Aujourd’hui j’avais une mission qu’on pourrait croire banale, mais chaque mission avait son importance. Je devais éradiquer une bande de sans cœur qui traînait dans les rues d’Arendelle et vu qu’ils étaient nombreux j’allais recevoir l’assistance d’un autre gardien que je ne connaissais ni d’Eve ni d’Adam. En tout cas, s’il était gardien il était forcément quelqu’un de bien avec qui je pourrais m’entendre. J’ai bien réussi à apprivoiser Lightning une des personnes les plus difficiles à approcher alors, je ne doutais pas que je réussirais à me faire un bon ami de ce nouveau gardien. Enfin nouveau, c’est vite dit il doit être aussi ancien que moi ou peut-être même plus j’en ai aucune idée en fait.

Ses origines, et son expérience serait un bon point pour commencer une conversation. Enfin après il fallait tout de même garder l’objectif en tête. Ma princesse de cœur était dans cette ville et donc tant que des sans cœurs rôderaient je ne ferais pas la causette. Seulement des échanges de politesse. Une fois la mission finit je prendrais le temps de faire plus amples connaissances. C’est plus sympa de connaître du monde dans la profession. Déjà on se sent moins seul et ensuite, ils peuvent devenir ensuite un appui si jamais j’avais un quelconque souci. Je pourrais au moins compter sur eux.

Pour le moment, j’avais décidé d’attendre sur l’un des toits en face du château. J’avais pleine vue sur tout ce qui se passait dans le jardin et également sur Elsa qui se baladait tranquillement avec sa sœur. Elles s’étaient arrêtées assez rapidement pour commencer à faire un bonhomme de neige et je souriais me disant que je n’avais jamais connu ça chez moi. Bien sûr on était assez complice ma sœur et moi, mais pas à ce point-là. Et les bonhommes de neige on en faisait que très rarement aidant plutôt à la boulangerie dès que l’on fut en âge. Autant dire que je ne me rappelais même plus de mon dernier bonhomme de neige.

Quelque part j’aimerais revenir à ses temps d’innocence où je n’avais pas conscience à quel point le monde était en danger. Maintenant j’étais sans cesse sur le qui-vive prêt à bondir au moindre mouvement suspect pour protéger la vie de celle que j’avais juré de protéger. Je ne savais pas à l’avenir ce qui arriverait et encore moins si dans dix ans je serais encore là, mais ce qui était sûr c’est que j’accomplirais mon devoir jusqu’au bout peu importe les embûches et les ennemis, je serais prêt.

Enfin, tandis que je surveillais de loin ma princesse, j’entendis des bruits de pas derrière moi et sourit en voyant la personne qui arrivait. Il était habillé dans un style proche du mien et je n’eus aucun doute que c’était lui que j’attendais. Le style vestimentaire serait un point de plus pour nous rapprocher. Quand on a des goûts similaires c’est toujours plus facile. Bon je ne savais pas trop quoi dire, mais il valait mieux commencer par le début.

C’est toi Radon ? Si on attends personnes d’autres on peut y aller je suis prêt.

Oui je sais, vous allez me dire que j’aurais pu l’appeler par son vrai prénom plutôt qu’un diminutif, mais il a un nom à coucher dehors avec un billet de logement. Je ne sais pas de quelle origine il est mais il faudra vraiment que je lui demande rien que pour savoir la nationalité de son nom complet. Le truc fait quinze kilomètres…

Ce n’est qu’une extermination de sans-cœurs, mais si ça se complique j’ai besoin de savoir que tu seras avec moi. Je peux te faire confiance pour protéger mes arrières ?

Dans quelques jours, j’aurais sûrement une autre mission pour aider à mon tour un de mes amis gardiens. Les apprentis avaient besoin d’entraînement et généralement, quand une zone était peu dangereuse on y envoyait les novices. Pour le moment, il fallait donc sauvegarder la zone, car niveau sans-cœur c’était vraiment plein à craquer à Arendelle en ce moment. Je ne connaissais pas du tout la raison de cette soudaine présence accru de tous ces ennemis. La seule chose que je savais c’est que ce n’était pas normal qu’il y en est autant et qu’il fallait les éliminer le plus rapidement possible afin de ne pas mettre le royaume en danger. C’était la meilleure solution et si on trouvait la raison de leur nombre grandissant en chemin et bien ce serait encore mieux.

