J’étais vraiment surpris elle avait capté le truc tout de suite et avait du coup réussit la chose sans grande difficulté utilisant la culpabilité qu’elle avait plus tôt alors qu’elle n’en ressentait plus. C’était bien honnêtement, je n’avais rien vu venir comme quoi elle était bien plus douée qu’elle ne le pensait. Apprendre aussi vite n’était pas chose courante, la plupart n’y arrivait pas avant plusieurs essais. Je souriais assez fier du résultat et la félicitais pour ce coup de maître. Elle me complimentait me disant qu’elle avait un bon mentor. J’hochais la tête de droit à gauche.

Non c’est toi qui as tout fait. Je t’es simplement expliqué ce qu’il fallait faire. Tu as du potentiel, je le crois vraiment.

Puis je lui fis signe de me suivre. Il était temps de passer à l’exercice suivant. S’aider de son environnement en toute situation. Je lui décrivis donc une situation toute simple en premier. Une où elle pourrait être possiblement encercler par des sans-cœurs. Elle me fit sourire en me disant que son premier réflexe serait d’utiliser ses pouvoirs, mais elle savait très bien que ce n’était pas ça que j’attendais et se remit donc à réfléchir visualisant tout ce qu’elle avait devant elle pour essayer de trouver des solutions. J’imaginais sans mal qu’elle stressait à l’idée de rien avoir à proposer, mais elle était en train d’apprendre c’était normal. Elle n’avait pas la science infuse.

Le but était qu’elle utilise le moins possible ces pouvoirs pour les cas où elle ne pouvait pas faire autrement. Elle finit par trouver une astuce plutôt pas mal. Faire tomber un toit sur les sans cœurs en le déséquilibrant grâce au fauchage de certains piliers. Bien pensé j’aimais bien l’idée. Mais il faudrait qu’elle se déplace vite afin de ne pas se faire écraser elle aussi. Je lui souris lui donnant finalement mon avis.

C’est pas mal pour une première fois. Je l’avais repéré ce préau, mais tu as d’autres possibilité. La bâche là bas du magasin de poterie. Elle est énorme, tu coupe les liens au moment ou les sans-cœurs arrivent dessous. Et ensuite tu jettes le feu à la bâche et c’est un joli petit feu de joie qu’on obtient.

Je souriais avant de lui dire une autre possibilité encore.

Tu peux aussi t’aider des sceau d’eau proches du puits là. Tu les fait tomber afin de faire glisser les sans-cœurs et tu gèle l’eau afin de tous les glacer d’un coup. Tu as pleins de possibilités et avec ton pouvoir tu peux faire des combos que moi je ne pourrais pas faire comme le dernier que je t’ai énoncé. Ce n’est pas parce que tu économise ton pouvoir que tu ne peux pas l’utiliser une petite fois.

Je m’asseyais sur le rebord du toit et lui fis signe de s’asseoir aussi.

Tu ne dois pas te sentir déçue Elsa, ce n’est pas simple d’analyser tout quand on a pas forcément l’habitude, mais avec moi tu la prendras vite et tu vas voir un nouveau monde s’ouvrir à toi. Un monde ou de nombreux possibles apparaîtront.

Bon il fallait maintenant que je lui trouves une nouvelle situation à gérer. Quelque chose qui la ferait encore davantage réfléchir. J’eus une idée.

Rappelle toi la situation dans laquelle tu étais hier soir, mais en pire c’était à dire que tu te retrouves carrément dans un cul de sac. Des murs sur les côtés et derrière toi avec des sans-cœurs devant. Que fais tu pour pouvoir t’en sortir ?

C’était en partie pour amener l’exercice physique qu’elle ferait la matin suivant. J’espérais qu’elle allait en vouloir, car ça non plus ce ne serait pas simple.

Si possible sans utiliser tes pouvoirs une fois encore, car ils sont très pratiques vu que tu peux créer n’importe quoi. Tu n’aimes pas la facilité c’est toi-même qui l’as dit donc maintenant il faut assumer tes dires.

L’exercice suivant était bien plus difficile. Il fallait vraiment regarder partout et s’aider la moindre chose possible afin de combattre en s’épuisant peu. L’environnement était partie déterminante du combat. Je le savais mieux que quiconque vu que je n’avais aucun pouvoir. Elsa elle se repose encore trop sur celui-ci c’est pour ça qu’il fallait qu’elle apprenne à voir sans celui-ci. Ce n’était vraiment pas évident, mais je savais qu’elle y arriverait. Après tout elle avait capté l’exercice de vol à la perfection, je ne doutais donc pas qu’elle apprendrait vite celui-ci aussi.

Après sa première idée qui était plutôt bien trouvée, je lui fis part de quelques autres que j’avais vus. Elle essaya de me perturber en me disant qu’il fallait trouver le moyen de mettre le feu à la bâche. Je souris elle n’avait pas tord, mais là encore l’environnement aidait bien.

Facile tu prends l’une des lampes à huile qui éclairent les maisons et tu la jettes sur la bâche alors convaincue ?

Je lui fis un clin d’œil et passait à la suite m’asseyant au bord du toit et lui faisant signe de me rejoindre. Elle n’avait pas l’air à son aise là. Je me disais que si elle ne se sentait vraiment pas elle se relèverait toute seule donc je continuais mon avancée. Je lui fis pars aussi qu’elle ne devait pas s’inquiéter de son avancée, elle était bien partie. Ensuite, je lui proposais une nouvelle situation à laquelle faire face. La même qu’hier soir pour voir si elle était capable de s’en sortir cette fois où si ça l’effrayait toujours autant.

Je vis sans mal que c’était la seconde option. Elle imaginait encore le fait qu’elle aurait pu perdre la vie ce jour là si je n’étais pas intervenu à temps. Mais il n’était plus l’heure d’avoir peur, elle devait affronter ses démons. Elle se leva et me tourna le dos, sûrement pour réfléchir, mais elle finit par renoncer et me dire qu’elle ne savait pas plus quoi faire qu’hier. Je souris doucement me disant que ça devait lui peser de faire de nouveau face à cette situation, mais elle devait savoir comme elle pouvait s’en sortir. Je me levais et la fis se tourner vers moi en la prenant doucement par les épaules. Je la regardais dans les yeux.

Quand tu n’as aucune échappatoire devant, derrière ou sur les côtés il ne te reste plus qu’à partir par en bas ou par le haut. En bas il faut espérer qu’il y est une bouche d’égouts, mais ce n’est pas toujours le cas. Pour l’autre option ça marchera toujours. Par le haut, tu dois escalader ce que l’on verra demain matin en entraînement physique.

Je la regardais et me rasseyais au niveau du bord du toit.

Pour le moment réinstalle toi comme moi il faut qu’on travaille sur ton vertige. Ne t’inquiètes pas je serais là tout se passeras bien. Tu me fais confiance ?

