c'est la lumière ou c'est moi mais il a l'air plus pâle qu'un cadavre... Puis il a quelque chose d'étrange près de la bouche. J'évite de froncer les sourcils d'un air songeur et me contente simplement de lui adresser un sourire avant de sortir.

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MessageSujet: Re: Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Icon_minitime1Lun 11 Avr - 3:12
Jeffrey se tenait le poitrail, fermant les yeux tant l'impact venait mine de rien d'être douloureux. Il n'avait pas eu le temps de bien voir ce qui avait jailli du confessionnal si ce n'est un léger éclat roux. Il reprend un grand souffle avant de lever la tête pour enfin voir l'autre personne. Il la regarde longuement, se disant qu'au vue de sa tenue ce n'est certainement pas un religieuse ni une étrangère de ce monde. Très coloré, ses vêtements laissaient quand même Jeffrey perplexe... Pourquoi donc une femme, très certainement en tenue pour le festival qui avait lieu dehors, se cachait ainsi dans un lieu saint ? C'était insensé !

Alors que le jeune gardien s'apprêtait à se présenter, voulant enchainer ensuite avec la raison de sa présence en ses lieux et par la même occasion lui demander ses raisons à elle, il fut rapidement coupé dans son élan par la mystérieuse inconnue. Elle lui pointait du doigts sa main armé après l'avoir accusé sur un ton légèrement agressif. Comprenant son erreur, Jeffrey jeta la lame au loin qu'il vit s'évaporer en poussière avant de lever les mains en l'air.

- Non non, vous faites erreur je ne suis vraiment pas méchant !!! J'ai cru que vous étiez une mena..

Il n'eut guère le temps de finir sa phrase qu'elle l'invectiva de nouveau. Mais bon sang, que lui avait il donc fait à cette femme pour qu'elle se montre telle une tigresse prête à bondir sur lui afin de lui planter ses crocs dans sa pauvre gorge ? Rien !
A moins que... Il vérifia d'un geste si sa capuche était en place pour constater avec horreur que cette dernière c'était écraser dans son dos, laissant son visage à découvert. Alors qu'il l'a rabattit avec vigueur sur son crane, elle reprit la parole sans sembler avoir besoin de reprendre son souffle mais, à son tour, elle fut interrompu mais pas par lui...

Sans raison, elle s'approche d'un coup de lui. Il se ratatine alors davantage dans sa capuche, espérant vraiment que son visage ne puisse être bien observé. Elle lui pointe alors sa cachette, le confessionnal avant de lui demander une sorte de service... En sa qualité de gardien et gentilhomme, il acquiesce sans hésiter , désireux de rendre service à cette jeune femme. Cependant, sans doute très pressé, elle le saisit et le jette de force dans une des cages du confessionnal avant de l'y rejoindre presque immédiatement.
Il perçoit alors des voix qui résonnent à l'extérieur du confessionnal...

- J’étais pourtant sûr de l’avoir vu rentrer ici… Allons voir ailleurs.

Jeffrey se laisse soupirer doucement quand il entends finalement des pas et des sonorités métallique s'éloigner au loin comme si les poursuivants de la demoiselle étaient finalement parti... Cependant, ce dernier événement intrigue le gardien. Et si cette jeune femme était, en réalité, une sorte de prisonnière ou de bandit qui s'était évadé après un lourd crime ? Il était peut être en train d'aider l'un des mal de ce monde...
Alors qu'il la regarde en réfléchissant à ça, il constate qu'elle est quand même drôlement mignonne bien que certainement plus âgé que lui même si ce n'est sans doute pas de beaucoup. En l'observant, il se rend vite compte qu'elle l'observe elle aussi et se rend compte qu'encore une fois, sa capuche s'est enlevé de son crane, laissant libre la vue de son visage. Il caresse alors discrètement ses joues, vérifiant que les tissus sont toujours là pour cacher ses horribles cicatrices qui lui barrent les joues et soupir de soulagement en les sentant sous ses doigts.

Elle lui sourit alors et sors tranquillement. Il lui emboite de suite le pas, se sentant passablement étouffé dans un espace aussi clos et prend une grande bouffé d'air une fois sorti.
Il la regarde alors d'un air suspicieux...

- Bon, maintenant que tout ceci est écarté, je peux enfin me présenter : je me prénomme Jeffrey et je ne suis pas vraiment de ce monde... Je suis ce qu'on appelle un Gardien, je ne sais pas si vous avez déjà entendu ce terme quelques part ? Enfin bref, ce n'est pas très important...

Alors qu'il finit sa phrase et attend sa réponse, le jeune homme tourne un peu en faisant les quatre cents pas à côté d'elle, essayant de capter la moindre anomalie dans les sous ambiants mais rien tout semble calme de ce côté là...

- Dites... Pourquoi ces types vous poursuivaient ils donc ? Avez vous fait quelques chose pour déclencher le courroux d'un haut placé ?

Cependant, il ne puis vraiment lui laissé le temps de répondre : le tintement venait de reprendre et il se rapprochait dangereusement de leur position... Il avait rapidement vue que la porte par laquelle il était arrivé était à l'opposé des bruits. Un plan germa dans son esprit en repensant au gentil bossu Quasimodo...

- Si vous souhaitez leur échapper : ayez confiance en moi et... Suivez moi !

Puis il fila droit vers la porte, espérant vraiment que ça serait une sortie de secours... Et non le début d'un piège sournois.
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Malia A. Hawke
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MessageSujet: Re: Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Icon_minitime1Mer 13 Avr - 1:12
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Quoi que tu dises on se ressemble.
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PV Jeffrey
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La peur voilà ce qui a motivé mon envie de faire confiance à un pur inconnu qui, il ne faut pas l’oublier avait voulu se défendre avec un couteau dans une main. Ce qui me surprend en premier lieu après ça ? Son accoutrement. Je ne m’attarde même pas  sur son visage en fait. Il m’importe peu pour le moment. Ne prenant aucunement manière, je lui lance une remarque qui ne reste pas sans réaction. Si bien qu’il jette son arme. Je la regarde glisser sur le sol avant de reporter mon attention sur mon interlocuteur. Il se met à parler et décidé à mettre les points sur les « i » je ne lui laisse pas le temps de finir. Mais au lieu de faire autre chose, je le vois remettre sa capuche. J’arque un sourcil surprise mais m’astiens de tout propos sur ça.

Très vite, la situation de tête à tête vire à un complot et je lui pointe ma cachette en l’intimant s’y entrer. Il hoche la tête mais n’aimant pas vraiment attendre et sans délicatesse, il termine dans le confessionnal. J’écoute les voix et… Remarquant l’éloignement, je prends enfin le temps de détail l’homme. Etant un endroit assez sombre, je ne peux pas vraiment distinguer des choses. Puis je bloque aussi la seule source de lumière… Enfin, quoi qu’il en soit, je lui souris et décide de sortir. En me retournant, je constate qu’il vient de faire de faire de même et enfin je le laisse parler sans interruption.

Un Gardien ? J’ai été horriblement sur la défensive et quelque peu mauvaise face à un gardien… Atlas est aussi un Gardien. Le mien peut-être. J’ai encore du mal à me faire à l’idée d’avoir ce lien avec lui en fait. Quoi qu’il en soit, dès que le jeune homme me fait part de son appartenance, je reprends bien vite du poil de la bête et évite grandement d’être aussi crispé que tout à l’heure. Il n’a pas l’air méchant quoi qu’un peu étrange avec son teint pâle et le bandage qui lui cache une partie du visage. Mais mise à part ça,

- Oui je vous connais. Enfin, votre groupe. un bref silence avant de reprendre quand il commence à faire les cents pas devant moi, moi c’est Malia.

Juste après les présentations d’usages, il reprend la parole  pour me demander le pourquoi. Je me contente de sourire dans les premières secondes avant que la situation ne se retourne. C’est à son tour de le suivre mais cette fois encore, je dois lui faire confiance. D’abord interdite, j’évite tout mouvement avant de comprendre la raison de son aide. Il y a une autre présence dans la cathédrale et me connaissant, je ne vais pas attendre de savoir qui ça peut être.

J’emboite donc le pas au Gardien. Il ouvre une porte et je le suis. Moins de deux mètres nous sépare et j’ai quand même l’impression de le voir trop loin. Sans doute la peur… Je le vois rapidement disparaître derrière la colonne que forme l’escalier en colimaçon. Je ne dis rien avant de le vois monter à des échelles.

- Où m’emmènes-tu ?

Comme je devais m’en doutais, il s’abstient de me répondre dans la seconde. Mais pour autant, je continu à le suivre. Il a beau être étrange, j’ai quand même la sensation que je peux lui faire confiance. Arrivé enfin à destination et tout n haut de la cathédrale, je lâche un long soupir de soulagement et m’approche un peu plus dans une sorte de pièce où est disposée en son centre table avec des miniatures. Je tourne autour avant d’être attiré par l’ambiance d’en bas et bien vite, j’y jette un œil.

- Quasi ! Pourquoi être revenu aussi vite…
- Haaaaan !!

Mon attention se porte automatique sur le côté et je tombe nez à nez avec une statue de pierre muni de cornes et un peu rondouillarde. D’abord en ricanant, je reporte mon attention sur la foule avant de comprendre. Ni une ni deux, je sursaute en poussant un cri tout en reculons. La chose me fixe et descend de son perchoir en sautant.

- T’es pas Quasi toi ! qu’est-ce… elle reporte son attention sur Jeffrey, tu revoilà mon petit !
- La Rocaille tais-toi donc un peu !
- Volaille a raison bougre, ce n’est pas comme ça qu’on s'adresse à des gens.

La première des trois choses, que je distingue rapidement comme une gargouille fait la moue avant de sautiller vers nous. Je m’approche du Gardien sans quitter des yeux le trio. Décidemment, je suis tombée où moi !?

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MessageSujet: Re: Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Icon_minitime1Jeu 14 Avr - 3:31
Pressé par le temps, le gardien n'avait pas de suite surveiller si la jeune femme le suivait bien mais, lorsqu'il atteint le long escalier en colimaçon, il entendit très bien ces pas résonné juste derrière lui. Il entrepris immédiatement de gravir quatre à quatre les hautes marches, filant à toute allure vers le sommet où il atteint enfin les grandes échelles : ces mêmes échelles qu'il avait emprunté dans l'autre sens il y a encore peu de temps... Il l'entends alors lui demander simplement leur destination mais, toujours inquiet, Jeffrey décide de simplement grimper sans prendre la peine de lui répondre : il aurait tout le loisir de faire vraiment connaissance une foi là haut...
Puis enfin, après une course effréné, ils atteignent le sommet. Le jeune homme pousse alors un long et profond soupir de soulagement, haletant que très peu malgré le bon sprint qu'il venait de faire : ça ressemblait tellement à un simple échauffement qu'il en rigolerais si la situation n'avait pas été plus ou moins risqué. Sentant un courant d'air assez fort ébouriffer ses longs cheveux noirs, il repousse un lourd soupir : sa capuche l'avait encore lâchement abandonné et cette fois ci, il était vraiment lassé de devoir la remettre.

Il observa la jeune femme, le visage alors à découvert, exploré tranquillement le lieu avant d'aller vers le vide où elle semble observer paisiblement le grand charivari qui se déroule plusieurs mètres plus bas. Il remarque alors les statues tout excité, enfin les entends surtout, arrivé au pas de course vers la jeune femme.

- Quasi ! Pourquoi être revenu aussi vite…
-  Haaaaan !!

Le jeune homme sursaute d'un coup quand, sans doute très surprise par la vivacité des braves gargouilles, la jeune femme comprend enfin qui étaient en train de parler. Il se rapproche alors très vite du groupe, essayant de montrer qu'il était là et que cette jeune femme était donc avec lui. Même si ils étaient gentils, Jeffrey n'étais pas sûr qu'elles apprécient beaucoup les étrangers...
Alors qu'il arrive à proximité, la plus rondouillarde le remarque et l'accueil avec une grande joie et de grand signe avant d'être vite réprimé par la plus vieille suivi de prêt par la grande qui renchérit de même.

Il remarque alors la jeune femme, qui se nommait Malia si il avait bien compris, se rapproche de lui et semble plutôt inquiété par la situation. Il lui affiche un grand sourire, et s'approche des gargouilles avant de se mettre dos à elles, lançant son regard vers la jeune femme.

- Vous n'avez pas à avoir peur... Ils sont très impressionnant mais je peux vous assurez qu'il ne sont pas le moins du monde dangereux !

Sa voix se voulant rassurante, il se releva alors pour essayez de faire les présentations entre les gargouilles et la jeune femme. La rocaille, Volière et Muraille : telle était leur nom. Jeffrey trouvait, amusé, que ça allait vraiment bien à la vieille gargouille vue le nombre presque infini de pigeon qui se posait sur elle sans répit. Quand ce fut terminer, le jeune homme décida de se penchez un peu sur la fête qui se déroulait et... Son humeur se teinta très vite d'une couleur nettement plus sombre.
Au loin, il pouvait reconnaitre la voix et le corps difforme du doux Quasimodo... Qui subissait les pires choses qu'un être humain pouvait subir au milieu d'une telle horde de visage grimaçant.

-Ce n'est pas possible... Le festival des fous ? Ou plutôt rendez vous des monstres et ordures... Comment osent ils faire du mal à une bonne personne ????

Sa colère était palpable et il serrait tellement les dents que l'un de ses pansements, celui de droite, finit par choir sur le sol, laissant alors apparente la plaie béante qui barrait entièrement sa joue, la séparant en deux partie inégale. Il se tourna alors vers la jeune femme, essayant de garder un certain calme pour ne pas la froissé, tandis qu'il entend les gargouilles furibondes crient de fureur.

- Maintenant... j'aimerais que nous jouons carte sur table : qui fuyez vous ? Pourquoi ? Et surtout... Comment connaissez vous les Gardiens ?

Il jeta un petit coup d’œil par dessus son épaule, voyant que le calme semblait étrangement revenir en bas.

- Nous aurons bientôt la visite du maitre des lieux en plus... J'espère qu'il va bien.
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Malia A. Hawke
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MessageSujet: Re: Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Icon_minitime1Sam 16 Avr - 19:51
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Quoi que tu dises on se ressemble.
La beauté n’est qu’une image fardée.
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Je l’ai finalement suivit. Lui un pur inconnu qui m’a juste dit être un Gardien. Comment en être certaine ? Je ne sais pas… Pourtant, je lui fais assez confiance me sortir de mon malheur. Sans trop savoir où, je le suis sans broncher avant d’être vraiment intriguer et lui poser une question qui reste pour l’heure sans réponse. Nous arrivons alors au sommet de la cathédrale, dans une pièce bien spacieuse et étrange à la fois. Elle semble être habitée par une personne rassemblement absente pour l’heure.

Doucement, je souris et hoche la tête en signe de remercîment en regardant Jeffrey. Avec la lumière du lieu, je remarque bien ses cheveux sombres, son teint très pâle et surtout des bandages. Je n’y prête pas plus attention que ça. Sans doute a-t-il une bonne raison. Puis, c’est donc pour continuer mon exploration que je vais regarder en bas. Prise par la foule, je me surprends à ne pas trouver des paroles étranges venant à côté de moi. Mon attention se porte à la source et ce sur quoi je tombe a le don de me faire sursauter et presque courir dans les bras du Gardien. En me rapprochant, une des gargouilles appelle Jeffrey par son prénom et je le fixe sans comprendre. Il me laisse, fais quelques pas pour finalement lui faire face e nouveau en m’expliquant que je ne dois pas avoir peur. Je me mets à ricaner stupidement et il renchérit en me disant qu’elles ne sont pas dangereuses.