Mon ami gardien avait l’air d’aller bien et surtout il était rapide. Mais dans le genre trop rapide. Comment il avait fait pour arriver en si peu de temps ? Après tout lui aussi il avait une princesse à protéger. Oui je m’informe sur mes partenaires, c’était pour ça que je connaissais son nom, mais après il était trop long pour que je m’en souvienne. C’était plus simple de choisir un diminutif. Enfin bref, je me demandais bien comment il faisait pour se déplacer de monde en monde pour être aussi rapide, car son monde n’était pas forcément à côté du mien qui plus est. Je pourrais bien lui demander en tout cas j’étais sûr qu’il me raconterait une histoire des plus intéressante. En tout cas on avait l’air assez similaire à première vue.

Je me demandais si le Roi n’avait pas intentionnellement fait en sorte que l’on se rencontre grâce à cette mission. C’était cool en tout cas. Mon partenaire du moment était donc bien arriver et il ne se formalisa pas de mon diminutif. Je ne devais pas être le seul à lui couper son nom. Ce n’était pas évident à prononcer faut dire. Enfin bref, c’était également pour gagner du temps, car plus on irait vite pour débarrasser Arendelle de la racaille des ténèbres et mieux ce sera.

Avant de partir, je lui posais quand même une question histoire d’être sûr de ne pas confier ma vie à n’importe qui. Je voulais être sûr qu’il serait vigilant pour protéger mes arrières comme je le serais pour les siens et apparemment c’était le cas donc je sautais du toit pour me rendre sur un autre afin d’aller à l’endroit où les sans-cœurs étaient le plus nombreux. C’est moi qui avais signalé cette anomalie de nombre et depuis en attendant qu’on m’envoie des renforts j’avais patrouillé un peu partout afin de trouver toutes les zones où ils aimaient se faufiler. Il était maintenant temps de passer à l’action et de les anéantir.

Après tout, on était des gardiens de princesse tout d’eux donc si on y arrivait pas ce n’était pas la peine de protéger les princesses on ne serait pas à la hauteur. C’était donc également une sorte d’épreuve pour nous tester et montrer qu’on était capable de repousser nos limites pour notre devoir. Une fois arrivé au premier endroit, les sans-cœurs apparurent en peu de temps. Ils furent tous sur nous en un temps record et il était donc temps de commencer le combat. Au départ je me contentais d’éviter pour voir si l’un d’eux était un peu plus fort que les autres, puis en voyant qu’ils étaient tous de force égale et qu’aucun ne se détachait vraiment je passais à l’attaque.

Tandis qu’il sortait une hache, je sortais mon épée. La hache c’était une arme trop lourde et je préférais largement la rapidité dans le combat. J’avais également le revolver pour être efficace à distance. On ne sait jamais ce que l’avenir nous réserve. On n’était pas dos à dos, mais si l’autre avait besoin on serait là. Je commençais donc à massacrer tous ce qui passait à ma hauteur. Je sentais que l’un d’eux allait m’attaquer dans le dos. J’allais l’attendre pour l’empaler avec ma lame secrète, mais mon collègue fut plus rapide et le transperça d’une flèche. Il était vraiment habile ce gars, ça devait être rassurant de l’avoir à côté de soi en temps de guerre.

C’est là qu’il posa sa première question. C’était la première fois qu’il me faisait une phrase se contentant de répondre par de petits mots genre bien sûr ou oui. Je souris tout en transperçant un nouveau sans-cœur.

Honnêtement, je n’en sais rien. Leur nombre a décuplé du jour au lendemain, c’est complètement fou. Si ça se trouve les ténèbres sont devenus plus nombreuses dans le royaume, mais comment cela serait possible sans que je m’en sois aperçus ?