Pour escalader, il fallait qu’elle ne pense plus au fait de pouvoir chuter sinon elle allait appréhender. Le mieux pour ne plus avoir peur c’était de sauté le pas.

Après plusieurs minutes à réfléchir elle finit par me dire qu’elle ne savait pas quoi faire et j’allais jusqu’à elle pour lui dire que les seules solutions possibles dans ces cas là c’est de passer par les égouts ou d’escalader. Cependant, avant de pouvoir escalader il allait falloir lui faire oublier sa peur du vide. Cela n’allait pas être des plus faciles, mais j’aimais les défis. Demain elle serait capable de dépasser sa peur et de faire de l’escalade sans soucis. En tout cas je ferais en sorte que ce soit le cas.

Je lui demandais si elle me faisait confiance pour l’aider à vaincre sa peur et elle finit par se rasseoir en me répondant. Elle me regardait moi tout le long ne voulant pas affronter le vide, mais il le faudrait bien. Je la laissais pour le moment faire comme elle le souhaitait. Je souris en l’entendant me dire qu’elle me faisait confiance. Cependant elle rajouta aussi le fait que je lui avais parlé d’escalade alors qu’elle pourrait très bien fuir à cette idée.

Je sais pertinemment que tu ne fuiras pas Elsa. Tu veux devenir plus forte et tu assisteras à tout mes entraînements ne serait-ce que pour ne pas me décevoir. Je sais que tu vas y arriver, il faut juste que tu aie confiance en toi, et en tes capacités.

Je ne la laisserais pas tomber c’était certains dans les deux sens du terme. On travaillait le vertige après tout donc ça pouvait arriver, mais là elle ne risquait rien pour le moment, c’est après qu’en je me mettrais en mouvement qu’elle va peut-être déchanter. J’allais lui prouver que c’était bien d’être en hauteur que ce soit sur des toits ou autre. Que ça permettait de se sentir plus libre que tout autre chose. Il fallait simplement faire attention. Mais au bout d’un moment nos pas devienne plus souples et s’habituent. Ce n’est qu’une question d’habitude.

Elle finit par me poser une autre question qui était plus d’ordre personnel. Je souriais. Pourquoi pas après tout ? Ce n’était pas un crime.

On est déjà amis selon moi. On s’entend bien et on se parle de façon familière. Je t’es même fait un câlin et tu m’as embrassé sur la joue, je pense qu’on n’est pas simplement des connaissances ou un maître et son élève. Donc amis me parait plus approprié. Mais c’est vrai que nos connaissances l’un sur l’autre sont assez inégales.

Je la regardais et souriais. Il était vrai que je l’avais sauvé un bon nombre de fois durant ses soirées nocturnes.

J’ai toujours veillé sur toi depuis le jour ou tu as gelé ton royaume. J’étais simplement dans l’ombre. A partir du moment où tes sorties nocturnes ont commencées, je t’ai aidé à nombreuses reprises sans que tu ne t’en rende compte abattant la moitié des sans-cœurs qui te sautaient dessus. C’était aussi rapide qu’hier donc tu n’avais pas forcément le temps de me voir.

Je la regardais me disant qu’avant son petit baptême de l’air elle pouvait bien avoir droit de me poser une ou deux questions sur ma vie privée.

Bon puisque tu es si intéressée, tu as droit à deux questions avant de commencer l’exercice suivant. Celles de ton choix, ça peut être n’importe quoi je répondrais à tout en toute honnêteté.

Je lui donnais donc deux chances de me connaître un peu mieux. Deux questions qui pouvaient être à double tranchant, mais j’avais promis de répondre honnêtement à tout. Donc malgré qu’elle pouvait me poser des questions peut-être embarrassantes j’assumais mes paroles. Elle mit quelques temps à réfléchir, car c’était tout de même important pour elle apparemment, par contre, je rigolais me disant qu’elle pourrait me poser d’autres questions. Mais ce serait juste plus tard, peut-être dans l’exercice à la limite ça ne poserait pas de problèmes vu que ce serait moi qui ferais tout.

Bref, j’attendais donc ses questions qui pouvaient être de tout ordre et concerné n’importe quoi. Je me demandais bien sur quel sujet elle allait taper en premier. A ma grande surprise elle commença par demander le nombre d’années que j’avais du m’entraîner pour arrivé à ce résultat. Cela faisait bien longtemps, mais c’était mon entraînement avec Lightning qui avait le plus porter ses fruits.

Depuis dix ans en tout. Mais ce sont mes trois dernières années qui ont le plus payées. C’est grâce à Lightning que je suis aussi fort à présent. C’est elle qui m’a tout enseigné sans elle je ne serais pas à ce niveau là.

Je souris me remémorant mon premier entraînement avec elle. C’était un vrai pugilat et elle m’avait presque laissé pour mort. Elle était très solitaire et ne s’approchait de personne pourtant j’ai persévéré et maintenant nous étions de bons amis. J’étais content de l’avoir rencontrée et d’être resté têtu, elle avait fini par s’ouvrir un peu à moi. Elle s’était également rendue compte qu’elle s’était trompée sur mon compte.

Je revins à Elsa me disant que je pouvais lui donner quelques détails en bonus pour ses efforts depuis ce matin.

Lightning ma mentor et aussi mon amie est une déesse guerrière genre valkyrie. C’est la meilleure gardienne que je connaisse et elle m’en a mis des raclées avant que je n’arrive à ce stade. Mais même après toutes ses défaites j’ai toujours persévéré car Light était sérieuse avec mon entraînement je me devais donc de ne pas la décevoir. C’est également pour cela que je comprends tes émotions aussi bien, j’ai déjà été à ta place, même si on a jamais eu vraiment une relation maître/élève avec Light vu qu’on était ami en premier lieu.

Ensuite j’attendis sa seconde question qui fut assez rapide. Celle-ci était encore plus personnelle, mais cela ne me dérangeait pas d’y répondre. C’est vrai qu’elle n‘avait pas tord je m’étais ma vie de côté pour les autres, mais ça ne m’avait jamais dérangé.

Je n’ai jamais regretté mon choix même si j’ai connu des femmes avec qui j’aurais pu avoir un avenir. Je n’ai jamais pensé être fait pour ça. Pour moi je dois avant tout protéger les mondes afin que les ténèbres disparaissent définitivement pour que tous nous puissions vivre à nouveau comme avant. Je ne dis pas que je n’aimerais pas tombé amoureux, mais je ne me le suis jamais permis plutôt. Je ne voudrais pas faire de mal à la personne que j’aime à cause du fait que je pourrais bien perdre la vie.

Je souris me disant qu’elle avait essayé de noyer le poisson en demandant l’exercice suivant, mais je n’avais pas eu de mal à répondre.

Je t’ai dit que je répondrais à tout et c’est chose faite, je ne reviens jamais sur ma parole. Et j’ai dit que tu pouvais me demander ce que tu veux alors tu n’as pas à regretter ton choix il est normal que tu es besoin de réponse.