Je hoche la tête et veux bien le croire. Après une légère hésitation, je m’approche et il fait les présentations. J’incline la tête lorsque tout est terminé et je me présente à mon tour. Muraille fait une révérence pendant que la Rocaille croise les bras et soupire bruyamment. Mais la bonne entendant en train de se former se meure très rapidement lorsque Jeffrey lâche un commentaire. La voix et le visage changeant.

Je m’approche rapidement du bord pour essayer de comprendre les paroles du Gardien. Au loin, je vois des gens, j’entends des rires et ressent la souffrance d’un mort meurtrit. Mon regard se voile. Même ici la différence fait peur et donne envie de malmener un être. Mon cœur se serre et je détourne finalement le regard sans trouver la force de voir la suite et fais plusieurs pas en arrière. Mes yeux se plongent alors dans ceux de Jeffrey et je remarque du coin de l’œil quelque chose sur son côté droit. Ce qui aurait pu me faire peur n’est même pas le cas. Je comprends mieux ses paroles. Mais il y a une chose que je ne pas nier, sur le coup, j’ai sursauté en voyant ça. Mais je me suis reprise. Après tout, je n’ai pas jugé de l’apparence d’une personne. Il peut faire de même. Son regard me scrute et il lâche finalement quelque chose. Je ne peux pas m'empêcher de sourire bêtement quand il me demande de jouer carte sur table. Soit, je vais répondre.

- Je fuis un certain Frollo. Il respire les Ténèbres à des kilomètres et pour une raison bien précise je pense qu'il voulait faire connaissance avec moi.

En ce qui concerne la dernière partie de ses questions, cette fois, mieux vaut les actes que les paroles. Ma robe cache un peu ma marque mais à y faire bien attention, on peut y voir un début. N'étant pas un décolleté de bonne-sœur... Du coup, tout en détournant le regard, je pose une main sur ma chemise et tire suffisamment pour qu'il voit bien ma marque quand son attention allait se reporter sur moi. Au moins, je ne peux pas mentir maintenant. Princesse de Cœur ! Moi qui d'habitude m'abstiens de dévoiler ce petit secret. Les gargouilles se tournent alors vers moi avant le jeune Gardien et c'est Volaille qui lâche un commentaire. Puis Muraille. Un léger "Oh." Bref et fort. Vient alors le dernier avec un magnifique "Je comprends mieux Frollo."

Puis c'est au tour de Jeffrey et dès qu'il la remarque, je le laisse encore digérer avant de remettre comme il faut mon haut. Cependant, bien vite, nous entendons du mouvement. En me retournant, je tombe sur un jeune homme. Ce qui m'interpelle le plus ? Son expression, ses habits déchirés et son corps couvert de rouge. De la tomate. Sans un mot, les gargouilles s'approchent puis l'entoure. Il e regarde, détourne les yeux de peur et je vois, je le lis dans ses yeux qu’il se retient de craquer. Ses amis posent leurs mains sur lui et essayent de le réconforter comme ils le peuvent. Avec ce tableau, je me prends à sourire. Il a des amis. Certes des gargouilles faites de pierre mais elles sont là pour lui.

Mon attention se porte sur le Gardien tout aussi spectateur de la scène que moi. Pour ma part, je n’ose m’approcher. Pas par peur de son physique. Je me sens juste inutile dans la chose. Après tout, je sais déjà ce qu’on va me sortir. Que je suis normale. Sans doute jolie. Mais finalement, je m’approche de la table au centre de la pièce et pose une main sur une figurine que je déplace au centre de la place miniature. Cette personne ? C’est le maître des lieux. Ayant fait assez de bruit, il se retourne vers moi et me regarde faire. Je l’ais délogé de sa cathédrale. De sa prison. Clopinant vers moi, il s’arrête finalement à côté de moi et reprend sa figurine pour la remettre à sa place.

- C’est mieux ainsi. Maître Frollo avait raison…

Mais je ne laisse pas retirer sa main. L’agrippant fermement, je le fixe durement. J’étais comme lui à une époque. J’avais peur et mal.

- Il n’a pas plus raison que toi tu as tort. Les gens sont mauvais quand quelque chose sort de l’ordinaire. Tu n’es pas responsable de ce qui vient de se passer. La vie est parfois dure mais il faut savoir se relever pour survivre.

Pardon pour le retard...:/

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MessageSujet: Re: Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Icon_minitime1Mar 19 Avr - 22:36
Jeff l'a regarde doucement, l'écoutant répondre à ses premières questions. Frollo, hein... Son nom ne lui disait absolument rien : était ce l'ordure qui avait ordonné cette apologie de l'humiliation en bas ? Si telle était le cas, le jeune Gardien comprenait très bien que cette "princesse" l'est fui... Les ténèbres ne devrait pas pouvoir diriger aussi facilement un monde, selon lui.

- Les ténèbres n'apporte jamais rien de bon... Un grand ménage devrait être fait dés fois...

Il soupira à ses paroles, pas très digne d'un garant de la paix des mondes... Les ténèbres avaient une place, même lui le savait, mais il ne pouvait s'empêcher de les haïr et les craindre en même temps. S'attendant à ce qu'elle réponde au reste de ses questions, il ne l'avait pas lâché du regard et c'est pourquoi il ne comprit pas vraiment pourquoi elle se mit à détourner le sien avant de voir la suite des événements...
Il se mit à rougir comme un pivoine. Sa peau pale laissant place à la belle couleur d'une tomate tandis que ses yeux regardait, incrédule, la jeune fille dévoilai le haut de sa poitrine où apparaissant une marque qu'il identifia le plus simplement du monde tant il avait du apprendre à la reconnaitre par cœur...  La marque des princesses de cœur, celle que son ordre avait pour mission de protéger.
Il déglutit doucement et pousse un long soupir de soulagement lorsqu'elle se remet normal, constatant quand même que la vue n'est pas désagréable... Il se frappe doucement le front du plat de la main : comment osait il avoir de telle pensée !!!

Alors qu'il allait reprendre la parole, un sourire gêné flottant sur ses lèvres, il entendit un pas claudiquant derrière lui. Il se retourna et son regard s'attrista profondément : Quasi était revenu et... Son état n'était pas beau à voir. Tandis que les trois gargouilles entourent d'un cocon chaleureux Quasi, Jeffrey voit le bossu jeté un regard attristé en direction de Malia avant de fuir de sa vue. C'en était trop pour le Gardien... Il aurait voulu détruire tout ceux qui lui avait infligé une telle chose. Comment pouvait on se dire bon quand on causait tant de souffrance à un cœur aussi généreux ? Il passa une main sur sa joue, pensif, se rendant alors compte que le bandage était tombé. Il jeta un œil aux alentours mais il constata bien vite que ce dernier avait disparu...

-ça ne sers à rien que je garde l'autre alors...

Il retira le second bandage qu'il jeta dans le vide, le regard rempli d'un mélange de colère et de tristesse. Il caressa sa seconde plaie, ce sourire éternel qu'Il a gravé à jamais sur son visage en trouvant ça amusant voir même "beau". Il comprenait très bien les souffrances que devait ressentir le bossu... Lui aussi en avait vue de belle à la cour du Roi : rare était les courtisans, princesses ou même Gardien qui acceptait sa présence sans un mouvement de recul... Il le suivit des yeux, ne sachant pas quoi faire pour le rassurer ou le réconforter. Ça n'était pas vraiment l'un des points forts du jeune homme qui n'était même pas capable de se rassurer lui même.

Il regarde alors Malia, la princesse, qui semble tout aussi attristé que lui par l'état de Quasimodo. Elle se met alors à bouger, se plaçant vers une table rempli de figurine fait main... Curieuse, elle en bouge une qui semble être le portrait craché du bossu qui, l'entendant ou la voyant faire, la rejoint avant de lui prendre la figurine pour la remettre sur le haut du clocher, là où ils se trouvent tous en ce moment.

- C’est mieux ainsi. Maître Frollo avait raison…

Le jeune gardien tique alors sur le nom. Comment était ce possible... Un tel monstre, au dire de la princesse, avait donc élevé un être au cœur aussi pur ? Comment une telle proximité avec les ténèbres n'avait il pas pu influencer le mental de ce jeune Bossu ? Le gardien n'en revenait pas... Il ne comprenait pas comment c'était probable, comment cette homme face à lui pouvait être si bon après avoir subi le traitement d'un maitre aussi abominable... Cela n'avait pas de sens pour Jeffrey !

Il écouta alors, surpris, la réaction de Malia. Lui même avait amorcé quelques pas vers lui, voulant lui faire comprendre qu'il se trompait et qu'il y avait forcément un endroit où un cœur comme le sien serait accepté mais il c'était immédiatement interrompu quand il l'avait entendu parler. Il se mit alors à la regarder, surpris. Serait il possible qu'elle soit le genre à accepter n'importe qui ? A moins que ça ne soit un simple trait lié au princesse... Non, il n'avait rien lu là dessus ni même entendu la moindre once d'information traitant de ça : c'était simplement son caractère à elle !

Il avança enfin, s'arrêtant juste derrière Malia en adressant un grand sourire au bossu :

- Elle a raison, Quasi... C'est en triomphant de ce genre d'épreuve qu'on en devient plus fort : j'en suis une preuve vivante... Mon ami.

Quasi lui lança un regard brillant à ces derniers mots, avant de baisser la tête. Jeffrey posa alors une main douce sur l'épaule de Malia. "Lâche le... Je pense qu'il a besoin de se reposer un peu..." lui murmura t'il doucement à l'oreille. Puis, alors que les gargouilles accompagnait leur pauvre ami dans un coin plus tranquille où il pourrait se changer, le gardien s'éloigna doucement de la princesse avant de se pencher vers le vide, contemplant le paysage nocturne.
Même si la nuit était le repère des ténèbres, Jeffrey avait toujours apprécié ce moment très calme...
Il sentit la caresse du vent, regrettant de ne pas pouvoir en sentir la température avant de regarder Malia. A bien y regarder, cette jeune rousse était vraiment belle... Dommage pour lui, ce n'est pas avec son physique pourri par les ténèbres qu'il allait pouvoir la séduire bien que ses paroles résonnait toujours dans sa tête. Qui sait... Il avait peut être ses chances.

Ses yeux regardait ensuite en bas, constatant sans comprendre la mise en place de nombreuse rondes d'hommes en armures...

-Étonnant... Serait il possible qu'il soit là pour toi ? Si c'est le cas on devrait vite partir avant qu'ils n'encerclent entièrement la cathédrale : des idées ?
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Malia A. Hawke
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MessageSujet: Re: Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Icon_minitime1Mer 20 Avr - 18:36
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Quoi que tu dises on se ressemble.
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Il m’a demandé des explications. Je lui en ai donné. La moitié. Mais avant de me décider à répondre à la seconde partie de son questionnement, je l’écoute lâcher un commentaire. Ses paroles me surprennent un peu. Mais après tout, à force de côtoyer les Ténèbres pour protéger les populations, il est normal d’avoir ce genre de propos. Du moins, c’est ce que je me persuade. Puis, dans une fuite voulue de ma part, je détourne le regard pour lui montrer ma marque de Princesse juste au-dessus de ma poitrine. L’endroit n’est pas le plus idéal mais au moins, je peux le cacher facilement. Mon attention se reporte sur le Gardien pour savoir s’il vient de remarquer la marque. Vu son expression, je suppose que la question ne se pose pas !

Rapidement après avoir bien mémorisé la nouvelle, je remonte ma chemise pour cacher mon bien et l’entends lâcher un soupire. En relevant le nez, je le vois se frapper le front comme s’il avait oublié de dire u de faire quelque chose. Ma bouche s’ouvre pour le lui demander mais bien vite, une présence dans mon dos m’arrête. Le maître des lieux. Dans un triste état, entre la peine et le désespoir si ce n’est les deux. Il évite de me regarder. Sans doute est-ce qu’il a peur d’une réaction de ma part. Pourtant, il ne me répugne pas. Bien au contraire. Mon regard se porte rapidement sur Jeffrey. Au même moment, il passe une main sur sa joue et je souris faiblement. Je le regarde faire par la suite avant que mon attention ne se centre sur une table. Jouant avec ce qu’il y a dessus Quasi m’arrête avant de lâcher un commentaire qui ne reste pas sans réaction de ma part.

Je suis sans doute froide dans mon propos. Mais il est hors de question que je le laisse sortir une stupidité aussi monumentale sans ne rien dire. Je détache bien chaque mot pour qu’il comprenne bien et s’il le faut, s’il ne croit pas alors je serais forcé de faire la démonstration. Enfin… C’était l’idée avant que Jeffrey n’arrive dans mon dos et m’aide à le faire entendre raison. Puis très vite, la voix du Gardien me demande de lâcher le bras du jeune homme. Je le fais sans broncher. J’en avais oublié le contact…  Quasimodo nous tourne alors les talons et s’en va. Jeffrey fait de même mais s’en va plutôt admirer le paysage. Doucement, je m’approche de lui et prends place à ses côtés en fixant un point devant moi. Mais très vite, le Gardien attire mon attention et je me mets à regarder la même chose que lui avant de répondre à sa question.

- Je ne compte pas fuir devant le danger. C’est une règle. fis-je en me redressant sur les coudes. Je serais faire preuve de tact et de diplomatie. Alors s’il est vraiment là pour moi… Je ne compte pas me faire arrêter aussi facilement !

Une règle quelque peu stupide en soi mais il faut bien avouer que je ne vais pas fuir les Ténèbres toutes ma vie. Après tout, Princesse de cœur ne rime en rien avec peur… Quoi que… Mauvais exemple. Enfin l’idée est que de toute façon s’il veut m’avoir, il devra d’abord me passer sur le corps et de préférence se battre. Je préfère y laisser ma peau plutôt que de courber devant les Ténèbres. De toute manière, la présence de cette homme est palpable à des mètres tant son cœur est noir. Mais dans un haussement d’épaule, j’en reviens à mon interlocuteur,

- Puis de toute manière, il serait assez intelligent pour suspecter ma présence ici ? Je ne crois pas.

Il va falloir m’apprendre à me taire un petit peu. Bien qu’il ne puisse pas me sentir, il peut quand même venir rendre visite à son protégé et le pire ? Des gardes faisant des rondes dans la ville. Je ne sais pas trop si c’est l’effet Quasimodo ou Princesse sur un plateau ou alors, la ville est toujours peuplé ainsi à la nuit tombée… Ne trouvant pas vraiment de réponse à ma question, je me laisse échapper une moue en jetant un œil à mon voisin. Maintenant qu’il n’a plus ces bandages sur le visage, je peux pleinement voir l’étendu des choses. Etrangement, je n’éprouve aucun rejet. Tout comme avec l’occupant des lieux. Décidemment, le destin a une drôle de façon de se montrer.

Amorçant un grand sourire sans l’avoir quitté des yeux, je me décide de reporter mon attention devant moi lorsque je le vois faire un mouvement. Il va me prendre pour une folle à me mettre à sourire sans raison. Sans effacer de ma mémoire l’image de son visage balafré, je me penche légèrement en avant et utilise mes poings comme moyen de socle pour ma tête. Se produit alors ce que j’appellerais « supposition ». À vrai dire, je me demande bien ce qui a pu lui arriver pour être aussi amoché. Puis son teint pâle. Il l’est bien plus qu’Hadès. Lui mort depuis bien trop longtemps pour s’amuser à compter ! Mais… Ni lui ni Quasimodo ne me répugne. Aucun ne me fait peur. À part de la compassion et une profonde solidarité silencieuse, il n’y a rien. Me décollant alors du rebord, je me retourne pour m’avancer vers la table aux figurines et m’y approche de nouveau.