J’étais vraiment perdu pour le coup. Moi qui aimait bien comprendre les choses rapidement ça m’énervais. Je voulais vraiment connaître la raison afin d’endiguer cette menace le plus vite possible. Je fis un salto avant pour esquiver une attaque avant de glisser au sol pour faucher les jambes des sans-cœurs et les finir au revolver. Les derniers sans-cœurs annihiler, je restais silencieux et sans bouger afin de reprendre mon souffle. Puis je finis par reprendre la parole afin de passer à la suite.

Bon il faut aller à la zone suivante. Pas de temps à perdre. Juste pour savoir tu es d’attaque ? Parce qu’on a pas finis.

Je souriais avant de partir pour l’endroit suivant. Mais j’avoue que ce silence me pesait et j’étais curieux d’en apprendre plus de lui. Donc je finis par lui demander deux trois choses sur lui.

Tu viens d’où ? Et aussi comment tu as fait pour te déplacer aussi vite d’un monde à l’autre ?

Je regardais du coin de l’œil mon allié, bien obligé d’admettre qu’il avait des aptitudes. Même si celle-ci étaient bien moins rapides que les miennes. Je pense qu’il excellait plus en force brute alors que moi je comptais énormément sur mon agilité aussi. Chacun son talent particulier et pour le coup on se complétait bien. Force et vitesse faisait un tout assez imbattable une fois mis en marche. Et ce n’était pas peu dire vu la vitesse à laquelle le banc de sans-cœur fut vaincu. Je fus quand même surpris qu’il se mette à parler en plein combat. Il n’était pourtant pas du genre bavard.

Il me demandait pourquoi ils y en avaient autant. Et forcément je lui dis que je n’en avais aucune idée. On ne perdrait pas notre temps à débarrasser les secteurs à l’aveuglette comme maintenant si je savais ce qu’il se passait vraiment. On devrait trouver la raison en chemin s’ils l’ont ne voulait pas passer des jours à ratiboiser chaque centimètre d’Arendelle. Ce n’était pas évident de savoir le pourquoi du comment d’une telle augmentation d’effectif en si peu de temps. Si ça se trouve il y avait un sans-cœur plus puissants capables d’en créer en pagaille en peu de temps. Dans tout les cas, c’était certainement plus grave encore qu’on pouvait le croire.

Je partis pour la zone suivante après être sûr qu’il me suivrait sans mal. Je ne voulais pas qu’il se perde. Ce serait une perte de temps non négligeable et seul on serait moins fort que séparé. S’il lui arrivait quelque chose je ne me le pardonnerais jamais, car il est un allié et sympathique en plus de ça. Sur le chemin je me permis de briser le silence voir s’il resterait bavard où s’il retournerait dans son mutisme. C’était à double tranchant, mais je ne pouvais pas faire comme si je n’avais rien dit c’était trop tard. On verrait bien sa réaction.

Le royaume d’Écosse ? J’en avais entendu parler un peu, mais je n’y avais encore jamais mis les pieds. Peut-être que j’irais à l’occasion quand Arendelle sera de nouveau en sécurité et que des apprentis pourront me remplacer le temps d’une journée. Il m’expliqua ensuite sa façon bien à lui de traverser les mondes et j’étais assez admiratif. Cela devait vraiment être super cool. J’aurais bien voulu lui demander plus de détails, mais je sentais qu’il était assez restreint sur la parole l’air de dire je n’aime pas ça quoi. Il se forçait à être poli et je ne voulais pas qu’il se sente mal à l’aise alors je gardais mes questions pour plus tard quand on serait peut-être devenu ami.

Je restais donc silencieux ne voulant pas le gêner plus, mais il finit par briser une nouvelle fois le silence. Pourquoi je n’en savais rien, mais ça faisait plaisir qu’il s’intéresse à moi. Cela pouvait finir en amitié.