Je souris et me levais lui tendant la main, qu’elle prit, pour l’aider à se relever. Je me retournais dos à elle et la prit sur mon dos en un rien de temps. Je la tenais bien et par réflexe elle s’accrocha à mon cou. Je souris vu qu’elle était prête et commençait à sauter de toi en toi prenant toujours la prise la plus sûre pour qu’il ne nous arrive rien.

Voilà l’exercice suivant je vais sauter de toit en toit pour t’habituer à la hauteur durant ce temps là il faudra que tu regardes assez souvent le sol, mais ça ne t’empêcheras pas de continuer de me questionner. Donc je t’écoute.

Une fois que j’eus répondu à sa première question et que j’avais fait quelques bonus en parlant de Light pour dire un peu comment elle était, elle fit un petit commentaire sur le fait qu’elle aimerait beaucoup la rencontrer. Je suis sûr qu’elle s’entendrait bien ne serait-ce que parce qu’elles ont un point commun non discutable déjà. Le fait qu’elle soit grande sœur toute les deux je pense qu’elle pourrait bien se comprendre toute les deux. Elles ont également perdus leurs parents. Bref, je pense qu’elles avaient assez de points communs pour que ça se passe bien et ne dérape pas. En fait plus j’y pensais plus je me disais qu’elle se ressemblait quand même pas mal. Protectrice, fort caractère. Je souriais.

Elle est exceptionnelle. Tu ne rencontres pas tout les jours une femme comme elle. Elle est vraiment géniale et je pense que c’est même l’une de mes meilleures amies. Je Sais que si j’ai besoin d’aide je pourrais compter sur elle sans soucis. Ah si tu savais comme elle m’a mit mal certaines fois. La première fois elle m’a presque laissé pour mort sur le bitume. J’ai passé un mois dans un lit pour récupérer toute ma santé. Elle n’y était pas allée de main morte. Enfin bon c’est Light il est difficile de l’approcher. Mais une fois qu’on la connait on sait qu’elle est quelqu’un de vraiment noble et généreux.

Vint ensuite la deuxième question. Cela faisait vraiment sens du sacrifice et j’en étais conscient, mais j’avais décidé de vivre ainsi et ça m’allait parfaitement. Pour moi l’important c’était de donné aux gens un endroit ou vivre sans avoir la crainte d’avoir le cœur dévoré par les ténèbres. Mais elle me fit réfléchir en exposant son avis sur la question. Il était vrai que je me permettais d’avoir des amis, mais pas quelqu’un de plus important, pourtant ma perte amènerait au même résultat de la tristesse. Elle avait sûrement raison, j’avais peut-être le droit d’avoir un peu de bonheur malgré la vie que je m’étais choisis. Mais je ne voulais pas que la femme que j’aime soit en danger par ma profession.

C’était pas simple, le mieux serait que je trouve quelqu’un qui connait ma condition et qui serait assez forte afin que je ne sois pas inquiet toutes les deux minutes…Ce ne serait pas facile à moins que ce ne soit une gardienne ou bien alors Elsa. Je la regardais soudain autrement, c’était une belle femme, mais elle était la femme que je protégeais c’était ridicule…Pourtant je ne pouvais pas dire que je n’avais rien ressenti quand elle m’avait embrassé sur la joue. C’était assez bizarre je ne comprenais pas trop. Mais je n’avais pas trouvé ça désagréable ça c’était certain. Bon j’essayais pour le moment de penser à autre chose, car je devais être impartial pour l’entraînement. Je souris et me relevais donc lui tendant la main par la même occasion.

Elle avait l’air soulagée, mais si elle savait elle préférerait certainement plus rester sur ce parapet. Je rigolais intérieurement avant de me retourner brusquement et de la prendre sur mon dos. De là je ne lui laissais pas le temps de réagir plus que par réflexe et sautait de toit en toi lui expliquant l’exercice. Je finis par m’arrêter à son commentaire et la fit descendre de mon dos. Puis je la portai à bout de bras et recommençait à sauter de toit en toit. Je venais certainement de lui faire de faux espoirs, mais tant pis il faudrait qu’elle s’y fasse.

Je préfère regarder les gens quand je leur parle. Alors oui c’est nécessaire, tu n’as pas à avoir peur je suis là, il ne t’arrivera rien je te le promets. Et il faut que tu te débarrasses de cette peur ça pourrait t’aider pour la suite.

Je lui souris et continuait de lui faire prendre l’air. Puis finalement je décidais de lui en dire un peu plus sur moi de moi-même.

Je suis né dans un monde appelé la cité des cloches. J’ai vingt cinq ans et il me reste ma mère et ma sœur en famille. Je leur envois des lettres quand je peux afin qu’elles sachent que je vais bien. Après l’incident avec mon père je me suis dédié à la protection de mon royaume et suit entré dans la garde jusqu’à ce que je rencontre les ombres et Mickey. Je suis ensuite devenu gardien et la suite tu l’as connais. Ma vie se résume à peu de chose car je me suis plus entraîner que je n’ai vécu véritablement, mais maintenant avec ce que tu m’as dit je me rends compte que j’ai le droit de penser un peu à mon de temps en temps alors merci de m’avoir donner ton avis Elsa.

Honnêtement je me sentais vraiment bien en présence d’Elsa. Je ne savais pas vraiment pourquoi je ressentais ce sentiment de sérénité. Mais depuis qu’elle m’avait exposé son point de vue je réfléchissais vraiment dessus. Le fait d’avoir quelqu’un dans ma vie et tout, penser qu’Elsa était comme une petite sœur pour moi, je voyais que je m’étais trompé. Elle avait réagit comme une femme en me disant ça et pas seulement comme une amie. Elle avait dit ce qu’elle ressentait et aussi ce qu’elle éprouvait de part sa condition de reine. On avait tout les deux un devoir, mais ça nous empêchait pas d’être heureux. Elle n’avait pas tord. Je ne la voyais plus comme une petite sœur, mais comme une femme qui ferait un jour le bonheur d’un homme. Je me demandais qu’elle tronche il aurait d’ailleurs. J’espérais en tout cas qu’il s’occuperait bien d’elle sinon il allait m’entendre.

Attends, qu’est ce que j’étais en train de penser moi ? C’était n’importe quoi j’étais en train de réagir comme si j’avais des sentiments pour…Oh merde ce n’est pas bon. Je suis son gardien je ne dois pas penser à des choses pareil. Ce n’est pas possible entre nous. Je n’ai rien à lui offrir et je suis son ami rien de plus. Je ne dois pas penser ça, je dois la laisser vivre sa vie et c’est mieux si je n’en fais pas parti niveau sentimental. De toute façon, elle me voit certainement que comme son maître d’entrainement rien de plus.