-  C’était sa première sortie non ? après un très bref silence qui ne laisse pas le temps à une réponse je reprend. C’est évident… J’avais eu le même accueil à une époque.

Dans un léger coup de doigt, je fais tomber la figurine représentant Quasimodo. Il n’a pas mérité un si mauvais traitement seulement à cause de sa différence.

- Oui ma première et sans aucun doute ma dernière.

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MessageSujet: Re: Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Icon_minitime1Dim 24 Avr - 17:44
Jeffrey ne s'attendait pas vraiment à une telle intervention de la part de la jeune femme. Avait elle subis un plus lourd passé que ce que son doux visage ne pouvait laissez suggérer ? Possible, le Gardien n'avait pas vraiment entendu parler d'elle au sein de son ordre. Vue le caractère dure qu'elle avait montré, il ne s'attendait pas à ce qu'elle lui obéisse bien gentiment sans rien dire ainsi fut il plutôt surpris lorsqu'elle laisse Quasi repartir pour se changer.

Cette affaire "réglé", il étais vite parti pour voir le paysage. Rapidement rejoint par la jeune femme qu'il ne se gène pas pour admirer du coin de l’œil. De long cheveux flamboyant, une forme bien dessiné qu'il arrivait à deviner sous cette jolie robe au style des lieux... Il en détourna les yeux, gêné, alors qu'il avait commencé à remonter le long de son corps : il l'a trouvé fort attirante et, en même temps, il s'en voulait de penser ainsi. Une princesse avec un Gardien, surtout un Gardien comme lui... Fallait pas rêver non plus.

Lorsqu'il baissa les yeux vers le vide, il se rendit compte de la garde importante qui se plaçaient petit à petit autour de l'église. Nombreux, chaque hommes en armure gardait une entrée et cela rendrait bientôt toute sortie discrète impossible d'autant que des rondes était aussi mise en place au vue des torches que le jeune défiguré pouvait apercevoir. Il en avisa la jeune femme, intérieurement persuadé que tout cette surveillance était sans doute pour la capturer elle...Et sa réaction le pris plus ou moins au dépourvu.

Ses yeux la regardait, étonné, après avoir entendu ses paroles. Il avait souvent entendu parler des princesses, chacune de caractère très différent selon les dires, mais il ne pensait pas que certaine pouvait faire preuve d'une telle détermination ni d'une telle combativité. Il commença à se demander quelle force devait avoir le Gardien de Malia... Ça devait être sans doute un très puissant pour qu'une femme aussi forte l'accepte à ses côtés. D'ailleurs, où était il ? A en juger par sa tenue, elle était sans doute d'ici à moins que ça ne soit qu'un déguisement, un subterfuge pour se glisser dans la masse ?

Il rigola doucement à sa seconde remarque mais son regard n'y étais pas. Il restait sérieux, se doutant que cette boutade n'était peut être que pour se rassurer elle même... Après tout,de ce qu'ils avaient compris, le maître et le monstre qui traquait la princesse n'était qu'une seule et même personne. Ils auraient l'air fin si ce dernier, dans un sursaut de quoi que ce soit, décidait de venir rendre visite à son protéger simplement pour passer le temps : ils risquaient gros à rester ici...
Sentant un regard sur lui, le jeune homme coule un regard discret vers elle et il remarque qu'elle l'observe. Gêné, il rosit très légèrement sous les yeux bien qu'il en profite pour admirer ses yeux à elle... Il les trouvait très beau, se disant qu'elle faisait sans doute fondre bien des hommes avec un visage aussi mignon que le sien. Après tout, même lui était tombé sous son charme.

Paisiblement, il l'a suit des yeux lorsqu'elle s'éloigne du rebord pour retourner vers les figurines, en profitant pour apprécier les courbes qu'il parvient à deviner avant de vite reporter son attention sur les gardes. Mieux valait qu'elle ne sache pas les drôles de pensée qu'il avait eu en tête, elle lui rirait sans doute au nez vue son visage monstrueux...
Alors qu'il l'entend prononcer quelques mots, la voix de Quasi le fait se retourner. Le bossu, dans une tenue similaire mais en bonne état, les regarde d'un air gêné. Le gardien, sentant que l'autre homme est encore profondément affecté par sa désastreuse sortie, vint à sa rencontre.

- Comment tu vas, Quasi ?

- Mieux.. Mieux, ne vous en faites pas... disait il en fuyant le regard de Jeffrey qui, attristé, pose une main compatissante sur son épaule.

-Tu n'as pas à t'en vouloir de quoi que ce soit, mon ami... Ce sont les autres qui sont stupides : tu ne dois pas abandonner maintenant !


Dans un sourire qu'il sent faux, le bossu s'éloigne de lui avant de leur indiquer un coin. Suivant l'indication, Jeffrey s'y rend pour regarder et remarque une longue descente risqué mais praticable avec un peu de force.

- Qu'est ce donc ?

- Une..une voie de secours. Je ne sais pas si vous êtes assez agiles pour mais, c'est sans doute la seule sortie qui ne sera certainement pas gardé...

Souriant, le jeune homme revint vers le bossu pour le remercier chaleureusement. Ce dernier, se dirigeant ensuite vers la porte , leur adressa un signe de main pour les encourager avant de les quitter pour se diriger vers le bas de l'église où il lui semblait entendre une voix qui ne lui était pas étrangère...

Soupirant, le gardien retourne vers leur "porte" de sortie en essayant d'évaluer les risques. Il se sentait de descendre en escaladant mais ça restait risqué... S'adressant alors à la jeune femme resté avec lui dans le lieu, il prend un air ennuyé.

-Je ne sais pas vos compétences mais... pensez vous que vous pourrez fuir par ici ? Sinon, on pourra toujours essayez un autre moyen...
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Malia A. Hawke
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MessageSujet: Re: Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Icon_minitime1Lun 25 Avr - 1:21
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Quoi que tu dises on se ressemble.
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C’est plus souvent mon cœur qui parle. Alors c’est tout naturel d’avoir répondu ainsi aux propos de Quasimodo. Mais mes mots ont l’air de surprendre mon sauveur. Quoi ? Je n’ai pas la tête ? Ou alors c’est trop surprenant ? Mais je ne veux pas lui poser de question préférant largement le silence qui vient de tomber. Mon regard absorbé par le lieu et la couleur que donne le soleil, rien ne peut venir troubler le silence. Rien si ce n’est une remarque du Gardien sur l’activité en bas. Puis il me fait part d’une fuite que je décline. Pour la première fois depuis notre rencontre je l’entends rire et mes yeux se portent automatiquement sur lui dans une expression la plus neutre qui peut exister.

Sans plus de manière je me sépare du rebord et retourne dans la pièce avant de revoir Quasimodo nous rejoindre. Le Gardien se retourne quand la voix du jeune homme perse la mienne. Je les laisse parler entre eux ne préférant être que la spectatrice. Après tout, Quasi n’a pas à me croire. J’ai l’air tout à fait normale après tout. Je reste à ma place en les regardant avant que le maître des lieux ne montre un lieu à Jeffrey. Une question et une réponse. La fuite. Je regarde par la suite Quasi repartir et l’attrape par la main avant de lui murmurer de ne pas baisser les bras aussi facilement. Il m’adresse un léger sourire et repart. Le Gardien se met alors à regarder le lieu de notre fuite et se retourne ensuite vers moi.

- Oh… Un peu d’escalade en robe ne va pas me faire de mal… Enfin…

Un regard rapide à ce que je porte et je vois déjà l’extrémité flotter avec le vent. Je ne suis pas certaine de ce que je viens de dire en fait. Mais en y pensant, il n’y a que par là qu’on peut s’enfuir rapidement et puis Hadès ne peut venir nous aider. À moins que… En me retournant rapidement presque avec l’envie de courir, je manque de taper ma hanche contre le rebord de la table. Mais par un coup de chance, je l’évite de justesse et retourne à l’endroit où nous étions encore il y a peu lui et moi. Mon regard scrute l’horizon puis les rues s’ouvrant à mon regard. Je n’ai pas besoin d’une grande concentration mais très vite, je ressens une sensation étrange… En jetant un œil en bas, je vois une silhouette sombre et… Elle lève la tête. Dans un sursaut de ma part, je fais un mouvement en arrière et termine sur les fesses.

Ce Frollo. Il arrive. Enfin, il revient. Les Ténèbres avec lui. Je me surprends à fermer les yeux et me relever rapidement comme si je venais de m’asseoir sur un volcan. Je me retourne vers Jeffrey qui me fixe. Un léger sourire pour détendre l’atmosphère et je m’approche de lui.

- Nous avons peu de temps, il va y avoir une diversion en bas et Frollo arrive. Il faut partir maintenant.

Je le presse légèrement en le prenant par les épaules. Oui je viens de lui dire de prendre la fuite alors qu'il y a moins de cinq minutes j'étais contre... Mais je viens de ressentir le mal qui le ronge et l'idée de me retrouver en face de lui n'est plus une bonne idée. Les gargouilles nous regardent lorsque je porte mon attention dans mon dos. Volaille nous fait le plaisir de nous aider à retarder Quasimodo et son maître. Je souris et leur adresse un signe de tête. Sans plus de manière, je passe la première. Après tout, je porte une robe et l’idée qu’il est vu sur mes jambes n’est pas vraiment ce que je souhaite. Surtout dans ces circonstances. Jetant un œil en bas, je vois arriver Hadès par une des rues et se poster près des gardes en faction. Les festivités étant presque à leur fin, l’étrangeté de mon animal va donc passer inaperçu. Enfin je l’espère…

Mon attention se reporte sur le chemin à parcourir et très vite, je sens Hadès devenir méfiant. Je m’arrête subitement en pleine descende pour lui demander de s’en aller. Nous avions dépassé le seuil critique après tout. Lorsque mes pieds touchent enfin le sol, je e peux m’éviter de soupirer. Mais très vite, à peine Jeffrey arrivé sur terre qu’une patrouille vient vers nous. Je le consulte du regard et lui prend la main pour courir comme deux amants dans une ruelle juste en face. Quand je me décide à le lâcher, c’est lorsque je vois Hadès venir vers nous. Dans un sourire, je m’approche de mon griffon pour lui enlacer le cou et le remercier de son aide. Mais je sens très bien que son attention se porte sur mon compagnon d’infortune.

- Oh pardon. Jeffrey, je te présente Hadès. Mon griffon. Je vais anticiper tes prochaines questions. Un griffon est un mythe bien vivant vu que tu en un devant toi. Oui il a une sale tête mais c’est totalement normal puisqu’il est… Mort.

Je n’ai pas lâché mon sourire en lui disant ça. Après tout, il va bien apprendre d’un moment à l’autre que je suis une nécromancienne et que ce mot est encore debout grâce à moi. Je m’apprête à tout lui dire par un excès de confiance quand je m’embrume soudainement. Non… Je vais éviter de faire ça. Il est peut-être un Gardien mais après tout… Je lâche un soupire bref avant de balbutier,

- Il faut qu’on… Qu’on aille se cacher… Et… Attendre demain.

Lâchant le cou de mon griffon, je me retourne vers la rue déserte en essayant de reprendre le contrôle de mes pensées. Pourquoi est-ce que j’ai eu envie de tout lui dire ? Pourquoi je viens de lui dire qu’Hadès est un animal mort ?

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Jeffrey
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MessageSujet: Re: Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Icon_minitime1Ven 6 Mai - 2:44
Jeffrey analysait tranquillement la descente... Leur voie de secours pour échapper au traquenard que le Juge Frollo était en train de leur tendre, enlaçant  Notre-Dame d'une poigne de fer. Il se sentait, étrangement, calme alors qu'il aurait très bien pu se retrouver nerveux. Il était seul, avec une très belle jeune femme, et étaient tout deux plus ou moins dans une situation qui n'avait rien de rassurante...
Quand il lui avait demandé son avis, elle le surprit encore par sa pique, semblant vouloir faire de l'humour. Il sourit doucement, la regardant détaillé sa propre tenue comme si elle se rendait bien compte d'elle même la complexité de la descente en robe. Pour le coup, Jeffrey était plutôt content d'être un homme et de ne pas porter ce genre de tenue gênante pour le sport.

La voyant scruter au loin, le jeune homme se met à regarder à son tour, se demandant si elle a repéré quelques choses mais... Rien, il ne voit rien qui pourrait capter son regard d'une façon particulière. Il se met alors à se demander pourquoi la jeune fille semblait si empresser d'un coup... Avait elle une sorte de rendez vous avec quelqu'un ? A moins qu'elle n'étais pas seule à l'origine et qu'elle cherchait son allié dans la foule en bas ?
Puis, il la voit tomber sur ses fesses. Il se retient franchement de ne pas pouffer de rire en la voyant ainsi, assez ridicule il fallait bien l'avouer, quand il ressent alors ses tripes se resserrer en lui. Le jeune gardien le sent, Il réagit à quelques chose, quelque chose de puissant... Son regard repart vers le bas et il le voit alors, marcher paisiblement en direction de la cathédrale.
Il recule alors très vite, loin de Malia, se sentant très mal à l'approche des ténèbres... Il voulait fuir, très loin d'ici. Il voit alors la jeune fille lui jeter un sourire, comme pour le rassurer, et venir à lui. Elle lui confirme alors ce qu'il avait vue : Frollo était en approche et ils ne devaient plus rester ici, ni l'un ni l'autre.
Cependant, il ne comprit pas vraiment de quelle diversions elle parlait...

Il la voit, le plus simplement du monde, emprunter en première la sortie. Il aurait préféré passer devant pour s'assurer qu'elle ne courait aucun risque mais elle ne semblait pas vouloir lui laisser le choix... Il n'y réfléchit pas trop sur le coup, préférant saluer leurs amis gargouilles qui semblaient déjà vouloir s'échiner à empêcher la montée trop rapide de Quasi et du dangereux maitre - chose que Jeffrey ne pourrait d'ailleurs jamais assez les en remercier- et il emboita rapidement le pas. La descente n'était finalement pas aussi évidente pour lui... Il avait oublié qu'il n'était jamais rassuré dans le vide, surtout qu'il s'inquiétait vraiment pour la princesse qui se trouvait un peu plus bas. D'ailleurs, il se remis à penser à son empressement à vouloir passer première, pensant au faite qu'elle portait une robe et fit un sourire gêné en se concentrant sur la descente : il venait de comprendre...
Rouge, il essaie d'effacer les images gênantes que son cerveau essaie de lui envoyer, sans se rendre compte que la jeune femme a stoppé sa descente. La sentant vaguement sous lui, il s'arrête à son tour avant de lui balancer une simple phrase, qu'il essaie de glisser dans un murmure pour ne se faire entendre que d'elle.

- Eh, tu fais quoi là ???