C’est ça l’ami, je protège Elsa la princesse d’Arendelle. C’est une fille noble et généreuse, elle fait une très bonne reine. Tous ses sujets l’aiment énormément. Mais je ne lui ai jamais dit pour moi je ne préfère pas afin de pouvoir la protéger au mieux. Et toi tu as une princesse à charge aussi ?

On arrivait enfin à l’endroit suivant. Comme pour l’endroit précédent une vague de sans-cœur fit son apparition, mais ceux-là était déjà d’un niveau supérieur et demandait donc une meilleure concentration. Je prenais mon épée en main et mon revolver dans l’autre et attaquait sans attendre usant de différentes techniques et stratagèmes pour prendre mes ennemis à revers. L’un d’eux me lança une sorte de chakram qui arrivait droit sur moi, j’eus le réflexe de faire plusieurs saltos en arrière pour aller plus vite et rebondir sur une façade de maison avant de me faire charcuter. Le chakram s’enfonça dans le mur juste tandis que moi je prenais appuie sur le mur pour sauter et atterrir sur celui qui m’avait envoyer le chakram pour le transpercer de ma lame.

Eh ben c’est qu’ils sont coriaces les bougres

Hors RP:

Le silence était vraiment pesant alors quand il finit lui-même par le rompre je fus assez content. Sa question était tout à fait pertinente et je m’empressais de lui répondre. J’étais fier de parler d’Elsa. Je protégeais une princesse vraiment très mature pour son âge. Toutes les princesses n’étaient pas comme ça. Pouvoir parler d’elle et dire qu’elle était vraiment impliqué dans sa tâche me plaisait. Je ne protégeais pas n’importe qui. Et en plus elle était un peu comme une petite sœur pour moi à présent je la voyais assez souvent même si elle ne savait pas que j’étais gardien. Elle prenait toujours plaisir à parler avec moi tout en oubliant pas pour autant son devoir. Elle était vraiment très noble.

C’était dommage que je doive lui mentir pour la protéger plus efficacement. Je préférais qu’elle ne soit pas au courant. Après si ça devait arriver ça arriverait, mais le plus tard serait le mieux. Son devoir de reine était déjà bien important elle n’avait pas besoin d’un fardeau encore plus lourd à porter. Bref, je lui renvoyais la question pour savoir s’il protégeait une princesse et voir comme elle était si c’était le cas. Un grand gaillard comme lui je ne serais pas surpris s’il avait été asigné à une princesse.

Et c’était belle et bien le cas. La princesse Mérida qui plus est. J’avais entendu des rumeurs à son propos et apparemment elle était assez compliqué à gérer. Il confirma assez rapidement mes pensées et je souriais me disant qu’on avait tous notre lot de soucis. Au départ avec Elsa ça n’avait pas forcément été de tout repos. Je n’étais pas là, mais ça devait pas être pratique quand elle ne contrôlait pas encore son pouvoir. Maintenant ça allait beaucoup mieux et elle n’en avait plus peur donc c’était déjà ça de pris et qui faisait qu’elle arrivait à mieux le contrôler. Elle avait trouver un sentiment plus fort que la peur et c’était l’amour fraternel.

Enfin bon, on arrivait à l’endroit suivant donc je quittais mes pensées afin de reprendre le combat, car les sans-coeurs se jetèrent à corps perdus sur nous. Là encore je vis Radon qui se battait vraiment comme un diable. Certes, il paraissait moins agile que moi, mais il n’était pas pour autant inefficace au contraire et il avait une précision de fou avec son arc. La plupart des sans-coeurs doués de magie perdirent la vie grâce à lui. Il esquiva le sort brasier de l’un des survivants de justesse. Il était quand même doué je devais l’admettre. On était bien complémentaire en combat. Bref, je continuais à débroussailler tout ça transperçant des corps de ma lame ou d’une balle.