Je finis par m’arrêter n’aimant pas parler aux gens sans les regarder et pris donc la princesse non plus dans mon dos, mais dans mes bras pour ensuite reprendre ma course sur les toits. Je lui contais mon récit à partir de là. Une envie subite de lui faire savoir qui j’étais je ne sais pas ce que j’attendais en lui disant tout ça, mais bon c’était histoire d’alimenter la conversation et aussi de lui faire penser à autre chose, je suppose…Je finis en lui disant que grâce à elle j’avais réfléchis. Enfin pas que j’avais ouvert aussi les yeux sur un tas de trucs qui soit dit en passant n’était pas tous avouable…

Je ne suis pourtant pas si différent des autres hommes. Je veux juste que tout le monde puisse profiter d’un monde ou les ténèbres sont absentes.

Je sautais toujours de toit en toit quand elle m’embrassa sur la joue à peine réceptionné sur l’un de ceux-ci. Je me stoppais net ne m’attendant pas à ça. Pas de nouveau. Là elle n’avait aucune technique à appliquer alors pourquoi faisait-elle ça ? Je souriais en l’entendant, sa peur avait l’air de s’être doucement dissipé durant le voyage qui avait bien duré une bonne heure voir plus je n’avais pas vraiment fait attention. Elle me dit même que si j’avais des questions je pouvais y aller et là je pense que j’avais vraiment envie de savoir quitte à perdre son estime.

Je la déposais à terre et plongeais mon regard dans le bleu saphir de ses yeux.

Est-ce que tu penses que tu pourrais tomber amoureuse de quelqu’un qui est vraiment très proche de toi en ce moment ?

Je pense que je ne pouvais pas plus me griller que ça. Je finis par détourner le regard rougissant avant de replonger mon regard dans le sien. Je lui déposais un baiser sur la joue comme elle auparavant et m’éloignais d’elle.

L’entraînement est fini, on se voit demain matin.

Je commençais déjà à me détourner me disant qu’elle pourrait descendre du toit sans problèmes vu que l’on n’était pas haut et qu’elle avait maintenant vécu sa peur. Il fallait vraiment que je pense à autre chose. Je n’aurais pas du la laisser me poser toutes ses questions. J’étais maintenant perdu avec tous mes sentiments contradictoires entre mon devoir et mes envies…

Pour elle apparemment j’étais différent des autre hommes pourtant ce n’était pas mon but. Je voulais juste protéger les personnes qui m’étaient chers ainsi que les innocents. Les gens n’avaient pas tous besoin d’être impliqués dans cette guerre entre ténèbres et lumière et si je pouvais faire au mieux pour qu’il y est le moins de personne impliquées alors je le ferais.

Mais malgré tout ça je commençais sérieusement à réfléchir à ce qu’elle m’avait dit et Elsa m’était apparue sous un nouveau jour. Pas comme une petite sœur à protégée, mais comme une femme vraiment adorable que j’avais envie de protéger plus que comme un simple gardien. Je pense qu’elle pouvait être la personne la mieux placée pour me rendre heureux, mais encore fallait-il qu’elle le veuille aussi. Surtout que dans ma tête je me disais que ça ne serait jamais possible entre nous. J’étais sensé être son gardien pas son petit ami…L’un empêche pas l’autre vous me direz, mais niveau objectivité j’atteins les zéros là. Ce n’était pas vraiment professionnel de s’enticher de sa protégée. Pourtant il fallait bien l’avouer depuis qu’elle m’avait embrassée une première fois sur la joue, même si ce n’était qu’un subterfuge, ça m’avait troublé bien plus que de raison, et je ne pouvais pas continuer à me voiler la face.

C’est pour ça qu’avant même d’y avoir réfléchi vraiment sérieusement j’avais posé cette question complètement déraisonnable. Pouvait-elle tomber amoureuse de moi ? Je ne l’avais pas sorti comme ça, mais bon ce n’était pas bien compliqué de savoir de qui je parlais car plus proche que moi d’elle il n’y avait pas là pour le moment. Et Anna n’entrait pas en jeu donc il ne restait pas cinquante mille solutions.

Ne tenant plus je finis par lui déposer un baiser sur la joue et faire comme si de rien n’était en lui disant qu’on se voyait le lendemain pour la suite de l’entraînement. Je ne savais pas ce qu’il me prenait tout à coup. Je n’avais jamais fait ce genre de chose avant. Je savais charmer et être entreprenant, mais jusque là je n’avais jamais utilisé cela pour moi, ou alors simplement pour taquiner. Là c’était différent je voulais vraiment qu’il se passe quelque chose entre Elsa et moi, mais je ne savais pas encore quoi exactement n’ayant jamais vraiment eu de relation très poussée sentimentalement parlant…

C’est là qu’à mon grand étonnement elle m’interpella. Mais je ne me faisais as de faux espoirs non plus elle pouvait très bien faire ça pour m’encoller une bonne d’avoir osé souiller sa joue ou autre. Elle me prit la main puis la seconde et me serra doucement celles-ci tandis que ses yeux bleus plongeaient dans les miens. Je me sentis rougir soudainement ne m’attendant pas à toute cette proximité d’un coup. Bordel depuis quand je réagis comme ça moi…

Elle commença à parler me disant que je ne lui avais pas laissé le temps de répondre. Mon cœur commençait à s’affoler dangereusement dans ma poitrine tandis qu’elle continuait. Quand elle arriva à la fin et qu’elle ponctua ses mots par un baiser, mon cerveau fut comme déconnecté de la réalité. Je clignais des yeux avant de la voir reculer me demandant si ça c’était vraiment passé. Mon cœur continuait de cogner dans ma poitrine et c’est ça qui me permit de faire le lien que tout ça était réel. Je retirais une main des siennes et la posa sur sa joue avant de me pencher sur elle afin de l’embrasser à mon tour de façon plus langoureuse. Je souriais contre ses lèvres avant de rompre à mon tour le baiser.

Cette réponse me convient parfaitement. Tu es sûre de toi Elsa ? Je veux dire que tu peux certainement trouver mieux que moi avec moins d’ennuis à la clé. Mais sache que quoi que tu décides je serais toujours là pour te protéger disais-je tout en embrassant son front tel une promesse.

Pour le coup, je la portais à bout de bras et l’aidais donc à descendre en deux temps trois mouvements. Une fois de nouveau sur le plancher des vaches je lui souriais toujours comme si mon sourire était collé à mon visage à partir du moment où elle m’avait répondu.

Je te raccompagne au château ?

Honnêtement je n’aurais jamais pensé qu’une telle chose arriverait. Au départ, je pensais qu’aucune attache sentimentale était mieux, mais à partir du moment où Elsa m’avait fait part de son point de vue je n’avais fait qu’y réfléchir. Je me rendais compte qu’avoir des amis était aussi douloureux que d’avoir quelqu’un que l’on aime si jamais il m’arrivait quelque chose. Je ne pouvais pas rester seul éternellement, je n’étais pas fait pour ça. Je ne pensais pas non plus qu’Elsa serait la personne qu’il me fallait. Je l’admirais beaucoup, mais je ne pensais pas que cette admiration avait fait place à un sentiment plus fort. C’était le baiser sur la joue qui m’avait ouvert les yeux sur le fait que ce que je ressentais pour elle était plus qu’une simple amitié ou un simple lien fraternel. C’était bien plus que ça.