Puis, aussi vite qu'elle s'est arrêtée, elle reprend sa route suivi par le gardien et, après un long effort, ils parviennent enfin à poser pied à terre. Il a à peine le temps de reprendre son souffle qu'une patrouille commence à arriver, signaler par un regard de Malia qui lui prend la main et le tire dans une petite course vers une ruelle. Une simple pensée traversa le gardien, rougissant un peu au contact de sa peau contre la sienne : allait ce être une habitude pour elle de le trainer où bon lui semblait ? D'abord, un confessionnal et maintenant une ruelle... Ça n’était pas une habitude que le gardien allait bien longtemps supporter, préférant se sentir libre de ses faits et gestes.
Puis, elle le lâche tranquillement sans un mots alors qu'un immense griffon au couleur de mort s'approche d'eux. Le jeune homme, refermant ses doigts sur sa paume en regrettant presque cette rupture de contact qu'il avait si peu l'habitude de recevoir, resta un long moment interdit en voyant la jeune femme enlacé l'encolure de l'animal. Le gardien connaissait bien ses bêtes majestueuses, égal de bien des créatures mythiques, mais celle ci dégageait quelques choses de très différent... Il se sentit mal à l'aise quand il vit son regard le scruter, bien qu'il en faisait de même. Il s'inclina doucement face à l'animal, sentant qu'il devait lui montrer une sorte de marque de respect quand Malia prit la parole et il se redressa.

- Hadès hein... J'en ai connu un de ceux noms un jour et ça n'étais pas un griffon. Je connais très bien ces puissantes créatures, bien que je n'ai jamais eu l'honneur d'en rencontrer un dans ma vie... Et oui, je me doutais qu'il avait quelques choses de fort différent des autres mais... Comment est ce possible ? Comment son corps mort peut il encore se mouvoir ?

Tout en disant ça, il détaillait le visage souriant de la belle. Elle ne laissait pas de marbre mais, maintenant qu'il voyait son compagnon, un certain respect s'installait. Elle devait faire partie de ces puissantes princesses, aux pouvoirs colossaux, qui nécessitait rarement des gardiens pour les protéger mais plus pour les contenir. Il la voit alors s'embrunir, comme si quelques choses venait de la mettre mal à l'aise et elle conseille alors qu'ils se cachent pour la nuit.

- Oui... vous avez raison... Il s'incline alors face à elle, donnant une prestance presque princière dans ses gestes, avant de baisser la tête. Je m'excuse si je vous ai déplus d'une manière ou d'une autre, princesse... M'accorderez vous l'honneur de vous servir le temps que vous soyez en sécurité auprès de votre Gardien attitré ou d'un proche ?

Tout dans ses mots et ses gestes laissait voir qu'il se sentait vraiment mal à l'aise... Il avait beau être fier de son titre de Gardien, c'était la première fois qui le mettait ainsi en avant. Après tout, un être qui avait succombé aux ténèbres comme lui méritait il vraiment d'être un protecteur de la lumière ?
Au fond de son cœur, une petite voix se mettait à ricaner en le sentant mal...
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Malia A. Hawke
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MessageSujet: Re: Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Icon_minitime1Lun 9 Mai - 11:53
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Quoi que tu dises on se ressemble.
La beauté n’est qu’une image fardée.
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Je ne compte pas terminer dans une geôle au fin fond d’un bâtiment ou encore terminer torturer pour le bon plaisir de ce Juge. C’est donc ainsi que Quasimodo nous montre une sortie de secours en plein air. De fil en aiguille, je termine malgré moi par descendre en premier ne voulant pas vraiment que mon partenaire d’aventure n’est une vue d’ensemble de mes jambes. Mais très vite, ayant demandé de l’aide à Hadès, je m’arrête un peu dans ma descente pour le regarder faire. C’est sans une remontrance discrète et rapide de Jeffrey que je reprends le chemin du sol. Mon attention se porte un peu sur lui pendant un bref instant. Il vient de me tutoyer. Lui qui est très protocolaire. Je ne vais pas cacher que de l’avoir entendu aussi familier me ravis au plus haut point ! Néanmoins, je n’ai pas le temps de profiter de la chose qu’à peine arrivé sur la terre ferme, je le prends encore de force pour nous cacher…

À peine arrivé dans cette ruelle que ma monture se met à pointer son nez. Après l’avoir enlacé pour le remercier et sentir une présence bien connue, je le présente à mon partenaire qui comme je m’en doute, se pose quelques questions. Prise dans une folle idée de tout lui dire, je me rétracte au dernier moment mais me décide quand même de lui répondre,

- Certains pouvoirs ont de quoi surprendre. Vois ça comme… De la sorcellerie !

Je préfère largement qu’il me croit magicienne que nécromancienne… Dans un sourire assez forcé, je jette un regard en coin à Hadès avant de reporter tout de suite après mon attention sur Jeffrey lorsqu’il se met de nouveau à parler. Je tombe alors sur une révérence et des propos qui me laissent complètement interdite.

- Pas besoin d’avoir de telles manières avec moi… je le regarde en souriant à demi avant d’entendre un mot que je prends comme étrange. Mon Gardien ? je passe une main sur ma nuque en retenant un ricanement. Je n’en ai pas. Mais je serais ravie de vous avoir à mes côtés !

Je vais m’attirer ses foudres. Une Princesse sans Gardien et c’est signer son arrêt de mort dans certains mondes. J’en suis bien consciente mais je ne compte pas rester dans la Lumière si elle ne me garantit pas que je puisse retrouver la mémoire. Oui. Je tourne en boucle sur ça. Surtout depuis mon tête à tête avec Fang. Tout en passant à elle, je glisse ma main dans une pochette accrochée à Hadès. Au fond se trouve encore son cristal et je peux aussi sentir mes habits. Je lâche un sourire avant de regarder le brun. Je lui fais un signe de tête avant de jeter un œil autour de nous. Où aller maintenant ? Je ne connais pas ce monde et peut-être que lui non plus…

Après un bref silence de ma part à réfléchir à la situation. Je me décide enfin à bouger. Je caresse encore un peu mon griffon pour l’intimer à prendre les devants. Sans prêter attention plus que ça à lui ou moi il prend donc le chemin de la ruelle. Le suivant à une distance raisonnable, j’utilise mon pouvoir pour cerner des habitations inhabitées pour s’y réfugier. Bien qu’entrer en effraction ne soit le comble pour des gens comme nous mais après tout, une maison abandonnée n’est plus à personne non ?

- Un tête à tête dans une demeure laissée à l’abandon ça vous tente ?

Je lui dis ça car je viens de sentir un vide. C’est une bâtisse assez rustique en soi. La porte présente quelques trous et une grande fente dans sa partie supérieure. Les volets sont fermés ou claquant face à la brise. Autant dire que rien ne donne envie. Pourtant, comme une abeille devant du sucre, je m’approche de la porte, tends la main et c’est un grincement qui accueil mon geste. Bizarrement, la porte s’ouvre vers l’intérieur… Je fronce les sourcils mais je ne m’arrête pas pour autant. Toiles d’araignées et meubles poussiéreux. Dans une grimace, je vois allongé dans un coin un rat mort. Génial ! Sans un mot, je fais signe à Jeffrey que tout est parfait. Enfin presque… Je regarde ensuite Hadès qui se retourne vers moi et s’approche pour finalement entrer. Sans plus attendre et voulant aussi retirer la robe pour une tenue plus décontractée, je fais en sorte que ma monture me cache assez le corps. Même si n’importe qui peut voir mes jambes parfaitement ou mes épaules…

Lorsque je sens la robe et surtout le corset glisser, je ne peux m’empêcher de lâcher un soupire de bonheur. Tout en fouillant dans la pochette pour retrouver mes vêtements je m’adresse au Gardien sans le regarder,

- Que faites-vous ici au juste ?

Attrapant mon pantalon, je l’enfile rapidement avant d’y mettre une ceinture. Puis j’entame à mettre le haut tout en l’écoutant me répondre. J’espère pour lui que la vue qu’une femme ne va pas le mettre dans des états pas possibles… Après tout, je ne porte pas non plus quelque chose qui cache énormément ma marque ou mon ventre… Avec un peu de chance, les lanières de mon carquois masqueront un peu le premier. Lorsqu’il termine de m’expliquer sa venue, je prends les devants toujours en me préparant.

- Je suis venue visiter. Puis je suis bien tombée il faut dire…

Les gants sont mis et les épaulettes aussi. Voilà qui est tellement mieux ! Faisant de grands gestes pour assouplir un peu tout ça, mon regard s’arrête sur le Gardien et je prends place sur une chaise en face de lui. Il faut avouer que pour un gardien, il a de quoi intriguer. Que ce soit dans ses faits ou dans ses gestes. Puis je dois confesser aussi que ses cicatrices au visage ne me laissent pas indifférente. Ce n’est pas de la peur que j’éprouve ou de la pitié. Seulement de la sympathie à son égard.

- C’est étrange… Pourquoi n’êtes-vous pas avec votre Princesse ?

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MessageSujet: Re: Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Icon_minitime1Mar 17 Mai - 18:15
Jeffrey admirait longuement le dénommé Hadès. Quelle créature fier, ces griffons et elles avaient de quoi l'être !
Si il l'avait pu, le jeune gardien aurait bien voulu avoir un telle compagnon mais... De nature discrète, il avait finalement abandonné l'idée : voyager seul est malheureusement toujours plus furtif, bien que la solitude peut vite devenir pesante avec le temps...
Il sourit légèrement lorsqu'elle parle de sorcellerie mais, la voyant ainsi rembrunit, il se courbe dans une révérence et lui tiens un long discours sur sa possible présence temporaire auprès d'elle. Puis, il écoute bien sagement sa réponse sans bouger sa posture d'un pouce.

Il se redresse alors, plus ou moins à sa demande, se sentant soudain encore plus gêné par ses gestes... Il se doutait, à la voir aussi familière depuis le début, qu'elle n'était pas très à cheval sur l'étiquette mais, prudent, il avait préféré se montrer plus distant par crainte de l'avoir blessé. Cependant, il demeura vraiment interdit lorsqu'elle lui dit ne pas avoir le moindre gardien. Était-ce possible pour une princesse aussi précieuse de se balader sans protecteur ? Peut être n'était elle, finalement, pas toute attitré à une personne en particulier... La fin de sa réponse le fit légèrement rosir, il déglutit alors tandis que sa tête et son cœur frétillait à une idée particulière : et si lui, gardien bien ridicule, avait une chance d'être auprès d'elle ? De la seconder et la protéger durant ses aventures... Il laissa un rire pouffé à travers ses lèvres. Quelle rêveur il était par moment...

- J-je suppose que vous devez avoir de très bonne raison d'être seule... Du coup, c'est un plaisir de pouvoir vous tenir compagnie, au moins le temps que vous soyez en sécurité !

Il restait très distant dans ses paroles, ayant vraiment cette impression qu'un type comme lui devait un respect sans borne au princesse, qu'elle que soit cette dernière.
Quand elle lui fait un signe de tête, il ne comprend pas de suite jusqu'à ce qu'elle lui indique les alentours. Un lieu de fuite... Il n'en avait aucun pour le coup. C'était la première fois qu'il atterrissait dans ce monde et n'avait donc pas de planque sous la main alors il resta longuement pensif.
Il ne sort finalement de sa rêverie lorsqu'il entend les serres du griffon cliqueter sur le sol, indiquant que ce dernier et sans doute sa maitresse se sont mis en marches. Il la suit alors, à distance rapproché sans trop se coller non plus, se demandant si elle a trouvé un abri correct pour eux quand elle s'adresse à lui.

- Un-un tête à tête ???

Il sent alors ses joues s'empourprer de plus belles. Elle ne le laissait pas indifférent et cette proposition lui paraissait intéressante mais, en même temps, son côté rationnelle essayait de lui faire comprendre que ce n'était que des paroles pour détendre l'atmosphère, rien de bien sérieux. Comme prévu, ce n'était qu'une boutade pour le prévenir qu'elle venait de leur trouver un abri temporaire qui prend la forme d'une vieille maison, rustique mais assez classique par rapport aux alentours : rien qui attire vraiment l'attention en somme...
Se sentant un peu coupable à l'idée de pénétrer un domaine qui n'est pas le sien, il soupire doucement mais ne fait rien pour l'arrêter. Après tout, il n'est pas vraiment dans une situation où il peut se permettre ce genre de fantaisie.

Avant même qu'elle ne lui ai fait le moindre signe, le jeune homme la déjà suivi à l'intérieur et constate à son tour l'état déplorable de l'intérieur. Se demandant si la bâtisse est ainsi car abandonné ou au contraire parce que les gens qui vivent là n'ont guère d'autre choix, il se met à fouiller un peu sans trouver quoi que ce soit de bien concluant.
Alors qu'il se décide à revenir vers la jeune femme, il la remarque bien caché derrière son griffon. Sans comprendre ce qu'elle de prime abord, il se rapproche discrètement, jetant un coup d’œil discret vers elle dans un angle de vue où le griffon ne l'a cache presque pas. Lorsqu'il la voit s'escrimer à dénoué sa robe et son corset, il prend une teinte tomate et file de l'autre côté, là où Hadès la cache plutôt bien, avant de se poser sur une chaise en bois qui craque un peu sous son poids. Le regard rivé au sol pour ne pas trop penser au corps si attirant qu'il pourrait potentiellement admirer juste en face de lui, il l'entends alors le questionner.

- Oh, rien de spécial. En vérité, je ne suis là que parce que mes pouvoirs ne permettent pas de voyager comme je l'entends : je reviens d'un pays enneigé où j'ai du aider une jeune femme et des enfants dans un manoir bien trop étrange... Voulant partir et n'ayant pas de destination réel, j'ai utilisé l'une de mes capacités pour quitter l'autre monde et me voilà : on peut dire que je suis arrivé au bons moments et bonne endroits, hein ?

Il pouffe un peu de rire sur sa dernière phrase avant de lui retourner la question. En lui répondant et surtout pour s'adresser bien à elle, il redresse un peu son visage et constate avec soulagement qu'elle porte quelques choses au jambes, son compagnon ne cachant que la zone intime de cette partie du corps. Il la regarde alors le rejoindre, après lui avoir répondu, et constate avec une gêné assez faible que sa nouvelle tenue souligne encore plus les courbes sublimes qu'il avait cru décelé sous la robe. Il prends un peu sa respiration, se décidant à ce concentrer uniquement sur ses prunelles bleues. Il se perd un peu dans son regard d'ailleurs... Avant d'être brusquement ramené à la réalité par sa question.

Sa... princesse, hein ? Il se met à pouffer doucement, un sourire triste étirant son visage tandis que ses yeux s'embue très légèrement.

- Je... ne suis pas un gardien attitré... J'y ai été temporairement interdit. Aujourd'hui, cette interdiction est terminé mais, aucune princesse ne m'a accepté : comme ce pauvre Quasimodo, mon physique ingrat n'est pas des plus attirants ni des plus rassurants, il faut l'avouer...

Alors qu'il dit ça, son esprit se met à divaguer sur ces très mauvais souvenirs et il se laisse alors allez à une plus franche crise de larme...
Pendant ce temps, au fond de son homme, un rire bien sadique éclate doucement et résonne douloureusement dans son être entier...
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Malia A. Hawke
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MessageSujet: Re: Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Icon_minitime1Lun 23 Mai - 22:30
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Quoi que tu dises on se ressemble.
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Une princesse. J’ai le titre. Mais pas le royaume. Pas les sujets. Pas les souvenirs. Rien ne sert d’aimer les bonnes manières si je n’ai pas vécu dedans. Le protocole, l’étiquette. Tout ça n’est que mots pour me laisser le sentiment de vide qui entoure ma vie d’enfant avant mes sept ans. Alors le geste de Jeffrey, sa révérence n’a aucun sens pour moi et je lui fais bien comprendre avant de répondre à sa question. Un bref silence s’installe et je l’entends pouffer avant de me répondre. Une bonne raison ? Pas vraiment. Je souris au lieu de répondre prenant ensuite la marche vers une destination inconnue.