J’esquivais plusieurs attaques sans mal, mais d’autres me touchait me taillant la peau sans vraiment aller trop profondément. Des blessures j’en avais eu pendant des années en combattant contre Light donc ce ne serait pas ça qui allait me faire peur. Par contre le grognement qu’émis Radon m’inquiéta et je me tournais assez rapidement vers lui pour jauger son état. Son bras était en sale état, mais ça n’eut pas l’air de l’empêcher de combattre au contraire il avait la niaque et agressa un sans-coeur magicien sans vergogne le tuant net. Ok note à moi-même ne jamais énervé Radon. Après plusieurs minutes de combat où je commençais à avoir mes habits en lambeaux à force d’avoir encaisser des coups, mon collègue me rejoignit. Oui c’était sûrement la meilleure chose à faire. J’avais une blessure au flanc gauche, mais rien d’urgent pour l’heure abattre les derniers sans-cœurs restaient la priorité. Dos à dos on assénait nos coups comme des enragés pour finir ce combat au plus vite et une fois les sans-coeurs complètement anéantis je me permis de respirer plus simplement.

Eh ben c’était Rock N Roll tout ça. Merci de ton aide l’ami, tu es vraiment fort.

Je déchirais un pan de ma cape et bandais ma plaie sur le flanc avec.

J’ai bien une idée. Il y a de grandes plaines hivernales plus loin qui mène à une montagne. La plus grande du royaume, je pense que si on doit trouver un ennemi fort il sera là-bas.

De toute façon ce n’était pas comme si nous avions le choix. L’origine de la menace n’était pas dans la ville même sinon on en aurait déjà finit avec cette histoire. Si on trouvait le leader on désorganiserait les rangs et on pourrait en finir en coupant la mauvaise herbe par la racine. On devait appliqué une autre stratégie et pour ça aller ailleurs qu’en ville pour explorer le reste du coin. Comme je connaissais bien la région à présent je savais om était les plus grands environs et où pourraient se cacher la menace principale. Il fallait juste être bien préparé car ce ne serait sûrement pas de tout repos cette histoire.

On ne devait plus perdre de temps, si on laissait les choses continuer ainsi on seraient bientôt débordés. Alors il était temps de bouger.

Allez suis moi pas de temps à perdre, on doit agir vite pour sauver la ville et ses habitants..

Je le menais donc dans la blancheur immaculé des plaines hivernales.

Spoiler:

Comme je l’avais dit on partit pour la plaine, mais au final, rien à l’horizon, du moins au premier abord. Une fois que l’on eut regardé un peu mieux, on put voir une silhouette sombre au loin. Vu comment le vent se levait par ici c’était sûrement lui le responsable. Mais le fait qu’il soit seul était troublant. Il n’était pas très gros non plus, autant dire que je doutais fortement que ce soit celui que l’on recherchait. On le massacra en peu de temps et décidèrent de retourner en ville voir si tout allait pour le mieux. J’avais un mauvais pressentiment qui ne me quittait pas. J’espérais me tromper, mais mon instinct avait bien trop souvent raison pour que je fasse comme si de rien était.

Radon pensant que c’était fini commença à me faire ses adieux, mais je n’y mis aucune conviction continuant à scruter les alentours, jusqu’à ce que le sol répondent à la question de Radon sans que je ne sois obligé de le faire. Après ce gros tremblement de terre bien flippant, une ouverture se fit et le sans cœur que nous recherchions apparut, il était conséquent. Honnêtement, je n’aurais jamais pu croire qu’il serait aussi énorme, mais je comprenais pourquoi la menace était aussi grande maintenant. J’avais bel et bien raison celui dans la plaine c’était de la grosse gnognotte face à celui-ci. Je commençais même à avoir des doutes sur comment on allait venir à bout de cette chose énorme et disproportionnée. En plus, un glaçon l’entourait. Je me demandais d’ailleurs si ça ne le gênait pas dans ses mouvements. Mais il faut croire que non vu qu’il nous gela sur place comme si de rien était. L’air de dire coucou c’est moi, j’aime la crème glacée.