Je lui en ai donc fait part de manière détourné lui posant une question des plus implicites. Sa réaction fut rapide et sans détour. Quand ses lèvres se posèrent sur les miennes un sentiment de soulagement me submergea avant que le bonheur prenne sa place. Je me disais quelque part que ce n’était pas bien, mais l’amour ça ne se contrôle pas. Et puis, je ne pourrais que mieux la protéger en étant aussi proche d’elle alors je me fichais bien de ce que les autres pourraient dire. J’avais simplement peur de ce que son peuple pourrait dire si jamais ils apprenaient qu’elle était amoureuse d’un simple roturier.

Je comprenais bien qu’elle ça ne la dérangeait pas et qu’elle était même heureuse d’avoir trouvé quelqu’un qui l’aime pour ce qu’elle est, mais tout le monde ne verrait pas ça du même œil et j’avais peur que ça lui fasse du mal. Pour le moment il valait donc peut-être mieux gardé ça secret aux yeux des autres. Bon il faudrait forcément qu’elle le dise à quelqu’un donc peut-être que sa sœur serait au courant à la limite, mais il ne faudrait quand même pas trop ébruiter la chose au départ. Il faudrait que je lui en parle afin de voir ce que l’on fait par la suite.

Pour le moment je me contentais de la prendre dans mes bras et quitter les toits pour revenir au sol. Le fait que l’on s’embrasse deux fois de suite, m’avait donné du baume au cœur et je n’arrêtais pas de sourire comme un idiot. E ne la déposais pas tout de suite au sol sûrement par pur réflexe de vouloir la garder contre moi. Elle en profita pour m’embrasser une nouvelle fois de façon bien plus fougueuse qu’avant. Ma princesse se lâchait on dirait bien, mais ce n’était pas moi qui allait me plaindre de la situation bien au contraire. Je finis par la déposer au sol et elle finit par répondre à ma question.

Elle voulait bien que je la raccompagne et cela me fit sourire. J’avais plus envie de la quitter tellement j’étais sur mon petite nuage. C’était bien la première fois que je ressentais un tel sentiment de légèreté. Par contre mon sourire disparus quand elle me parla du fait que j’avais d’autres choses à faire sûrement plus importantes. Nan mais c’était n’importe quoi. Je la stoppais dans sa marche pour prendre son visage entre mes mains et la regarder avec intensité.

Elsa, je n’ai rien de plus important à faire. Tu es ma seule préoccupation. Ta protection ainsi que ton bonheur à présent sont mes deux objectifs principaux. Alors ne penses pas un seul instant que je pourrais faire passer quelque chose d’autres avant toi c’est d’accord ?

Je lui souris et lui pris la main afin de continuer notre chemin jusqu’au château. La nuit était tombé et je faisais en sorte de passer par de petites rues où il n’y avait personne afin de pouvoir avoir ce contact intime avec elle. C’était également pour rallonger le chemin, mais je pense qu’aucun de nous deux n’allait se plaindre.

Pour ce qui est de l’entraînement de demain, je pense qu’on va te faire escalader un pan du château pour la matinée. Tandis que pour l’après-midi, on va apprendre à se faufiler dans la masse afin d’avoir tout genre d’informations utiles.

Je stoppais ma marche et me retournais face à elle je lui caressais la joue avant de poser mon front contre le sien.

Dis toi bien une chose Elsa, j’ai appris à te connaître durant tout ce temps donc tu peux être sûre d’une chose tu ne me décevras jamais. J’ai confiance en toi et je sais bien que quand tu as quelque chose en tête tu fais tout pour y arriver. Tu es une battante, déterminée, noble et généreuse. Aucune autre femme ne pourrait avoir autant mes faveurs que toi. Pour toi je suis différent, mais toi aussi tu l’es pour moi n’en doute jamais. Tu es la première qui me fais ressentir de tels sentiments. Aucune autre a réussit à capturer mon cœur comme tu l’a fait.

Après la petite réprimande pour lui faire comprendre que rien n’était plus important qu’elle dans ce monde je souris et elle me rendit mon sourire. Elle était éblouissante et je ne me lassais vraiment pas de ce doux sourire qu’elle m’offrait. Elle me faisait craquer et si mon côté un peu sérieux ne me retenait pas je crois que je la câlinerais toutes les deux minutes. J’étais pire qu’une guimauve là, ce n’était pas du tout mon style, mais avec elle il faut croire que ce serait fréquent. L’amour ça change une personne, on le dit souvent. Apparemment le proverbe s’appliquait pour moi, mais du moment qu’Elsa était heureuse ça m’importait peu.

Elle avait du mal à réaliser, mais elle n’était pas la seule. Je n’aurais jamais cru qu’elle répondrait positivement à ma question pensant qu’elle ne me voyait que comme un simple ami. Mais comme quoi on n’est jamais à l’abri de rien, on peut tout le temps être surpris et avec Elsa je l’étais tout le temps. Depuis le début de son entraînement j’étais étonné de voir ses progrès. Bon après elle avait quelques difficultés dans certains domaines, mais elle s’en sortait vraiment bien. C’était une élève très appliquée et sérieuse. Je ne doutais pas qu’elle réussirait vite.

Je ne pensais pas non plus avoir la chance de sortir avec une reine comme quoi le destin est plein de surprise ~. Tu n’as pas à t’inquiéter je suis sûr que tu deviendras plus forte, je compte sur toi pour me protéger ma belle.

Je partais ensuite dans les petites ruelles sombres afin de pouvoir entrelacer mes doigts aux siens sans que l’on ne se fasse remarquer. Après tout l’un de ses souhaits était d’être une femme normale de temps à autre et je pense que d’agir comme un couple normal en faisait parti donc je faisais en sorte que l’on soit tranquille afin de pouvoir agir comme bon nous semblait. J’étais sûr qu’elle le dirait à sa sœur, mais je lui ferais comprendre de garder ça un minimum secret. Sa sœur serait la seule à avoir le droit d’être au courant. Je me demandais d’ailleurs si elle serait d’accord avec ça. Je suppose que oui si elle voulait que sa sœur soit heureuse je pense qu’elle n’aurait pas de soucis. Et après si elle devait me voir pour me donner son accord pas de soucis. Je lui montrerais que j’étais digne de rendre heureuse Elsa. Comme elle me l’avait dit je devais rendre heureuse une femme et c’était elle que j’avais choisi donc il n’en serait pas autrement.