Les minutes passent et je trouve finalement de quoi nous protéger pour quelques temps. Une maison pittoresque aux murs et au cadavre de souris. Avant d’entrer je n’avais pu m’empêcher de rire tout bas en voyant la tête de Jeffrey suite à une invitation. À peine entré, j’ai eu envie d’abandonner mes vêtements de femme pour quelque chose de plus souple au cas d’une potentielle attaque contre nous. Trop prise dans mon affaire, je ne prends la peine de regarder le jeune homme que lorsqu’il tourne la tête. Encore une fois, je le vois encore plus rouge qu’à notre arrivé. Je souris et me contente de continuer à me préparer. Au bout d’un petit temps, je lui demande enfin la raison de sa venue. Ainsi, il est arrivé comme moi : au hasard. Je hausse les épaules à la fin de ses propos en repensant à notre rencontre.

- Comme un chevalier ! fais-je avec un sourire.

Terminant juste d’assouplir le cuir après avoir mis les dernières sangles à mon bras pour serrer mon haut et celles de mon carquois, je m’approche de lui pour prendre place et lui pose une question par la même occasion. Je le fixe quelque peu intrigué par sa réaction avant de regretter en voyant son regard.

Un léger sourire attendrit étire mes lèvres. En un instant, ce gardien est devenu un enfant qu’on aimerait protéger. Mais dès qu’il me parle qu’aucune ne voulait de lui par son physique, j’ouvre la bouche pour protester mais m’abstiens en le voyant fondre en larmes devant moi. Mon dos termine aussi droit qu’un piquet. Sans doute est-ce instinctif mais voir quelqu’un dans cet état et surtout un Gardien… Mes yeux se ferment une micro seconde, comme si cela allait m’aider à rassembler mes idées. Je sens une présence juste près de moi et en tournant la tête, Hadès est juste à mes côtés, fixant le jeune homme. Sans doute que mes émotions ont attirés son attention… Quoi qu’il en soit, face à Jeffrey, je ne sais que faire. Mon cœur me demande compassion pendant que mon corps hurle à l’indifférence. Je ne sais pas… Fermant les yeux, je me décide de laisser aller mon instinct et…

En rouvrant les yeux, je me surprends moi-même à l’enlacer avec force. Agrippant son haut d’une main et l’autre sa tête pour le garder contre mon cou. Mon regard se met alors fixer le plafond. Fixant l’humidité et les toiles d’araignées. Je ne ressens pas de la pitié. Loin de là ! Une profonde désillusion et une compassion pour lui. Je me suis souvent demandée comment été les autres princesses. Durant mes nombreux voyages, j’en avais rencontré très peu. Mais si une princesse comme moi, sans Gardien, avait le plaisir de tomber sur un protecteur sans tâche, je n’aurais pas hésité à lui demander de devenir le mien… Mes lèvres brûlent d’en savoir plus,

- « Les gens n’aiment pas ce qu’ils ne peuvent pas contrôler ou comprendre. » C’est une amie qui m’a dit ça le jour de notre rencontre.

Je n’arrive pas. Je ne peux pas lui poser des questions indiscrètes et mauvaises sous prétexte qu’il va mal et que je suis la seule pour l’écouter. S’il veut parler, il le fera de lui-même. Sans mon aide. Le serrant une dernière fois, je me retire pour me redresser et partir fouiller dans une poche attachée à Hadès. Délicatement, j’en sors une petite boîte et retourne m’asseoir en silence. Mes yeux se lèvent vers les siens et je lui adresse un beau sourire confiant avant d’ouvrir la boite. À l’intérieur ? Rien d’important au regard de simples personnes. Mais pour moi, la chose que je garde aussi précieusement est à la fois une marque de confiance et de futur. Un cristal.

- Voilà ce que donne la confiance. Un symbole montrant à quel point aucune limite ne peut déranger autrui si on tombe sur les bonnes. Pour tout t’avouer… je marque une légère pause en reportant mon attention sur le cristal. Bien que je sois loin à première vue à inspirer la crainte… Il n’y a pas si longtemps, je faisais encore peur à des gens de mon entourage.

Ma main caresse le cristal avec un demi-sourire. Des souvenirs se superposent. Des bons comme des mauvais et je m’embrume avant de revoir le sourire de Fang et sa main tendue. Doucement, je referme la boîte en levant les yeux vers le Gardien.

- Enfin… Je parle, je parle… Mais sache qu’il n’y a pas besoin de la bénédiction des gens pour vivre et être ce qu’on est. Oui tu n’as pas l’air rassurant. Et alors ? Si tout le monde s’arrêtaient des premières impressions, il y a bien longtemps que j’aurais sacrifié ma vie pour être en paix. je me redresse et pars ranger la boite dans la poche avant de retourner devant lui et de lui tendre une main sûre avec un grand sourire. Soyons amis Jeffrey.

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Jeffrey
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MessageSujet: Re: Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Icon_minitime1Ven 24 Juin - 17:22
Jeffrey se sentait plutôt bien en sa compagnie...
Ils avaient beau être dans une situation qui, mine de rien, pouvait paraître urgente et peu réconfortante avec potentiellement toute la garde de la cité à leur trousse, il ne se sentait en rien nerveux. Ou tout du moins, pas à cause des soldats...

Un fin sourire accueillit la remarque sur son arrivé hasardeuse et fortuite. Il n'avait pas grand chose d'un chevalier, à la limite le titre de Gardien qui pourrait s'en rapprocher mais même ça ça ne le faisait guère ressembler à un preux combattant en armure sur son cheval fringuant. D'ailleurs, une telle tenue le gênerait bien plus qu'autre chose et il retrouverais très vite son sweat et son simple T-shirt qu'il trouvait nettement plus confort pour son style de combat. Évidemment, son sourire s'efface un peu lorsque , venu le rejoindre, elle lui parle de "sa princesse". Autant qu'elle est une princesse sans gardien, lui est une Gardien sans princesse : presque à croire que leur rencontre avait été arrangé... Cependant, alors qu'il lui explique les choses, il sent une vague d'émotion négative le prendre d'abord au tripe puis remonter le long de son visage avant d'irriter ses yeux.
Et c'est là que les larmes se mirent à couler...

Alors que son corps se laisse aller à une crise de larme longuement retenu, il perçoit des mouvements face à lui comme si la jeune femme s'était soudainement mise en mouvement. Essuyant rapidement ses yeux vaguement rougi par les larmes, il essaie de relever la tête mais se retrouve d'un coup plaqué contre de la peau. D'abord perturbé, le jeune homme ne comprend guère ce qui est en train de se placer avant de reconnaitre le haut de Malia. Comprenant alors ce qu'elle est en train de faire, ou du moins soupçonnant le but de la manœuvre, il ose vaguement passé ses bras autour d'elle pour la serrer avec douceur, essayant de lui transmettre des remerciement qu'il ne peut dire autrement. Il frissonna doucement sous ce contact qu'il n'avais pas eu depuis fort longtemps... Les bras d'une femme étaient définitivement quelques choses dont il raffolait, dommage qu'il ne puisse en sentir la chaleur.
Lorsqu'elle le lâche finalement, son corps essaie de la retenir par instinct avant qu'il en reprenne vite le contrôle : Non, il avait déjà trop laissé ses émotions prendre le dessus... Et le rire insupportable qui résonnait au fond de son être commençait à le lasser sensiblement.

- Votre amie est quelqu'un de très sage, je trouve... On croirait entendre les paroles d'un ancien.

Il soupira longuement avant de se redresser, laissant son dos se coller au dossier de sa chaise pour laisser choir sa tête afin de fixer le plafond. Il essayait de doucement revenir à la normal, sentant les ténèbres de son âme dévoré sa tristesse comme si elle essayait de remonter à lui et il ferma alors les yeux, usant de toute sa volonté pour les chasser au plus profond de lui en s'aidant de bon souvenir - notamment le contact profond qu'il venait de recevoir- et il se laissa aller à un sourire quand il entendit un grondement enragé vibré en lui.
Il venait de Lui tenir tête... Et ça n'était pas mince affaire. Il se secoue un peu avant de la regarder se rasseoir, un petit coffre entre ses fines mains.

Il regarda avec curiosité le secret que renfermait le contenant, trouvant le cristal d'une beauté assez étonnante bien qu'il restait en soi très simple et il parvenait, en voyant le regard de la jeune femme, à ressentir tous l'attachement qu'elle éprouvait vis à vis de cette babiole aux yeux des incultes.
Il rit doucement en entendant ses paroles, repensant à leur récente rencontre dans l'église et non, il ne pouvait pas dire qu'elle était inoffensive...

- Non, il est certain que vous êtes une femme belle mais, j'ai toujours trouvé qu'on ne devait pas se fier à l'apparence : la plus belle des fleurs possède bien les pires épines... ou le pire poison. Au même titre, même de beau mots peuvent cacher des attraits vicieux... Il se laissa alors allez à un doux rire. Vous m'avez déjà prouvé que vous n'étiez pas sans défense... Vous vous rappelez cette façon très "brutal" que vous avez eu de me faire rentrer dans votre plan sans vraiment me concerter ?

Il ne lui en voulait nullement pour cette situation, sachant pertinemment qu'elle ne l'avait absolument pas chercher. Puis il soupira doucement : étant un Gardien qui devait protection et une certaine obéissance au princesse, il décida de jouer plus ou moins cartes sur tables avec elle. Il n'espérait pas vraiment gagner sa confiance mais, au fond de lui, il avait besoin de se vider un peu le cœur...

-Peu sont ceux qui connaissent mon histoire avant l'ordre des Gardiens et ceux qui la connaissent sont ceux en qui ma confiance est absolue, notamment le Roi. Cependant, notre situation actuelle ne permet pas trop les secrets : si on se cache des choses, ça pourrait jouer contre notre survie... Et puis, si vous souhaitez vraiment être mon amie alors mieux vaux que vous soyez au courant...

Il vient poser une main sur sa poitrine, sentant le flux obscure de l'Autre le taraudé avec hargne, et fit une légère grimace avant de finalement commencé son histoire.

Il lui raconta tout, sa naissance, son enfance, son frère Liu et sa famille. Il n'omis aucun détails excepté les moindres, ceux qui n'avait pas de réel intérêt et il arriva enfin à cette horrible jour, celui de l'accident. Il lui raconta en détail l'agression, les trois jeunes qu'il dut repousser pour aider Liu puis leur retour à l'anniversaire... Il reprit doucement son souffle à ce moment là, regardant un peu les réactions de la jeune femme, avant de reprendre.

L'opération, son réveil dans ce corps gravement blessé, après sa rencontre avec le feu et la javel, et l'éveil de Lui. Il lui raconta tout selon son point de vue, cette sensation d'être prisonnier de soi même, d'être simple spectateur de sa propre existence. Et il lui conta alors les massacres, l'arrivé des sans cœurs puis la destruction même de son monde. Il n'épargna que les détails vraiment morbide, préférant ne pas se rappeler les tortures qu'Il avait infligé aux autres puis il arriva enfin à sa libération : la rencontre avec le Roi et son intégration au Gardien.

Quand son récit fut enfin terminé, il fit apparaitre une lame en la laissant glisser de sa manche. Le couteau, classique et proche de ceux très fins des cuisiniers, tourna doucement entre ses doigts.

-Il m'a transmis ceci... Ce sont mes seuls capacités et, évidemment, elles viennent toutes de Lui. Comme je te l'ai dit, ces plaies béantes qui ont définitivement défiguré mon visage déjà fort meurtris... Et dire que Lui se trouvait beau comme ça...
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Malia A. Hawke
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MessageSujet: Re: Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Icon_minitime1Dim 3 Juil - 4:34
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Quoi que tu dises on se ressemble.
La beauté n’est qu’une image fardée.
PV Jeffrey
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Nous voilà donc en tête à tête. Nous nous mettons à parler comme si nous voulions combler un certain vide. Mais très vite, notre conversation se fait plus intense. Que ce soit du côté personnel ou non… Quoi qu’il en soit, nous arrivons à parler de nos protégés et protecteurs. Très vite, nous remarquons que nous somme deux solitaires et même si cette situation me fait faire un sourire intérieur, il n’en est pas de même pour Jeffrey qui fond en larme. Prise au dépourvu, je le regarde plusieurs secondes avant de m’approcher de lui et l’enlacer. Mon geste a le droit à une réponse rapide de la part du Gardien qui se met à m’enlacer en retour. Je souris vaguement avant de me séparer de lui pour aller lui montrer quelque chose. Lorsque je reprends place devant lui, je tiens un écrin entre mes mains. Je lui montre son contenant en lui expliquant sa provenance avec un léger sourire. Je reprends la parole et bizarrement, quelque chose dans mes paroles a le don de le faire rire. Au moins, je préfère ça… Je l’écoute alors me répondre en trouvant un mot étrange.

- Brutal ?


Je me remémore notre face à face puis la vitesse et la violence de mon geste lorsque je l’avais poussé dans le confessionnal. Sans le vouloir, je sens mes joues devenir chaudes. Je comprends rapidement que je suis en train de rougir malgré moi. Mes mains fraiches se posent sur mon visage et je détourne le regard l’espace de quelques instants. Juste assez de temps pour me remettre de sa remarque et me préparer sans le vouloir à ce qu’il allait me raconter. Mon attention se reporte sur lui dès qu’il reprend la parole. Même si je sens encore mes joues chaudes, ses propos m’intéressent grandement. Il fait référence au « Roi ». Je comprends rapidement qu’il soit s’agir de Mickey. Puis il arrive à me dire une évidence qui me met mal à l’aise. Il n’a pas tort sur un point. Si je veux être son ami, il faut mettre carte sur table. Il sait déjà que je suis princesse. Mais il ignore mon pouvoir, ma peur de ce dernier et puis ma qualité de ne rien savoir sur moi avant mes sept ans.

Je le fixe avec intérêt depuis qu’il vient d’entamer sa dernière phrase avant de se toucher la poitrine. Puis sans vraiment le vouloir, l’obliger ou le supplier, il se met à me raconter sa vie. En détail. J’ai quelques sourires quand il me parle de sa famille mais très vite, mon expression amusé et noble disparaît sous un masque d’inquiétude ponctué de peur. Pas effrayé par Jeffrey non. Mais par son histoire. Par ce qu’il qualifie d’accident alors que je le vois comme un drame. Le regard sérieux du jeune homme me fixe alors. J’avale ma salive en essayant de mémoriser les choses tout en digérant la nouvelle. Il prend une pause dans son récit et je n’ai même pas la force de l’encourager avec un sourire ou une main amicale. Je suis trop prise par son histoire. Lorsqu’il reprend finalement, il me parle de l’opération et de ce qui suivit cette dernière. Puis il me fait alors part d’une entité. D’abord, j’avais cru comprendre que c’était une personne extérieure avant de l’écouter plus dans le détail. Non. Cette autre personne n’était autre que lui. Un lui profond et dangereux. Mon sang se glace. Je me retiens de cacher ma bouche sous ma main quand il me raconte ce qu’il a fait. Puis la dernière partie de sa vie et sa nouvelle existence avec les Gardiens.