A noter d’essayer d’éviter ses ondes de choc glacées les prochaines fois. Ce n’est pas que c’était chiant, mais si on se laissait avoir à chaque fois on allait vraiment finir par y passer. Soit parce qu’on allait mourir de froid, soit parce qu’on se ferait briser durant le temps de latence. Et personnellement mourir en mille morceaux de glace ce n’était pas mon kiffe ni mon rêve donc on allait éviter.

Pendant tout le temps où nous fîmes congeler avec mon collègue, l’autre en profita pour appeler plusieurs vagues de sans-cœurs avec la même tête que lui, mais en modèle réduit. Genre on pouvait shooter dedans quoi. Ils s’en prenaient à la ville sous nos yeux sans que l’on ne puisse rien faire et je bouillonnais sur place autant que je le pouvais avec un glaçon autour de moi. Ils étaient en train de saccager ma ville, la ville d’Elsa et il était hors de question que je le permette. Une fois décongelé, je m’élançais aussi enthousiaste que les sans-cœurs. Le premier étripant l’autre à gagner et je me défendais bien à ce jeu là justement ~.

Ils étaient environ une trentaine alors il n’y avait pas de temps à perdre. Tandis que je faisais le ménage au sol, Radon s’occupa d’aider les habitants à distance de son arc. Une fois finit son travail il escalada un bâtiment afin de s’en prendre au sans-cœur géant tandis que de mon côté je transperçais plusieurs sans-cœurs cubiques. J’eus même l’idée d’un petit stratagème en faisant tomber tout une échoppe sur cinq d’entre eux ce qui les fit redevenir poussière. Je regardais de nouveau mon collègue et vit sans mal qu’il galérait face au géant qui n’avait pas l’air de souffrir malgré les assauts répétés de mon confrère. Autant dire que ça allait être plus compliqué que prévu, surtout sans magie.

Mais quand je le vis s’approcher des barils de poudre je compris où il voulait en venir. Il adorait le froid le sans cœur alors pourquoi ne pas lui préparer un petit feu de joie ? Je souriais en voyant son regard lui faisant un clin d’œil pour ma part ayant compris ce qu’il voulait de moi. Cependant, l’heure actuelle j’étais encore trop loin pour espérer toucher les barils de poudre alors tandis qu’il me couvrait moi et les habitants de son arc j’avançais en sautant sur les divers étals, escaladant certaines bâtisse. Le géant balança une nouvelle onde glacée et pour l’éviter je pris le pari de sauter sur une voile d’étal en espérant que je rebondirais assez pour sauter hors de portée de l’onde.

Ce fut le cas, mais heureusement que je réussis à me rattraper à la toiture au-dessus, car la toile était à présent déchirée ne supportant pas plus d’un rebondis. Du coup l’un de mes pieds n’eut pas assez de chance et se retrouva gelé, mais, j’arrivais tout de même à me hisser sur la bâtiment voulu et sortit mon pistolet afin de viser les barils. Radon avait réussi à échapper à l’onde glacée et il était maintenant assez loin pour que je déclenche les hostilités ce que je fis en appuyant sur la gâchette et en mettant le feu aux poudres ~. Cela eut pour effet d’entraîner une grosse explosion qui fit basculer le sans-cœur, mais là encore est ce que se serait suffisant afin de le blesser ? Cela restait à voir.

Hors RP:

Ce n’était vraiment pas évident ce combat. Avec la possibilité d’envoyer des ondes gelées, ce monstre ne touchait pas mal de monde en un temps record. On avait réussi à minimiser les dégâts au maximum mais par moment certaines personnes finissaient tout de même par être piégées. J’espérais simplement qu’ils n’auraient rien de grave dans ce laps de temps, car si on arrêtait pas maintenant le monstre y aurait encore bien plus de soucis à se faire. Malheureusement, on n’avait trop peu de temps devant nous pour aider la population comme il se devait et surtout on était pas assez nombreux. On était que deux et on avait aucune magie avec nous pour nous aider donc fallait bien qu’on se démerde avec nos propres moyens qui consistaient surtout en armes et en ruse en plus de notre agilité innée.