Je lui fis part ensuite de l’entrainement qui l’attendait le lendemain. Elle avait l’air impatient. Je souris avant de me retourner. Je voulais qu’elle sache ce que j’avais sur le cœur. Qu’elle sache qu’elle était la première à me faire connaître l’amour. Enfin je n’avais encore jamais ressenti ce sentiment, mais je supposais de part son intensité que c’était ça. J’avais le besoin de l’embrasser, de la câliner et d’être proche d’elle, c’était difficile de croire que ça pouvait être autre chose que l’amour. Une simple attirance physique ne donnerait pas autant de sentiments. Je souris quand elle prit la parole à son tour se faisant des plus taquines. Je ne l’avais encore jamais vu sous ce jour, mais c’était une nouvelle facette que j’allais certainement apprécier.

Ce n’était pas prévu au programme et tu m’as fait ouvrir les yeux. Je ne veux pas que quelqu’un d’autre que moi te rende heureuse. Je veux ce sourire rien que pour moi. Est-ce mal de penser ça et d’être égoïste pour une fois ?

Elle me prit dans ses bras à ce moment là et je profitais de cette étreinte en souriant. Je lui caressais le dos puis déposais ma tête sur la sienne faisant une bonne tête de plus qu’elle. J’étais bien là et je me serais séparé d’elle pour rien au monde, mais c’est elle qui décida de couper court à notre moment afin de reprendre la route remettant sa main dans la mienne. Ce qui m’aidait à ne pas être trop frustré. Je souris en l’entendant parler de bel homme. Elle savait flattée ça c’était certain.

Merci à toi Elsa, tu ne peux pas savoir à quel point je me sens bien. Etre à tes côtés est la meilleure chose qui aurait pu m’arriver.

Je finis par la reprendre sur mon dos voulant lui montrer quelque chose. Je lui fis un clin d’oeil pour la rassurer et reprit la course montant sur les toits de nouveau puis arrivant vers l’entrée du château j’escaladais la paroi de celui-ci jusqu’à la plus haute tour. Une fois en haut de celle-ci je la déposais à terre et m’assit la prenant entre mes jambes et l’enlaçant doucement par la taille.

Voilà la plus belle vue du royaume j’espère que ça te plait. Je t’y emmènerais toutes les fois ou tu voudras venir même si c’est tous les soirs ça me fait plaisir de te voir heureuse.

Le fait qu’elle me dise qu’elle ne se sentait pas assez forte pour pouvoir me protéger un jour me fit esquisser un sourire. Elle était jalouse de Light sûrement, car celle-ci m’avait tout appris. Mais nous n’avions pas ce genre de relation, nous étions juste de bons amis qui étaient là l’un pour l’autre. Mais je ne ressentais pas ce que je ressentais pour Elsa, La reine d’Arendelle avait réussit à emprisonner mon cœur et personne d’autre n’y arriverait aussi bien qu’elle. Je ne savais pas encore bien pourquoi encore un peu perdu dans tout ce flot d’émotion, mais je savais que c’était Elsa et aucune autre qu’il me fallait.

Je lui demandais si c’était bien d’être égoïste comme je l’étais. De vouloir être le seul à la rendre heureuse. Elle me dit que ce n’était pas vraiment l’égoïsme vu que je pensais en priorité à son bonheur plutôt qu’au mien. Là encore elle avait visé juste. Étais-je si transparent que ça ? Non en fait je pense plutôt que je n’ai jamais été aussi démonstratif envers mes émotions. Elle me faisait changer en sa présence. Mais pour elle je laisserais faire sans problème du moment que ça lui convenais.

Après plusieurs minutes de marche j’eus une idée qui lui plairait certainement. Elle n’avait jamais du avoir une aussi belle vue que celle que j’imaginais et je la pris donc sur mon dos en la rassurant. Puis je filais comme le vent afin d’escalader les toits, puis les remparts du château avant d’arriver sur la plus haute tour de celui-ci et d’avoir la plus belle vue de tout le pays. Je m’installais une fois Elsa déposée à terre et la tirait doucement vers moi afin qu’elle prenne place contre moi dans mes bras. Je posais ensuite ma tête sur l’une de ses épaules et souriait en appréciant la vue. Elle prit l’une de mes mains et commença à la caresser doucement. Ici on pourrait profiter d’une certaine tranquillité et on pourrait ce que l’on voudrait sans être jugés par les gens. C’est pour cela que j’étais prêt à l’emmener tout les soirs ici. Cela ne me gênait pas et je pense qu’elle aimerait vraiment cette idée.

Je rigolais quand elle parla. Rien d’aussi beau mis à part moi ? Elle était trop mignonne. Mais j’en avais autant à son sujet.

Non mis à part toi. C’est toi la plus belle toutes catégories confondues.

Elle continua sur une réplique plus longue exposant ses envies.

Je te le promets Elsa, on viendra ici tout les soirs, contre vents et marées. On sera seul tranquille avec aucune obligation et aucun compte à rendre. Juste nous deux pour apprécier un petit moment d’intimité après une journée d’entraînement. Le réconfort après l’effort je dirais. Quand tout ça sera fini je t’emmènerais visiter les autres mondes. C’est une autre promesse. Je dirais même une sorte de lune de miel améliorée si un jour on a envie de lier nos vies à jamais. Enfin ce sera pas une obligation on verra bien à ce moment là…

Je commençais à rougir de nouveau me disant que je commençais déjà à me projeter genre hyper loin, voir jusqu’au mariage. D’ici là elle voudra peut-être plus de moi. Enfin j’ai quand même du mal à imaginer qu’elle se lasse de moi quand je vois tout l’amour qu’elle à pour moi en ce moment. Je détournais le regard quelques secondes afin de respirer calmement et de rependre constance avant de voir qu’elle s’était retourné face à moi. Son regard perdu dans le mien était très intense et je sentais qu’elle voulait me dire quelque chose d’important pour elle. Elle finit par me dire ce qu’elle avait sur le cœur et mon cœur fit un bond dans ma poitrine. Je ne pensais pas qu’on en viendrait là aussi tôt. Je ne savais pas si j’aurais la force de le lui dire là maintenant.

En tout cas, je souriais déjà content qu’elle me le dise et l’embrassais une nouvelle fois tendrement. Puis une fois mon cœur un peu plus calme je me lançais.

Je…

C’était la première fois que je manquais d’assurance pour un truc. Non mais je n’étais pas une chiffe molle, fallait que je me reprenne c’était urgent là. C’était la première fois que je prononçais ses mots alors c’était normal de galérer. Cela paraissait plus simple quand c’était quelqu’un d’autre qui le faisait. Parc contre quand ça vous tombe dessus ce n’est pas aussi facile qu’on pourrait le croire.

Vraiment désolé…mes sentiments ne trompe pas, mais c’est tellement difficile. Je n’ai encore jamais exprimer mes sentiments aussi ouvertement. Je suis sûr que je pourrais te le dire très bientôt. Tu veux bien patienter encore un peu Elsa ?