Quand le dernier mot s’évanouie enfin dans le silence qui suit son histoire, je me dois de respecter quelques instants de vide. Juste le temps  de digérer, retirer la sueur froide de mon dos et surtout pour trouver des mots. Mais rien ne vient et je me contente simplement de lever une main en décollant mes lèvres comme si je voulais parler. Mais rien. Je garde le silence pendant un bon moment. Le regardant de temps à autre. Puis je laisse enfin ma voix percer le silence,

- Je suis désolée.

Si maigre consolation ! Mais je ne sais pas quoi dire d’autre. Alors au diable les paroles. Je me penche en avant pour saisir ses mains et les serrer dans les miennes. Je lui adresse un léger sourire avant de regarder notre lien. Ma poitrine se gonfle. J’inspire, mes yeux se ferment et j’expire lentement. À mon tour de lui raconter ma vie.

- Mmh… Je ne vais pas commencer mon récit par dire que j’ai vécu heureuse avec mes parents, que j’ai un frère ou une sœur car je ne me souviens de rient avant mes sept ans. À croire que ma vie a commencé sans l’aide de personne. On m’a trouvé dans une rue de la Cité du Crépuscule. Je n’avais rien sur moi à part une lettre et ce médaillon. je touche du bout des doigts le camé présent autour de mon cou. Je n’ai su la vérité sur cette lettre que par hasard. Elle faisait mention d’une Reine. D’un royaume perdu. Détruit ou tombé aux mains des Ténèbres. Deux ans après cette découverte, notre maison fut attaquée par des sans-cœur. Ce jour-là, en plus de libérer mon pouvoir de princesse, j’ai aussi perdu mon père. Quelques jours plus tard, j’ai quitté mon monde en quête de… je marque une pause. Rien en fait. Je voulais simplement fuir.

Puis contre toute attente, j’enchaine sur mon pouvoir de Nécromancie. Je pointe Hadès par un mouvement de tête et j’explique à Jeffrey la raison pour laquelle il est à mes côtés. Puis j’enchaine avec la peur que je donnais aux autres à une époque, le dégout que je me donnais. La peur et la honte aussi. Je me décide alors de le lâcher et de me redresser. Lui tournant le dos, je dépose d’abord la boite contenant le cristal à sa place avant de passer une main sur une partie de mon visage et pointe le rat dans le coin. L’espace de deux secondes, il se met à bouger et je me retourne pour faire face au jeune homme et retire finalement ma main. Le côté que je découvre est rongé par la corruption de la mort. Un visage squelettique où la peau est visible. Rien que de penser à ma tête et je réussis à me dégouter.

- Nous avons tous un démon en nous. Laisse moi t'aider...


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MessageSujet: Re: Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Icon_minitime1Ven 19 Aoû - 3:14
Il jonglait avec la pointe de la lame, lentement et avec une habilité parfaite, en repensant à ce qu'il venait de faire.
Il avait finalement tout lâcher... Il se sentait étonnamment apaisé, comme si son esprit attendais cette libération avec une impatience chaotique. Mais, en même temps, Il s'était réveillé un peu, ne faisant que laisser son rire sadique vibré le long de son corps tandis qu'il du se remémorer ces passages éprouvant de sa propre existence où il n'était que prisonnier. Dans le fond, Jeffrey se demandait quand même ce qui l'avait fait parler. Était-ce simplement un trop plein qui avait fini par éclater ? A moins que ça ne soit le pauvre bossu qui ai ravivé cette flamme en lui, la flamme de la douleur ?
Non... Il était presque persuader que ça venait d'elle. Elle avait un petit quelques chose de rassurant mais en même temps d'empli de mystère comme si il ne voyait que la surface, une surface qu'il avait pourtant l'impression inconsciente d'avoir brisé en partie tout en se trouvant à des années lumières de l'effleurer Ce sentiment le mettait, mine de rien, mal à l'aise.
Certes, il était heureux de pouvoir converser avec une personne qui ne le fuyait pas en le voyant - étant aveugle, Arianne ne comptait pas vraiment pour le coup et la situation était sans doute bien pire - mais c'était justement ce qui l'intriguait. Que ça soit Quasimodo ou lui même, ils n'avaient point répugné la princesse et ça lui donnait un certain voile d'ombre : Que pouvait elle donc avoir vécu pour ne pas être affecté par des visages peu agréables ?
Ça, c'était bien une question qu'il n'oserait jamais lui poser... pour l'instant tout du moins.

Alors qu'il ruminait un peu sur ses pensées et sur ce qu'il venait de raconter, il l'entend s'excuser de sa voix douce et il lui lance un sourire qui se veux joueur mais qu'il sait marqué par sa douleur profonde :

- Oh, où est donc passé la princesse rebelle ? On retombe dans les bases ?

Il pouffe malgré tout un peu de rire à sa remarque, débile certes mais qui avait pour espoir de détendre un peu l'ambiance puis... Il se retrouve plutôt prit au dépourvu.
La voyant s'approcher, il ferme les yeux dans l'attente d'un impact qui ne vient finalement jamais tandis qu'il ressent un léger contact contre ses paumes. Rouvrant d'un coup les paupières, il regarde , éberlué , ses mains venir se blottir contre les siennes avant de les serrer doucement. Se sachant légèrement rouge malgré sa peau pâle, il la regarde sans pouvoir ni répondre à son sourire ni même prononcer un mot, laissant sa bouche ouverte sur le vide.

Puis... il l'écoute, tout simplement. Ses yeux reprennent un peu de vie tandis que son histoire avance, sa bouche se refermant pour donner une expression plus solennelle à son visage. "Une amnésie... Étrange, quelle étrange accident à t'il pu lui arriver pour qu'elle oublie tant d'années à un si jeune âge ? - Oh, qui sait... Elle s'est peut-être fait battre par ses vraies parents ?". Il resta interdit un instant, gardant malgré tout les oreilles grandes ouvertes pour bien saisir tout ce qu'elle lui disait. Il venait de lui répondre ? Mentalement, certes mais quand même... IL n'était tout de même en train de se libérer ?
Quand elle aborde la nécromancie, Jeffrey ne se sent pas vraiment surpris : il avait quelques doutes après avoir vue le Griffon. Il en connaissait bien assez sur ce genre de créature pour bien comprendre qu'Hadès était particulier mais il n'aurait pas totalement pensé qu'elle était une nécromante. Était-ce d'ailleurs possible ? La magie nécromante lui semblait tellement obscure alors comment un être aussi lumineux qu'une princesse pourrait la manipuler ?
Il entendit un long soupir dans son être tandis que sa vision sur les ténèbres vacillait un peu...

Lorsqu'elle se leva, il fut bizarrement déçu de perdre ce contact si... rafraichissant ? Même si il n'en sentait pas la chaleur, le contact humain était toujours quelques choses qu'il appréciait... Puis, il se recentra très vite sur ce que faisait la jeune femme.
Et là il le voit. Ce petit rat, pourtant bien mort auparavant, remuer de façon quasi imperceptible mais le résultat est bien là : Malia était bien une nécromante, ce qui le laissait toujours aussi interdit.
Lorsqu'elle tourne son visage vers lui, lui dévoilant alors la partie tuméfié de ce dernier il n'esquisse même pas un geste de recul. Seul un grand voile de tristesse s'empare de ses yeux. Il l'avait bien vue dans ses yeux à elle : elle se répugnait... Il se leva, s'avançant doucement avant de plonger son regard rouge dans ses prunelles doré. Sa main vint, timidement, caressé sa joue. Alors qu'il s'attendait à toucher l'os, il ressent encore bien la douce peau et se rend alors compte qu'elle est toujours visible, telle un fin voile ne camouflant que trop peu ce qu'il est censé protéger. Pris d'une impulsion à la fois joueuse et rassurante, il y dépose un baiser avant de reculer.

- Bof... Je ne vois pas grand chose de démoniaque ici, à moins que les femmes soient les pires démones ? Remarquez, vue votre dangerosité, je serais finalement pas si étonné...

Le ton de la plaisanterie bien présente, il conserve un grand sourire joueur qui s'étend jusqu'au coin des ses joues. Son "Sourire d'ange" sanglant se barrant doucement d'un sourire plus doux, il vient passer ses bras autour de sa taille avant de déposer un baiser sur son front.

- Vous ne devriez pas craindre votre vraie visage... Après tout, n'est ce pas ce que vous avez dit à Quasimodo ? La beauté vient du cœur...

"Quelle fable ennuyeuse !" résonna dans son crane suivit d'un long râle d'ennui. Si IL se mettait à pouvoir lui parler quand bon lui semble, le gardien n'était pas sorti de l'auberge...
Alors qu'il profitait de cette tendresse improvisé qu'il lui offrait, des coups sourds résonne contre la porte suivi d'un cri poussé par une voix grave et des bruits clinquants d'armure :

- PAR ORDRE DU JUGE FROLLO !!!! Tout le monde doit se rendre sur la place où sera récompensé quiconque aura des informations concernant la bohémienne Esméralda !!!

Les ennuies venaient de, littéralement, frappé à leur porte...
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MessageSujet: Re: Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Icon_minitime1Jeu 1 Sep - 12:38
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Quoi que tu dises on se ressemble.
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Je ne peux que le regarder et l’imaginer avant. Il n’y a rien d’autre que je puisse faire à part ça. Il est ce qu’il est maintenant. Une personne qui a souffert certes mais il n’en reste pas moins humaine. Il peut bien avoir une balafre en plein milieu du visage, un bras ou une jambe en moins, un œil de verre ou ces cicatrices aux visages, je n’ai pas besoin d’un corps vierge et pur pour voir ce qui se cache derrière. Peut-être qu’il cache un monstre mais je sais que le Jeffrey que j’ai devant moi est gentil et torturé. Pourtant, je ne peux m’empêcher de m’excuser et sa réponse à cela ? Elle a juste le don de me mettre mal à l’aise dans la seconde et mes épaules se soulèvent un peu lorsqu’il se met à pouffer. Il trouve cela sans doute stupide de faire ça… Mais très vite, je reprends contenance, son rire a le don de me faire bouger. Ses mains dans les miennes, je lui mets alors à tout lui raconter à mon tour. Il m’écoute à mon tour. Puis j’arrive rapidement sur le sujet de mon pouvoir et lui montre un peu son étendu. C’est alors que je me décide. Montrer mon visage après l’utilisation… Sa réaction…

Rien ? Aucun mouvement de dégout ou une seule grimace de sa part. Il reste là à me regarder comme s’il fixait quelqu’un de son entourage. Je me surprends à baisser les yeux par timidité. Quoi que non. Je me vole moi-même la face. Je fuis son regard parce que j’ai simplement peur de le sentir sur mon visage. Même s’il n’a aucune réaction, j’ai peur de voir planer dans son regard une quelconque forme de peur ou pire. Mais très vite et sans que je ne demande quoi que soit, j’entends le son de la chaise suivit de prêt par celui des pas. Mes yeux se lèvent et je reste pétrifié par son geste. Le contact de sa main sur ma joue. Son regard. Puis ce qui suit. Mon cœur rate un battement et mes yeux s’écarquillent d’eux-mêmes. Il vient juste de… Avant de… Un compliment camouflé sous de l’ironie ? Je sens mon corps répondre par un excès de chaleur et je détourne le regard.

Je ne parviens même pas à trouver de quoi le contredire. Il m’a tellement surprise que je reste patoise. Mais le pire dans l’histoire c’est qu’il ne fait absolument rien pour me remettre en état. Après sa marque d’affection, il monte dans la gamme en me prenant par la taille et je sens ses lèvres sur mon front. Douce et chaleureuse. Puis il m’adresse une nouvelle fois la parole et je trouve à retire cette fois,

- Je n’ai pas dit ça…


Faux. Au fond, je le pensais et je le pense toujours. Bien que mes mots furent différents. Disons simplement qu’il me prend tellement au dépourvu que je n’arrive pas à aligner des mots pour me justifier. Mais oui. Tout n’est qu’illusion. Bien que Jeffrey ne possède pas le plus beau visage que j’ai rencontré, il a quelque chose que j’aime et qui me rassure un peu. Il a souffert oui. Comme moi sur un autre point. Oui il a eu mal mais il est là devant moi. Il est devenu gardien après tout. Je lui adresse un sourire juste avant que ce dernier ne s’évanouisse sur mes lèvres sous les coups sourds et insistants d’un homme. Il beugle à qui veut l’entendre que celui qui me cherche veut des informations sur une femme. Mes sourcils se froncent et automatiquement, je me colle un peu plus à Jeffrey. Je ne sais ce qui m’a prise mais dès que je m’en rends compte, il est déjà trop tard. Mon regard croise le sien et en un instant, je sens mes joues devenir écarlates. Je me sépare rapidement de lui, reprenant une distance convenable avant de m’éclaircir la voix.

- On devrait aller voir.


Sans attendre son consentement, je me rue presque à la porte, l’ouvre après avoir demandé à Hadès de rester à sa place et de ne surtout pas bouger. Lorsque je suis dehors, dans ma précipitation, je me heurte sans douceur à une masse qui se met à grogner avant de pestiférer des choses dans sa barbe. Ses yeux croisent les miens puis il me détail sans grande gêne. Je fronce les sourcils avant de me retourner pour tomber sur Jeffrey. Mine de rien, même après son rapprochement étrange et ses marques affectives troublantes, je ne peux nier que de le voir me rassure au plus haut point. Je lui adresse alors un sourire et lui prend délitement la main pour qu’on se faufile ensemble dans l’assemblée qui commence rapidement à prendre la forme d’une masse grouillante. Un peu comme une colonie de fourmis. Ou pire. J’arrive finalement à nous trouver une place un peu en avant mais assez éloigné des premiers rangs pour nous fondre dans la masse. Des gardes se dressent tout le long du parvis du Notre-Dame et étrangement, mon nez pique en l’air pour regarder l’endroit où se trouve notre ami bossu.

Mais très vite l’assemblé se met à gesticuler et attire don regard. Un homme sort de la cathédrale. Tout de noir vêtu. Avec tout de même quelques petites touches de couleur comme son chapeau ou l’intérieur de sa robe. Mon visage s’assombrit. Frollo. Ma main serre celle du jeune gardien.

- Décidément, je n’aime pas cet homme.

Comme s’il m’a entendu, je vois son regard parcourir l’assemblée et plus particulièrement, s’arrêter de notre côté. Je peste un peu en m’enfonçant légèrement dans l’ombre de Jeffrey. Le regard de l’homme se détourne enfin et je peux me décontracter. C’est bientôt à mon tour de regarder autour de moi pour finalement m’arrêter sur une silhouette. Encapuchonné dans une cape marron. Je peux facilement voir grâce à ses pieds qu’il s’agit d’une femme pieds nues accompagnée d’un… Attends, je rêve ? Une chèvre ? Ma main encore présente dans celle du jeune homme remonte à son bras et je lui montre d’un très léger coup de tête les deux que je viens de voir.

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MessageSujet: Re: Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Icon_minitime1Sam 10 Sep - 4:41
Dans le fond, Jeffrey se sentait parfaitement ridicule dans son comportement. Mais... en même temps, il était heureux de retrouver un peu de son jeune lui. Ce tempérament un peu désinvolte et un brin séducteur, voilà comment il aurait du être. Bien sûr, la vie en avait décidé autrement pour lui... "Oh oui et t'imagine pas à quel point je jubiles à l'idée de bousiller davantage ta vie !"
Un soupir emplit juste son esprit, son corps se concentrant bien plus sur son contact avec la douce Malia et... ce furent finalement ses lèvres qui la touchèrent. Il en trembla un instant, sachant qu'il allait regretter son geste après mais tant pis : il avait le gout du risque pour une fois !