Les dernières personnes qui couraient avaient finalement pris place dans les maisons et échoppes afin de se protéger des ondes gelées grâce à Radon qui les avait prévenus tandis que j’avais désespérément essayer de pas me casser la gueule et surtout de ne pas me faire geler. Pas évident d’éviter un truc quand on escalade. Heureusement j’avais réussis à trouver un truc à utiliser comme tremplin, si bien que seul l’un de mes pieds avaient finis glacé pour un temps. Donc pas suffisant pour m’arrêter.

Mon camarade quant à lui commençait à approcher les quais et montaient sur différent mâts de bateau afin de se rapprocher de notre ennemi commun. Vu sa taille il fallait bien ça au moins. Après l’explosion j’imagine qu’il avait voulu essayer d’utiliser les canons des bateaux pour en rajouter une couche, mais ils étaient mal positionnés et auraient fait de nombreux dégâts sur la ville. On ne pouvait pas se permettre de tels ravages pas après tout ce que la ville subissait déjà. Il fallait donc trouver un autre moyen de se débarrasser du sans cœur géant qui s’était finalement relevé.

D’ailleurs il avait l’air de m’avoir dans le nez maintenant. Une nouvelle panoplie de sans-cœur s’en prenait à moi tandis que je voyais le géant essayer de s’en prendre à moi avec ses grosses paluches. Au moment ou l’une de ses mains arriva jusqu’à moi je pris appui sur une cheminée de passage afin d’éviter d’être pris en étau dans ses gros doigts noirs. Il balaya ses sbires, mais je fus donc épargné grâce à ma vitesse. Sauf que je me réceptionnais assez mal vu que l’un de mes pieds était gelé. Je glissais à toute allure sur les toits avant de finalement me rattraper à une gouttière de justesse d’une main. J’utilisais l’autre afin de tirer rapidement sur les nouveaux barils placés par mon ami avant de me rehausser sur le toit haletant.

J’allais finir par rendre l’âme à se rythme. J’en pouvais plus et je ne savais pas si ce second coup allait faire mouche. Apparemment ça avait bien fragiliser la glace autour de notre ennemi, mais il n’était pas encore annihilé pour autant. Cependant, Radon eut une super idée de le tirer avec une de ses dagues surmontée d’une corde. Super cet outil faudrait que je lui demande comment ils les fabriquent. Il réussit à l’attirer vers le port, mais n’ayant pas assez de force face au sans-cœur gênant il finit par lâcher prise, ce qui eut pour effet de déséquilibré le sans-coeur qui tomba dans l’eau et gela celle-ci formant un lac gelé comme lors de la période de crise d’Elsa.

Maintenant hors de portée de la cité les canons pouvaient maintenant être utilisés. Je souris à mon ami qui s’élança sur les navires tandis que de mon côté j’essayais d’occuper le sans-cœurs en lui tirant dessus de tous les côtés évitant avec facilité ses attaques. Il était bien trop lent pour m’avoir facilement. Après deux trois coups de canons bien placés par Radon on s’élança pour le round final sur l’ennemi. Je lui montais personnellement dessus afin de le rouer de coup d’épées pour le transpercer de toute part et une fois fini ce ballet sanguinaire fait par Radon et moi le sans-cœur finit par rendre l’âme. Sauf que ce gros lard avait fragilisé la glace et qu’il fallut courir comme des dératés avant de finir geler à l’intérieur de celui-ci.

Je m’écroulais sur les genoux une fois sur le quai haletant comme un diable pour retrouver un semblant de souffle. Eh ben c’est que ça avait été sport tout ça. Radon se remit plus vite que moi et me salua avant de disparaître. Il était parti vite, mais n’avait pas été impoli pour autant. Il avait raison on se reverrait surement un de ces quatre alors je ne m’inquiétais pas outre mesure. Je me relevais et partait en ville dans l’optique d’aider tous les gens que je pourrais dans la limite de mes capacités. On avait réussis à survivre à une crise, à présent il fallait se reconstruire.