Je me sentais mal de ne pas lui retourner dès maintenant sa phrase, mais je pense que je n’étais pas encore prêt. J’avais toujours laisser parler mes gestes pour moi alors quand il fallait exprimer un sentiment à haute voix, j’avais bien plus de mal. J’espérais qu’elle ne m’en voudrait pas…

Comment pouvais-je lui faire ça, après tout ce que j’avais fait après tout ses mots que j’avais prononcé. Je me sentais pitoyable. Je l’aimais c’était certains. Comment je pouvais ne pas réussir à dire ses trois petits mots qu’elle-même m’avait dits plus tôt ? Je vis bien son mal aise quand ils tardèrent à arriver. Son sourire disparut. J’avais essayé de calmer la chose en la rassurant sur le fait que je pourrais lui dire bientôt. Mais elle n’avait pas l’air content et je comprenais sans mal pourquoi. Même si elle faisait sa compréhensive et que je lui avais appris à duper les gens, je savais quand on me mentait. Je ressentais sa peine et je me décevais moi-même comment je pouvais être aussi con ? J’étais en train de blesser la femme que j’aimais avec mes conneries. J’avais certes du mal avec mes sentiments et ce depuis très longtemps, mais là j’étais sûr de ce que je ressentais, je ne pouvais pas rester comme pas alors qu’elle faisait tout pour me cacher sa déception.

Elle se détacha même de moi pour pouvoir aller se pencher sur la rambarde et voir plus loin. Elle m’évitait pour essayer certainement de réfléchir à l’attitude à adopter. Je me levais la regardant et voulant m’approcher, mais je n’y arrivais pas. C’était de ma faute tout ça, comment je pouvais faire ne sorte de me faire pardonner ? Elle devait sûrement douter de mes sentiments maintenant. Elle pensait peut-être qu’elle n’était finalement pas la femme qu’il me fallait. Depuis que je la connaissais je savais qu’elle manquait de confiance en elle et je ne m’étonnerais pas qu’elle se sous-estime en pensée. Je m’en voulais terriblement de lui faire penser à de telles choses qui étaient de toutes évidences fausses. Je ne voulais pas d’autres femmes. Je la voulais elle seulement elle.

Après plusieurs minutes qui me parurent une éternité de torture, elle se retourna en feignant un sourire que je savais faux. C’était une simple façade pour ne pas me montrer ses véritables sentiments quand à ce moment. J’avais gaffé et je devais me rattraper, il fallait que je lui parle et que j’arrive à lui dire ses mots qui étaient restés bloqués dans ma gorge pour je ne sais quelle raison stupide ! Elle me demanda de la faire descendre, mais je restais les bras croisés campé sur mes positions voulant lui parler avant tout. Je ne voulais pas rester sur une fin de soirée aussi horrible sans rien essayer d’abord.

Mais apparemment elle n’avait pas l’air de vouloir en démordre et se retourna commençant à s’agripper aux rambardes afin de descendre. Là c’est clair qu’elle me faisait la gueule. Je m’approchais en vitesses d’elle pour l’attraper juste à temps. Elle avait glissé et si je n’avais pas été là elle finissait telle une crêpe sur la place du château. Je la remontais vite fait et la pris dans mes bras.

Idiote tu veux mourir ! Ne refais plus un truc pareil. Tu es fatiguée ce n’est pas le moment d’escalader un mur. Je veux qu’on parle, j’ai bien compris que tu m’en veux. Je suis désolé d’accord, ne risque pas ta vie à cause de mes conneries. Tu n’y es pour rien !

J’étais en colère contre moi-même de l’avoir laisser faire un truc pareil. J’étais sensé la protégée. Elle avait besoin de moi tout comme j’avais besoin d’elle. Vu la hauteur de la tour je me disais que personne m’entendrait si je hurlais ma frustration et cela me donnait une idée. Si je n’arrivais pas à l’exprimer simplement alors autant faire les choses en grand. Je voulais lui prouver qu’elle était ma personne spéciale. Et si j’ameutais vraiment tout le royaume tant pis. Si on devait savoir pour notre relation tant pis. Je ne laisserais personne me l'enlever. Aucun prétendants du moins j’étais le seul homme dont elle avait besoin et j’allais le prouver ici et maintenant.

Je me détachais d’elle en lui déposant un baiser sur le front puis grimpait sur la rambarde. Je respirais calmement puis inspirait plusieurs fois d’affilées. Une fois que je fus prêt j’ouvrais les yeux et hurlait au monde entier mes sentiments.

J’aime Elsa d’Arendelle et je la rendrais heureuse plus que n’importe qui dans ce monde que quelqu’un ose me l’enlever et je lui refais le portrait !

Je descendais de la rambarde soulagé d’un poids bizarrement et la regardais avant de lui sourire.

Je t’aime, je t’aime et encore je t’aime. Je veux revoir ce sourire si merveilleux que tu me donnais. Je ne supporte pas les faux que tu m’as fait jusqu’à maintenant. Pardonne moi, je suis un vrai crétin. Comment puis je faire du mal à la femme que j’aime sinon ?

Je posais mon front sur le sien.

S’il te plaît pardonne moi et restons là encore un peu seuls tout les deux…

Je ne savais pâs si j’étais réellement en faute ou non, mais de savoir que je l’avais blessé me suffisait pour que je me traite d’idiot et que je fasse quelque chose pour me faire pardonner. Elle devait certainement douter de mes sentiments à présents se disant que je pourrais trouver mieux qu’elle et d’autres trucs du genre alors que non je ne voulais pas quelqu’un d’autre seulement elle. Le fait qu’elle puisse douter de mes sentiments me faisait mal. Je ne voulais plus qu’elle se sous-estime comme elle le faisait. C’était une femme exceptionnelle pleine de qualité. Certes, elle avait eut des moments difficile dans sa vie, mais elle avait réussit à tout remettre en ordre et veillait à présent comme il se devait sur son royaume. Elle se devait d’être heureuse elle aussi. Pas juste en régnant, mais également en trouvant quelqu’un qui la comprenait et j’étais le mieux placé pour ça. J’étais là pour qu’elle reprenne confiance en elle et pour qu’elle ne doute plus jamais de ses qualités.

J’étais décidé je ne la laisserais pas tranquille tant que cette dispute ne serait pas réglée. Je campais sur mes positions et ce, même lorsqu’elle me demanda de la faire redescendre car elle était fatiguée. Mensonge, elle m’évitait et voulait fuir. Ce n’était pas la solution on avait besoin de parler. Je voyais que mon attitude l’énervait un tantinet, mais je ne bougeais pas pour autant lui faisant face entêté autant qu’elle. Elle réitéra sa demande, mais je ne bougeais pas plus qu’avant bien décidé à rester ici pour qu’on s’explique, c’était mieux que de crier sur tout les toits.