Puis les coups sourds et la voix bien pataude vinrent briser leur moment privé. Dommage, le gardien commençait à vraiment bien y prendre goût... Ça lui faisait du bien de se sentir accepter, de pouvoir oublier sa condition désastreuse malgré les remarques goguenarde de l'Autre. D'ailleurs, il allait vite devoir se penché sur cette étrange retour du Tueur...

Le jeune homme ne peut s'empêcher de lourdement soupiré lorsqu'elle se détache de lui, ayant la forte impression de déceler des traces de rougeur sur les joues de la jeune femme avant d’acquiescer à sa demande. Oui, même si il ne savait pas qui était cette Esmeralda, elle semblait être l'ennemi de Frolo hors tout ennemi de ce type ne pouvait qu'être de bonne personne au yeux du Gardien.
Il dut presque courir à son tour tant la jeune femme semblait vouloir fuir le lieu : avait il, finalement, très mal agit ?

La masse grouillante à l'extérieur ne les accueillit pas avec grand plaisir, les bousculant sans vergogne mais il parvient à la suivre sans grand mal puisque, le prenant d'ailleurs un peu au dépourvut, elle lui saisit la main avec douceur pour le guider. Il aimait définitivement ce contact si doux... L'absence de chaleur ne le gênait pas car il avait quand même la sensation de la sentir auprès de lui et un petit palpitant avec tendance à s'amuser au creux de sa poitrine.
Et les voila de retour devant l'imposante cathédrale, qui lui semblait soudain bien sombre...
Le gardien fixait l'entrée car, en lui, il avait senti les ténèbres se déchainé : il ne savait pas ce qui attendais de l'autre côté de la porte mais ça n'était rien de bon. Pourtant, lorsque les lourdes portes s'ouvrirent enfin, ce ne fut qu'un vieil homme qui les passa. Mais son apparence ne trompa pas le Gardien. Le vice et les ténèbres suintaient de toutes le surfaces de son être, il empestait littéralement la malfaisance.
Il sentit alors la main de Malia se serrer davantage et il l'entendit alors fulminer contre le Juge. Elle avait bien raison, lui non plus ne l'aimait définitivement pas...

Il sent alors sa main remonter le long de ses bras. Il la regarde rapidement incrédule avant de comprendre qu'elle lui indique juste une personne fort étrange. Une chèvre et une femme qui semble vouloir se camoufler dans la foule... Aucune doute à ses yeux : la jeune femme devait sans doute être la fameuse fugitive, Esmeralda. Mais, au milieu de cette horde de fou prêt à obéir à l'autre homme de façon aveugle, elle était en danger !
Plusieurs options se dressaient devant le Gardien : fuir, ne protéger que Malia ou essayer de faire partir discrètement la femme. Les deux premières options n'étaient même pas à prendre en compte !
La troisième allait leur donner du fil à retordre mais bon, pas trop le choix.

-Tu penses que c'est celle qu'il cherche ? lui murmura t'il à l'oreille. Il avait du se coller un peu plus à elle pour être sûr qu'elle serait la seule à pouvoir l'entendre mais il se sentait assez gênée après les paroles qu'il avait prononcé.

Il écoutait à peine le discours de l'autre fou, saisissant juste les mots "Sorcières", "Satan" et "Bûcher". Les gens allaient ils vraiment boire les paroles d'un monstre pareil ? A en juger par les faces presque hypnotisé qu'il voyait, ça n'était pas eux qui allait servir de bon samaritain...
Mais comment faire passer le message à Esmeralda ? Comment lui dire qu'ils étaient ses alliés ? Là, pour le coup, le Gardien séchait pas mal. Ses pouvoirs servaient plus au combat qu'à autre chose et, quand il devrait s'en servir, ce serait sans doute trop tard.

- Malia... tu aurais un plan ? Quelques choses en vue pour nous sortir de ce mauvais pas ?

Alors qu'il priait intérieurement pour qu'elle soit leur salut, un cri strident empli le lieu. Et là, au sommet de la cathédrale, une créature immense apparu et chuta lourdement pour atterrir face à une foule en plein désarroi. Le jeune homme identifia vite le sans-cœur à forme humanoïde : Le Darkside, un classique pourtant redoutable.
Il fit apparaître instantanément une lame dans sa main libre, se plaçant d'instinct devant Malia tandis qu'une grande parti de la foule se dispersait. Il sentait le Darkside les regarder ou plutôt la regarder : son cœur devait être tellement lumineux que ça devait représenter un vrai festin pour lui !

- On doit partir, maintenant !!!

Puis ce fut à son tour de lui saisir la main avant de s'engouffrer au milieu des autres fuyards, désireux de la mettre à l'abri... Son cœur à lui ne se pardonnerais pas si il lui arrivait quelques choses.
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Malia A. Hawke
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MessageSujet: Re: Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Icon_minitime1Lun 12 Sep - 2:33
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Quoi que tu dises on se ressemble.
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Nous voilà aux yeux de tous, laissés dehors devant le regard d’un homme dont le cœur doit être encore plus sombre que les limbes. Je dois avouer que j’aurais préféré rester avec la seule personne qui me donnait confiance. Même si cette dernière venait de m’embrasser, le fait de nous retrouver à l’extérieur avait eu le don de monter ma peur à son maximum. De plus, le fait d’être la cathédrale et devant le Juge… Un frisson me parcourt. Mais le contact de Jeffrey a le don d’apaiser légèrement mes craintes. Tout en écoutant les stupidités des hommes, mon regard dérive sur la foule pour finalement s’arrêter à une silhouette. Puis la voix du gardien me coupe dans mes pensées ou au même moment un frisson me parcoure l’être en le sentant aussi prêt de moi.

- Aucune idée. Peut-être oui. À quoi ça lui sert sinon de ce cacher de la sorte ?


Toujours en fixant la silhouette, j’écoute de nouveau le jeune homme et me contente simplement d’un haussement d’épaule. Je n’ai  aucune idée. Rien ne me vient à l’esprit. Tout ce qui me vient n’est bon que pour nous faire repérer. Autant dire que l’idée est mauvaise. Pourtant, au moment j’allais lui retourner la question, tout bascula. Une masse devant nous, la foule affolée, la fuite de la silhouette, l’arme dans la main de Jeffrey, son envie de me protéger, le sourire du Juge et un mal indéchiffrable dans mon être. Sans comprendre, la main du gardien se retrouve dans la mienne et nous voilà à fuir de nouveau après ses mots que je n’ai même pas prit la peine de comprendre l’étendu et surtout la signification première : sauver mon âme.

- Jeff… Attends ! On ne peut pas laisser tous ces civils en danger !


Comme toujours, je pense aux autres avant de penser à moi. Je sais qu’il doit me protéger mais en voyant tant de monde paniquer me détruit le cœur. Hadès fait alors son apparition sans que je ne lui demande quelque chose. Sans un regard pour moi, il prend son élan et fonce droit sur le sans-cœur qui n’a aucun scrupule à envoyer mon griffon contre un mur. Je fronce les sourcils et essaye de me dégager de la poigne du gardien. N’étant qu’un cadavre pour la créature des Ténèbres, ma monture se relève avant de pousser un cru et de se remettre à charger de nouveau. D’instinct, je ferme les yeux pour entendre encore un corps percuter une surface dure. Mais Jeffrey est tellement occupé à me sauver la peau que je suis la seule à voir mon ami se faire malmener. Mon cœur se serre et je suis obligée de reporter mon attention devant moi lorsque je sens mon corps virer à droite.

Nous entrons dans une ruelle qui bientôt se termine en cul de sac. Instinctivement, mon regard se porte en arrière ou le sans-cœur nous regarde en s’approchant. Ma main encore présente dans celle de Jeffrey se met à trembler avant de littéralement fuir de son contact. Il n’y a plus trente-six façons d’affronter le problème. Soit on fuit encore. Soit on se fait tuer ou alors, on se bat. Je possède mes flèches mais pas mon arc. Je suis prise au piège, bien plus que d’habitude. Cette fois, il n'y a rien pour sortir de ce mauvais pas. Je me maudis de ne pas toujours porter mon arme sur moi et par dessus tout, je m'en veux de mettre en danger le seul gardien qui a bien voulu m'aider. Mon regard croise celui de ce dernier et bizarrement, même s’il est là pour me protéger, je ne peux m’empêcher de vouloir sa survie. En reportant mon attention sur la bestiole devant nous, je le vois charger et rapidement, j’enlace Jeffrey et nous tombons. Allongé sur lui, mes yeux croisent les siens et je lui adresse un bref sourire. En relevant légèrement mon regard pour voir ce qui se passe, je suis surprise de voir derrière lui de quoi nous aider à fuir. Un fente assez large pour laisser passer un corps. Sans un mot, je me redresse, lui prends la main et fonce droit devant moi pour finalement me frayer un chemin dans une étroite venelle. Il n’y a pas la place pour marcher de face mais juste assez pour longer la paroi.

Lorsque j’arrive de l’autre côté, mon sourire se fait si large face au bonheur qui me prend que je me surprends à prendre le jeune homme dans mes bras l’espace de quelques instants. Pourtant, la pause est de courte durée, le sans-cœur réapparait et cette fois, trop attiré par ce qui palpite en moi. Touchant ma marque, je me souviens alors de la seule fois où mon pouvoir de princesse avait réagi. Je n’avais même réussis à sauver mon père à cette époque… Alors Jeffrey… Puis je ne sais même pas comment faire fonctionner cette partie-là. Puis subitement, je me souviens d’une chose que j’avais entendue. Nous pouvions contenir les Ténèbres temporairement. Prenant ça comme un mince espoir, je prie de toute mon âme pour que quelque chose se passe et c’est lorsque que la chose s’apprête à frapper qu’une force l’en empêche. Prenant ça comme un signal, je me contente simplement de suivre Jeffrey. Puis, après une nouvelle course et une cachette rudimentaire, je ne peux m’empêcher de lui dire :

- Tu n’as pas à mettre ta vie en danger pour moi tu sais. Même si tu es un gardien et moi une princesse. À vrai dire, j’ai plus peur pour toi que mon cœur.

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MessageSujet: Re: Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Icon_minitime1Mar 4 Oct - 0:24
Le gardien n'en croyait pas ses yeux. Là, devant eux, comme invoqué par l’infâme juge, venait de surgir un Darkside, sans-cœur géant aussi connu que redouté. Il n'en avait pour le coup vue qu'en image et il n'étais pas vraiment sur de pouvoir le vaincre : ses armes n'étaient pas vraiment des plus adapté... Pourtant, le regard vide que le géant semblait leur porter lui fit l'effet d'un coup de fouet ! Malia était en danger et il devait la protéger !

Peu d'hésitation, son instinct le dominait purement et simplement. Il lui prit la main et fonça sans tarder dans la foule. Il souhaitait vraiment le semer mais était ce seulement possible ? Il en doutait profondément et ce n'était pas les commentaires narquois du Tueur qui le réconfortait, bien au contraire.
Cependant... il sent clairement son cœur ce serré aux paroles de la princesse. Elle a raison, son rôle devrait être de tous les protéger mais, seul, le gardien ne se sentait pas la force de protéger tant de monde ni même terrasser le Darkside. Les petits sans-coeurs était affecté par les lames qu'il invoquait de même que par Glacesang mais serait ce suffisant face au colosse ? Il en doutait profondément...

Un bruit familier attira son regard :Hadès, compagnon de la princesse, leur passe à côté à toute vitesse. Chargeant sans crainte le titan, le bruit sourd qui résonne juste après ne laisse pas grand doute sur le sort qu'il subit pourtant, peu après, le gardien l'entend revenir à la charge. Et dire que lui était en train de fuir... Mais il n'a pas le choix : tant qu'elle ne sera pas en sécurité, ils devront fuir.
Il regardait droit devant lui, essayant de faire taire la voix de l'Autre, se concentrant sur ses rues qui semblaient toutes semblables avant de tourner d'un coup sec dans une ruelle. Il sentait bien la présence du Darkside non loin derrière eux, ses pas lourds écrasant lentement le sol, le faisant trembler à chaque pas. Et là, ce fut le manque de bol.

Un mur immense se dressait devant eux, une impasse sans voie de secours qui les laissait à la merci du Darkside.

- Et merde ! Cria-t'il en collant un coup de sa main libre dans le mur. Ses jointures craquèrent un peu sous le choc puis il se retourna pour faire face au colosse qui les fixait déjà de ses yeux jaunâtres.
Il sent alors la main de la princesse et il lui lance un regard perdu. Elle semble vouloir se battre mais lui lance pourtant un regard qui a le don de le perturber : que lui arrivait il ? Était elle inquiète pour lui ? Non... Elle n'avait pas à l'être, c'était son rôle et son choix d'être là pour la défendre.

Il dégaina Glacesang, prêt à tout donner même si c'était peut être perdu d'avance. Et là, sans crier gare, le colosse les chargea sans pitié. Alors que le Gardien s'apprêtait à lui rentrer dedans pour protéger Malia, cette dernière se jette sur lui, les attirant alors dans une chute qui leur est salvatrice.
Le choc le perturbe un peu et il grimace sous la légère douleur de son dos tandis que ses yeux parviennent à reprendre un peu contact avec la réalité où il aperçoit le sourire de Malia proche de lui. Trop proche en faite... Il se surprend même à vouloir l'embrasser mais elle se relève avant qu'il est tenté quoi que soit, soupirant d'ailleurs de soulagement en sentant ses joues rougir très légèrement. Il se releva difficilement à son tour, regardant le trou béant qu'avait laissé le Darkside, ce dernier étant en train de les chercher de l'autre côté. La princesse l'attira alors dans le trou, passant le plus discrètement possible, avant d'atteindre une très étroite ruelle où ils n'ont pas le choix d'avancer à pas latéral.

A peine l'ont ils traversé que le Gardien laisse échapper un long soupir de soulagement, le Darkside ne semblant pas les avoir suivi, Malia venant même le prendre dans ses bras à son grand étonnement. Il l'enlace aussi, surpris de cette tendresse soudaine mais un bruit sourd et sombre le ramène trop vite à la réalité : la course poursuite est loin d'être fini...
Le gardien se tient déjà prêt à bloquer l'assaut inexorable du monstre quand une chose étrange semble se déclencher. Le colosse se stoppe net dans son mouvement comme si il luttait contre une puissance soudaine à tel point que Jeffrey est persuadé de voir la masse sombre tremblé. Il ne prend guère le temps de vraiment réfléchir à ce qu'il se passe, préférant se remettre à courir pour mettre la princesse en lieu sûr. Leur abri de fortune trouvé, il constate que sa manche est légèrement rouge. La remontant, il y découvre une large estafilade peu profonde tandis que Malia s'adresse à lui.

Pour toute réponse, il ne fait que la regarder. Il est plutôt interdit face à sa réaction... Et ne sais même pas comment réagir lui même d'ailleurs. Pour le coup, il en restait bouche bée.

Un sourire vient élargir ses lèvres alors qu'il fait couler un peu de sang sur Glacesang qui se met à doucement luire. Il se redressa alors, sortant de l'abri de fortune après avoir remis sa capuche sur sa tête, pour faire face au sans-cœur qui les a finalement retrouvé.

