Night Talk Deceive - feat. Roi Mickey

Comme après chaque retour de ses escapades à travers les mondes, Sly était cloitré dans son antre. Il rédigeait un nouveau dossier, une pierre de plus à l’énorme édifice branlant couvrant une bonne partie de ses murs. Malgré le désordre apparent dans les fichiers, il savait exactement où se trouvait chaque information. A vrai dire, il avait une excellente mémoire et ne constituait ces dossiers que dans le cas où il était dans l’impossibilité de revenir auprès de Maléfique, s’il venait à mourir en fait. Une fois n’est pas coutume, Nox reposait sur son épaule, le regard rivé sur ce qu’il faisait, même s’il était incapable de lire ou de comprendre ce qu’était ce tas de feuilles.

En ce jour –ou celui d’avant, ou celui d’encore avant-, le simili avait été convoqué par la sorcière des ténèbres pour une demande très spéciale, si bien qu’il avait dû écourter son dernier voyage ainsi que la mise à jour habituelle. Très spéciale, en effet, elle lui avait demandé de s’occuper de leur prisonnier de grande valeur : le chef suprême des Gardiens et roi du château Disney : le Roi Mickey. Cela faisait une dizaine qu’il croupissait dans sa cellule tout en haut du donjon et jusqu’ici, la mage noire en avait fait son détenu personnel, ne laissant personne d’autre qu’elle-même l’approcher. Mais elle avait dû s’absenter, laissant la garde de sa demeure à son second.

Son travail d’écriture finit, il se leva et rangea ce document. Cela faisait combien de temps que Maléfique avait quitté le château… ? Il ne pouvait le dire précisément. Hier ou le jour d’avant sans doute… et il n’avait pas encore été voir le prisonnier depuis. Il jeta un coup d’œil à la bougie qu’il avait dû allumer depuis un moment pour travailler dans la pénombre. Elle était plus d’à moitié consumée, il devait être au milieu de la nuit. Sly haussa les épaules. Il avait un rythme de sommeil extrêmement chaotique et absolument pas envie de dormir. Il était peut-être temps de s’occuper de la souris du donjon.

Il ouvrit dans la malle au pied de son lit, là où il rangeait ses effets personnel. Elle était quasiment vide. Il en sorti une lanterne à pétrole puis son regard s’attarda sur un autre objet. Il s’agissait d’une boite d’une quinzaine de centimètres de longueur pour une dizaine de large, avec un motif en damier noir et blanc. Il sourit. Pourquoi ne pas joindre l’utile à l’agréable ? Après tout, il ne savait pas quand il pourrait encore avoir l’occasion d’interagir avec un personnage aussi prestigieux. Il parcourut son coffre. Il allait devoir jouer serré. Mickey était un adversaire de grande valeur. Un manieur de keyblade émérite et un chef exemplaire. Il ne devait pas laisser filtrer la moindre information sur lui, au risque de voir débarquer une armée de gardiens à ses trousses ou de voir ses années de manipulation des mondes de la lumière réduit à néant. Il sortit une longue cape noire pourvu d’une capuche, qu’il enfila, et un masque intégral. C’était sans aucun doute l’objet qu’il chérissait le plus de ce bahut. Un cadeau de Maléfique. Un masque blanc et motifs noirs couvrant tout son visage. Il emporta les deux objets et accrocha la lampe à sa ceinture. Il n’en avait pas vraiment besoin. Gratifiant le Nocturnes rouge d’une caresse sur la tête, il lui murmura.

« Nox, un peu de lumière ?»

Le sans-cœur rouge décolla de son perchoir préféré et s’enflamma. Tel un petit soleil, il produisait une lumière suffisante pour percer l’ombre ambiante. Ils sortirent de la pièce et descendirent directement vers les cuisines, le Nocturnes en tête. A cette heure avancée de la nuit, l’endroit était calme et désert. D’ailleurs, il l’était souvent.

Ici, c’était également son domaine. Il s’était découvert un ‘talent culinaire’ peu de temps après son arrivée, quand la sorcière des ténèbres lui cherchait encore une utilité. Il n’en tirait cependant aucune fierté, se contentant de cuisiner uniquement lorsque sa maitresse lui faisait la demande…ce qu’elle avait justement fait. Lui-même se nourrissait très mal. Il se rendit dans la réserve et choisit quelques aliments. Il n’avait aucune idée de ce dont se nourrissait une souris géante. Il décida donc d’improviser. Il opta finalement pour un classique soufflet au fromage accompagné d’une salade composée. C’était un plat assez rapide à faire et qu’il maîtrisait bien. 15 minutes de préparation, 45 de cuisson au four à pierre. Durant toute la confection, ses gestes révélaient un soin et une méticulosité impressionnante, mais véritablement aucune passion, aucune fantaisie.

Il transporta l’assiette, accompagnée d’un verre d’eau, sur un plateau jusqu’au donjon. Sur le chemin vers la pièce du roi-gardien, il s’arrêta devant une autre cellule, situé deux-trois geôles plus loin. Il déposa l’encombrant plat sur l’une des tables du couloir puis s’approcha du judas de la porte de prison. A l’intérieur, un homme, enchaîné depuis quelques mois -ou années ? Peu importait- au moins. Presque automatiquement, Sly fit une copie de son aura. Une aura lumineuse et forte mais entachée de souffrance, de mélancolie et de désespoir, l’aura d’un prisonnier. Il se recula ensuite et en profita pour s’envelopper complètement dans sa cape et pour mettre son masque. Il demanda silencieusement à Nox d’allumer sa lanterne avant qu’il ne se retire dans son ombre. Il récupéra son plateau et alla directement vers l’endroit de rétention de Mickey. Devant la porte, un solide dispositif de sans cœur : deux défenseurs, trois crescendo et une bonne vingtaine d’ombres. Tous s’écartèrent à l’approche du simili qui entra de suite. La porte n’était même pas fermée, à quoi bon quand le prisonnier avait assez de pouvoir en sa possession de quoi l’ouvrir sans aucun soucis.