Je vous dis pas à quel point j’eus les foies quand elle décida de descendre seule et escaladant la rambarde. J’ai du devenir pâle comme un linge à l’idée qu’elle tombe. Si bien que je courrais jusqu’à elle ne m’étant que peu de temps à l’attraper et j’avais bien fait car elle venait justement de glisser. Si je n’avais pas eu le réflexe de lui prendre la main pour la remonter, elle ne serait plus là à l’heure qu’il est. Je la fis revenir sur le toit fissa et lui fis la leçon bien plus inquiet que vraiment en colère. Elle ne dit rien non plus quand je la traitais d’idiote. Je ne le pensais pas c’était sur le coup de l’émotion c’était sortie tout seul j’avais vraiment eut la peur de ma vie, et je crois que c’est ça qui avait finit par me décoincer.

Le fait de pouvoir la perdre, m’avais fait ouvrir les yeux. J’eus soudain une idée complètement folle et montait donc sur la rambarde pour crier à qui voulait bien l’entendre que j’aimais Elsa et que le premier à la courtiser aurait droit à mon poing. Je revenais ensuite vers ma reine adorée et lui dit tout ce que j’avais sur le cœur. Elle finit par me répondre une première chose et je rigolais. Je répondais du tac au tac bien conscient de mon état.

Oui je suis fou, fou d’amour pour toi Elsa. Mes sentiments pour toi son sincère et personne ne pourra jamais égaler ceux-ci.

Je rigolais en l’entendant poursuivre. Enfin surtout pour la dernière phrase.

Tu es quand même mal placé pour me dire ça. C’est toi qui manque cruellement de confiance en toi. Dis toi bien une chose Elsa tu es ma moitié je ne veux pas d’une autre femme et jamais ça ne changeras. Tu es une femme exceptionnelle qui a elle aussi droit au bonheur et je te le donnerais. Alors je te promets de ne plus me dénigrer si tu fais de même. Tu te sous-estime et je n’aime pas ça. Tu vaux bien mieux que ce que tu penses c’est une certitude.

Elle m’enlaça par la taille et je fis donc de même répondant à son baiser et le prolongeant avec tendresse et amour. Nos lèvres se décollèrent et elle me fit une nouvelle déclaration tout aussi craquante que la première. Elle voulait que je fonde c’est ça ? Je lui caressais le dos avec beaucoup de douceur tandis que je l’embrassais dans le cou. Je me laissais recapturer par le paysage et la lune qui était maintenant haute dans le ciel.

Si tu avais la possibilité de faire un vœu que désirerais tu plus que tout autre chose ma douce ?

J’étais tellement soulagé qu’elle n’ait rien à cause de cette idée stupide de vouloir descendre seule. Elle pleurait à chaudes larmes dans mes bras sous le choc de ce qui avait failli lui arriver. Mais tant que je serais là elle ne craindrait rien, je la protégerais toujours. Peu importe les circonstances, sa vie était la chose la plus importante à mes yeux et il était hors de question qu’elle l’a perde avant moi.

A partir de là on se déclarait toujours plus de choses l’un à l’autre et je pense que maintenant elle ne douterait plus un seul instant des sentiments que j’avais pour elle. La peur de la perdre avait été le déclencheur qui m’avait fait dire les mots magiques. J’avais bien vue sa mine épanouie quand je les avais prononcés à plusieurs reprises trop content de pouvoir les lui dire. Je ne me connaissais pas aussi fou et euphorique. Mais ce n’était pas désagréable à partir du moment où ça la faisait sourire ou même rire. Voir qu’elle était heureuse comme ça faisait vraiment beaucoup de bien. Durant tout le temps où je l’avais surveillé je ne l’avais jamais vue aussi épanouie et ça me faisait vraiment plaisir de la voir comme ça.

Je pense qu’elle s’était enfin pardonné tout ce qui était arrivé par sa faute et qu’elle prenait maintenant le temps de vivre pour son peuple, mais aussi pour elle comme elle m’en avait parlé. Je l’embrassais dans le cou et contemplais ensuite la lune me disant qu’elle était vraiment belle ce soir. Sa seule lumière faisait baigner la ville dans une douce lueur. Je souris et frissonnais en sentant ses lèvres sur mon cou par la suite. Une petite revanche personnelle, mais très agréable. Je finis par lui demander ce qu’elle ferait si elle avait le droit de faire un vœu là maintenant. Je me demandais bien ce qu’elle pourrait souhaiter.

Elle commença à parler me disant qu’elle voudrait bien dire qu’elle n’avait besoin de rien m’ayant à ses côtés à présent. Mais elle me dit que ce serait un mensonge alors je l’écoutais curieux de savoir ce qui pouvait bien lui manquer. Quand elle s’expliqua je compris sans mal ce qu’elle désirait. C’était bien normal de vouloir ne plus être spécial pour les autres afin de pouvoir être avec la personne qu’elle aimait sans besoin d’être juger. Elle voulait vivre son amour au grand jour ce que je ne pourrais jamais vraiment lui donner parce qu’elle était une reine tout d’abord et parce que j’étais un roturier et qui plus est un gardien, je me devais de rester dans l’ombre afin de pouvoir mieux faire mon travail.

Je lui pris le visage et l’embrassais tendrement. Elle m’avait sortit deux gros monologues et c’était maintenant à moi de m’exprimer.

Je suis désolé mon amour de ne pas pouvoir t’offrir cette vie normale dont tu rêves, même si j’avais été un prince, le fait que je sois gardien doit rester secret et c’est l’une des raisons qui fait que l’on ne peux pas non plus se dévoiler aux autres. Je sais bien à quel point ça doit être frustrant ça l’ai pour moi aussi. Rien qu’à l’idée que chaque année des dizaines de prétendants vont venir te demander ta main ça m’énerve. J’ai juste envie de me pointer en plein milieu de la cérémonie et de t’embrasser afin de leur faire comprendre que tu es mienne.

Je rigolais me disant que j’étais vraiment égoïste aussi si elle pensait l’être.

Tu vois on n’est pas si différent on aimerait tout deux pouvoir être normaux et s’aimer normalement, mais pour le moment ce n’est pas possible. Exposer mon rôle de gardien au grand jour t’amènerait encore plus de danger et je ne veux pas de ça. S’il t’arrivait quoique ce soit par ma faute je ne m’en remettrais pas.

Je pris ses mains et entrelaçaient de nouveau mes doigts au sien avant de déposer un nouveau baiser sur ses lèvres.

Cette tour n’est quand même pas très confortable, mais je te promets de te donner tout les moments d’intimité possible quand l’occasion se présentera. On est fous tout les deux c’est peut-être pour ça qu’on s’entend si bien disais-je amusé.

Mais il commençait à se faire vraiment tard, il était temps qu’elle aille se coucher afin d’être prête pour l’entraînement du lendemain.

Viens je t’emmène jusqu’à ta chambre, tu as besoin de repos à présent.

Je la pris sur mon dos et la laissais s’agripper à moi avant de descendre jusqu’au niveau de sa chambre où j’ouvrais la fenêtre afin d’y pénétrer.