-Allons, princesse... Je serais un bien pitoyable gardien si je n'étais pas fichu de vous défendre au moins de ce truc ! Vous savez... Je me ferais un plaisir d'être votre Gardien pour de bon, une fois que j'aurais botté le train à ce gros truc.

Il l'avais finalement annoncé. Le jeune homme avait pris sa décision et cette dernière était irrévocable : cette princesse serait la sienne et personne ne lui ferait le moindre mal !

Le sans-cœur, par pur instinct, le frappa simplement. Le gardien esquiva le coup avant de planter sa lame dans le poignet de la créature, traçant d'un coup une estafilade dans la masse obscure.

- Petit cadeau, mon grand... Tu m'en voudras pas hein après tout, tu m'as fais la même !

Le poing du Darkside s'enfonça alors dans le sol, créant un petit tourbillon noir d'où se mirent à jaillir de simple ombre.

- Ça, c'est vraiment petit par contre !

Son sourire ne disparut pas de ses lèvres alors qu'un couteau glissait dans sa seconde main. Ombre ou Darkside, aucun d'eux n'aurait sa princesse et ça, il allait s'en assurer !
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Malia A. Hawke
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Malia A. Hawke
MessageSujet: Re: Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Icon_minitime1Jeu 6 Oct - 22:06
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Quoi que tu dises on se ressemble.
La beauté n’est qu’une image fardée.
PV Jeffrey
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Est-ce qu’il y a pire qu’un cul de sac dans une course poursuite ? Je ne pense pas… Et pourtant, nous voilà face à ce léger problème qui ne laisse pas le jeune homme indifférent. Son poing part dans le mur et je me contente simplement de le fixer en silence. Il n’est pas allé de main morte mais je me contente simplement de me retourner vers la créature qui vient de nous faire face de nouveau. Hadès n’est plus là. Je ne ressens même à présence dans les environs. Fronçant les sourcils, je suis prise par cette foutue résolution face à la situation. Les solutions étaient peu nombreuses et le retournement fait que je termine rapidement allongée sur le gardien comme si de rien n’était. Mais c’est faux. À présent, derrière nous se trouve un trou immense. Bon, au moins, il n’est pas si intelligent que ça en fait… Prenant ça comme un signe, à mon tour je guide Jeffrey aussi silencieusement que possible.

En paix et protégés pour une courte durée. Je ne peux que nous en féliciter ! Même si la joie est de voler en éclat par la simple présence du Darkside qui revient à la charge après une étreinte irréfléchie de ma part. Face à face de nouveau, nous parvenons quand même à lui échapper une seconde fois grâce, je l’espère, à mon pouvoir de Princesse. Réfugiés encore une fois, je laisse un commentaire passer mes lèvres avant de constater en relevant la tête vers lui, avant de terminer ma phrase, qu’il est blessé. Je m’apprête à approcher pour me rendre utile avant de me raviser en le regardant faire une étrange chose. Cette fois, quand il termine, je m’approche mais lui se redresse et part dehors. Le colosse de retour, Jeffrey répond à mes propos avant de s’en aller.

- Qu’est-ce que tu fais ? Jeffrey. Ne fais pas… mais trop tard… Ça.

Prise par une intuition, à peine est-ce qu’il sort de notre cachette que je fais presque de même avant de me raviser face au colosse de Ténèbres. Je grimace, après tout, je lui suis inutile. Contrôler les morts ne va pas suffire à arrêter une bestiole dans son genre. Alors, c’est plutôt un soupir résigné qui sort de ma bouche en remarquant le gardien se battre pour sauver ma peau. Puis, en le regardant, je repense à ses mots. Surtout sur le fait de vouloir devenir mon protecteur. À ce moment-là seulement, je comprends l’étendue de sa demande et me met à rougir sévèrement. Mais cette gêne est rapidement coupée par l’apparition de nouveaux Sans-cœurs. S’il compte tout battre à lui tout seul, il peut toujours rêver… Appelant Hadès à la rescousse, ce dernier arrive dans la minute qui suit pour se poser près de ma cachette et me permettre de prendre mon arc. Enfin l’arme en main, je me sens tout de suite bien plus rassurée ce qui me donne la possibilité d’abattre quelques Ombres s’amusant à approcher. Tout en restant en retrait, je m’adresse en haussant la voix pour que Jeffrey m’entende,

- Si tu croyais que j’allais te regarder te pavaner en sauvant mon royal fessier, je suis désolée de te décevoir ! Dis-toi que tu vas regretter ta demande.

Une flèche termine dans la tête d’une des Ombres et pour mon simple plaisir, une dernière pénètre dans la tête du Darkside qui se redresse, abandonnant son portail et ses acolytes. Nous sommes donc à présent trois contre un. Ça le fera, c’est obligé… En tâtant dans mon dos pour toucher mes flèches, je remarque bien malgré moi que je n’en possède plus une seule pour aider le jeune brun. Je lâche un râle en me renfonçant un peu dans ma cachette. Ce n’est pas tous les jours que je peux utiliser autant de projectiles. C’est même sans doute la première fois. Cette nouvelle a le don de me faire sourire. Mais ce dernier disparait rapidement quand je relève la tête vers le combat. La créature a disparue et Jeffrey aussi… Sortant de ma cachette, je l’appelle d’abord doucement avant de hausser la voix en regardant autour. Lorsque mes yeux tombent sur sa silhouette, un soulagement immense me prend l’être avant d’aller à sa rencontre et de lui donner un léger coup dans l’épaule,

- Ne me fais plus peur comme ça tu seras gentil !

///

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Jeffrey
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Le Repenti
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MessageSujet: Re: Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Icon_minitime1Mer 26 Oct - 5:50
Si extérieurement il faisait le fier, Jeffrey était loin de l'être à l'intérieur. Certes, il était sûr de son coup et il savait que se défaire du Darkside serait complexe mais loin d'être impossible pour lui. Non, ce qui l'inquiétait plus c'était sa promesse, la promesse qu'il venait de faire à cette femme : lui assurer qu'il serait désormais son protecteur... Encore fallait il que le Roi l'y autorise et, évidemment, qu'Elle accepte aussi. Il se sentait d'ailleurs un peu ridicule d'avoir agis de manière si hardi mais, pour le coup, on pourrait presque dire qu'il s'était senti poussé des ailes.

Alors qu'il faisait face au Darkside, le regard sombre totalement fixé sur son objectif, une petite voix moqueuse se dressa dans son esprit.
"Oh oh, que de belle parole... Et que feras tu le jour où je reprendrais le contrôle ?
ça n'arrivera plus jamais alors reste dans ta cage et tais toi !
Hmm... Tu es si présomptueux. J'ai beau être enfermé, je reste le maitre alors cesse de te prendre pour le roi !
Tu ne me fais plus peur, Jeff, alors maintenant silence où l'on y passe tout les deux !
Tss... Tu marques un point mais souviens toi : je suis toujours là... Et elle pourrais bien me rencontrer un jour..."

Il secoua la tête un bon coup avant d'éviter habillement l'assaut du Darkside, lui traçant une balafre le long de son bras colossal avant de lui balancer une pic qu'il n'était pas sûr que le monstre puisse comprendre. Lorsque le sol se couvrit de ténèbres et que les Ombres apparurent, le Gardien poussa un soupir avant de laisser un couteau glisser de sa manche libre : ça n'allait pas être une partie de plaisir...
Le seul avantage à la situation était que le colosse était désormais immobile et semblait même inoffensif. Voyant les Ombres lui sauté dessus, Jeffrey en trancha une à l'aide de Glacesang avant de lancer une rafale de couteau sur les autres : trois périrent ainsi, une lame leur traversant la tête entre leurs yeux jaunes avant de se désagréger.
Une voix qu'il reconnut un peu trop bien coupa un instant sa concentration, une Ombre en profitant alors pour lui lacérer le bras avant de soudainement disparaitre, transpercé par une flèche.

Jetant un coup d’œil vers la planque, le Gardien aperçu Malia, arc à la main, en train de cibler les Ombres bien à l'abri avec Hadès. Ce soutien, assez inespéré en un sens, lui permit alors de concentrer ses forces sur le bras du monstre avec Glacesang, n'utilisant ses couteaux que sur les Ombres qui échappaient à la vigilance de l'archère. La sueur perlait déjà de son front, frappant la masse noire qui semblait ne jamais cessé en vain tout en se protégeant des rares assauts des petits. Si le combat lui sembla sans fin un instant, le Darkside sembla soudainement reprendre vie en abandonnant son portail et se redressant de sa haute stature.
Jeffrey recula instantanément, observant le monstre pour comprendre ce changement soudain de réaction avant d'apercevoir le morceau de bois fiché entre ses deux yeux. Il regarda de nouveau là où était Malia pour constater qu'elle s'était retiré dans leur planque.

Une nouvelle volé de couteau siffla dans l'air, achevant les dernières Ombres, le laissant alors seul face au Darkside.

- Cette fois mon gros, c'est vraiment entre toi et moi...

Pour toute réponse, il vit juste le monstre se recroqueviller sur lui même, bras croisé, avant de les écarter d'un coup, révélant alors une sphère rosé dans le creux en forme de cœur de son torse. Cette dernière tira des sortes d'étoiles filantes noires qui se mirent à le suivre alors que lui fonçait tête baissé sur le sans-cœur. Lui mettant un coup violent aux genoux, profitant ainsi de sa charge au maximum, il fit s'effondrer le monstre qui arrêta d'un coup son attaque. Loin d'être abattu cependant, le colosse lui colla une droite qu'il ne put recevoir que de plein fouet, encaissant le choc en la parant à moitié avec son épée. Un peu sonné, il sentit ses os tremblé au niveau de son épaule et un liquide coulé le long de sa blessure précédente. Prenant Glacesang de son autre bras, il fit coulé le liquide vermeille sur la lame avant de se préparer à la nouvelle attaque du monstre qui, loin d'être inventif, retenta simplement un coup de son poing massif. Roulant sur le côté pour éviter le poing, Jeffrey se redressa d'un coup avant de sauté sur le bras noir où il couru de nouveau.
Il chargea aussi fort qu'il put, sa lame brillante s'enfonçant d'un coup là où la flèche avait déjà percé la chair obscure du colosse qui ne lâcha même pas un râle avant de se désintégrer laissant chuter le gardien au sol. La chute fut assez rude pur son dos mais n'aggrava pas plus son état.

Il parvint difficilement à se mettre à genoux à l'aide de Glacesang. Entendant alors des pas derrière lui, il sourit légèrement avant de grimacer lorsque la princesse lui mit un coup à la mauvaise épaule.

- Promis, Princesse, je ferais de mon mieux...

Il se releva finalement en tremblant, se tournant vers Malia avec un grand sourire, s'efforçant de ne pas trop grimacer sous la douleur.

- Au moins, on est en sécurité maintenant non ?

Son état ne l'inquiétait guère et pourtant il faisait presque peur : toute sa manche droite était déchiré et, par endroit, de nombreuses tache rougeâtre remplaçait le gris habituelle de sa tenue. Le choc de sa chute avait même légèrement rouvert la cicatrice de sa joue gauche, un filet très léger de sang pouvant l'attester.
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Malia A. Hawke
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MessageSujet: Re: Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦ Icon_minitime1Sam 29 Oct - 21:21
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Quoi que tu dises on se ressemble.
La beauté n’est qu’une image fardée.
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Suicidaire ; Il veut se battre seul avec une créature dans le genre de ce sans-cœur. Il n’a aucune idée de ce qu’il l’attend ou est-ce qu’il essaye de ce prouvé quelque chose ? Je ne sais pas, qu’il est capable de mourir comme tout le monde de normal ? Mais s’il croit qu’il va se défaire de ma présence, il peut toujours espérer. Sérieusement, je ne vais pas le laisser se faire tuer juste pour me protéger. Je suis une grande fille pleinement consciente de la poisse qu’elle porte. Sans attendre, je l’aide donc en me débarrassant des Ombres. Les petits combattants sans importance. Mais j’arrive trop tard à un moment, Jeffrey et se fait blesser et se peste tout bas avant d’abattre la bestiole.

Lui laisser le champ libre pour plus de faciliter, c’est ça mon objectif premier. Jouer avec mon habilité à l’arc pour frayer un chemin et finalement voir le Darkside disparaître aussi vite qu’il est arrivé. Un combat rude pour le jeune gardien. Je ne peux passer à côté de cela en arrivant à côté de lui. L’incitant à ne plus recommencer une chose aussi idiote. Il m’en fait la promesse et je me contente simplement de poser une main sur ma hanche en soupirant. Je sen qu’il vient de me mentir… Mais j n’y prête plus attention, préférant le regarder en détail.

- Regarde-moi dans quel état tu es…

Je suis certaine qu’il le sait très bien mais qu’il s’en fiche éperdument ! J’en ai même la confirmation en l’écoutant me poser une question qui n’attend en soi aucune réponse. Je lâche un long soupir presque exaspéré en regardant vraiment l’étendue des dégâts. Il fallait s’occuper de lui avant de penser ne serait-ce qu’un instant à autre chose. D’un signe de tête, je lui demande de me suivre dans la cachette de tout à l’heure. Je lui montre sans plus attendre un endroit où s’asseoir. Dès qu’il est installé, je n’attends même pas son consentement pour aller fouiller dans la sacoche où j’avais mis la robe de tout à l’heure. D’un geste brusque, je la sors, prends une flèche pour y faire une entaille et finalement, un long bandeau de tissu finit par se dégager de la forme.

Toujours silencieuse, je m’approche de lui pour regarder l’étendue des dégâts et je m’attèle tout de suite avec un peu d’eau de ma gourde, parce qu’un voyage sans vivre n’est rien d’autre qu’un suicide, je commence à retirer le sang sur sa peau. D’abord à sa lèvre, regardant par la même occasion sa joue. Ce n’est pas si grave que ça. Mais il était bon pour repasser chez quelqu’un pour rafistoler tout ça. Ma préoccupation première en ce moment est de m’occuper de ses blessures pour ne pas qu’il reparte aussi… Enfin comme ça.

- Maintenant que tout est revenue à la normale, il est temps de se quitter du ne pense pas ? Pour ma part, je pense faire un peu le tour des mondes encore une fois. En ce qui concerne ta… Demande…

Me demander à moi sérieusement. Il doit être fou pour vouloir devenir mon gardien. Je passe une main sur dans mes cheveux. Comment lui dire sans le blesser ?

- Réfléchis. Je reviendrais vers toi dans quelques temps pour savoir ta décision. Mais sache que quel que soit cette dernière ce jour-là, je la respecterais. Mais avant, il faut que tu rentres, que tu te fasses soigner et que tu prennes du repos. je me retourne alors vers Hadès et hoche la tête pour moi-même avant de sortir l’égrin où se trouve le cristal. Prends en soin.

Je lui adresse un dernier sourire et lui donne le bout de ma robe déchirée pour qu’il s’en serve de garrot au cas où. Je range le reste et pars dehors suivit de près par mon fidèle compagnon. La ville allait se remettre de cette attaque. Quasimodo allait devenir quelqu’un d’important et de respecté, j’en suis certaine. En ce qui concerne Jeffrey, un dernier regard vers lui et je monte sur mon griffon. Je ne sais pas où et quand est-ce qu’on va se revoir mais je compte bien remettre cela un jour. D’un coup de talons, Hadès dépolit alors ses ailes prenant un peu d’élan avant de s’élancer.


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Quoi que tu dises on se ressemble. ¦Pv.Jeffrey¦

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