La pièce était exiguë, sombre et sans aucune fenêtre. L’intérieur, une table, deux chaises et une couchette au sol. Sur celle-ci, la petite silhouette tant convoitée. Depuis sa dernière tentative d’évasion, ses mains avait été attachée fermement dans son dos et relié par une chaine au mur, histoire de restreindre un maximum ses mouvements. Une position très inconfortable.

« Votre Majesté ! »Commença-t-il doucement, en posant le plateau et la lanterne sur la table. «Réveillez-vous, s’il vous plait, il est l’heure de manger »

Sans plus de ménagement et parce qu’il n’avait pas envie d’attendre plus, Sly redressa le petit roi, le détacha du mur et attacha ses mains devant lui. Puis, l’installa sur l’une des deux chaises avant de prendre lui-même place en face de lui, le plus droit possible. Il regarda plusieurs fois derrière lui, comme si il craignait quelque chose. Il reprit d’une voix peu assurée.

«S’il vous plait, on m’a ordonné de m’assurer que vous vous nourrissiez sinon… » Il marqua un temps d’arrêt et déglutit. « Si même quelqu’un comme vous est ici… Il n’y a plus vraiment d’espoir. »

Night Talk Deceive

Featuring. Sly

I deny everything

Enveloppé par un voile de ténèbres et perdus dans les méandres de l’inconscience, la lumière est difficile à percevoir. Réussira-t-elle à percer l’obscurité ? Et pourtant il faut continuer de s’accrocher à ce fragment éclatant qui réside dans le cœur de chacun. Une semaine avait passé, peut être un mois, un an ? Comment savoir lorsque trône l’ombre et qu’elle s’empare peu à peu de vous. Elle fait de votre âme du papier qu’elle déchire, vous fais perdre toute conscience et toute raison. Il faut pourtant ce battre pour cette petite part de lumière qui réside au bout du chemin. Une main se tend vers la rédemption sans jamais pouvoir l’attraper. Rêver de pouvoir toucher du doigt la liberté qu’on lui à retirer comme un oiseau qu’on prive de ses ailes. L’esprit obscurcit par les ténèbres qui l’entourent il n’est plus capable de réagir. Pourtant à l’intérieur il reste toujours une part qui se bat pour briser ses chaînes.

Un bruit métallique fend cette image pour laisser place à la noirceur des abîmes dans lequel il est fait prisonnier depuis si longtemps. Sa vue est trouble mais petit à petit le Roi revient à lui. Etait-il en train de rêver ou menait-il un combat intérieur pour ne pas céder à l’abandon ? Ses yeux cherchèrent la lumière qu’il n’avait pas vue depuis si longtemps. Sa tête lui tournait et ses poignets le faisait souffrir, en essayant de les bouger il remarqua qu’il était impossible de faire le moindre mouvement. Une voix le sortit de ses songes et le ramena peu à peu à la réalité. A présent il était parfaitement réveiller et même si son esprit l’avait presque quitté, l’envie de se battre était toujours bien présente. Si une opportunité lui ouvrait la porte de sa prison vers la liberté il la saisirait. Pourtant à en voir le Roi qui autrefois était plein de joie et plein d’énergie, paraissait soudainement dépourvut d’âme. On lui avait hotté la moindre parcelle d’émotion et il n’était plus capable de bouger, et pas qu’à cause des chaînes. Les traitements que lui avait fait subir la sorcière avait été rude et très éprouvant pour le Roi qui s’était battue jusqu’au bout pour garder son honneur. Et même à ses heures les plus sombres la souris continuait de se démener pour sauver l’avenir des royaumes. Aucune cause n’est perdus s’il y a toujours quelqu’un pour se battre disait-on.

L’inconnu qui venait de pénétré la prison du Roi l’avertis qu’il devait avaler quelque chose pour se maintenir en vie. Il avait refusé tout ce que lui avait donné ses bourreaux jusqu’à maintenant se contentant de se maintenir en vie par ses propres moyens. Dépendre des personnes qui l’avaient fait prisonnier était une chose que Mickey refusait catégoriquement. Le Roi de tous ces peuples attendant la paix voulait voir un souverain prêt à se battre jusqu’à son dernier souffle et c’est bien ce qu’il avait l’intention de faire. Le Roi sentit qu’on le libérait afin de pouvoir le lever de sa couchette et l’asseoir sur une chaise. La faiblesse l’empêchait de se débattre et sa tête ne suivait plus ses intentions. La lumière de la créature éclaira son visage faible et sans la moindre émotion. Il avait une mine des plus affreuse, ce n’est certainement pas le Roi qu’a connus le peuple tout au long de ces années. La souris laissa son regard s’immobiliser sur la seule lueur éclairant son cachot, ce petit fragment de lumière lui donner la force de se battre et il reprenait petit à petit la raison malgré son visage inexpressif. Il baissa ensuite ses yeux vers l’assiette poser soigneusement en face de lui. Encore ils allaient tenter de le nourrir et encore une fois il n’allait rien faire.

Lorsque la voix d’un de ses vigiles résonna dans la pièce close les sourcils du Roi se froncèrent retrouvant peu à peu la raison et ses émotions avec le réveil. Lui se nourrir ? Certainement, mais par ses propres moyens et pas autrement. En faisant bouger ses poignets le cliquetis des chaînes annonça qu’il était toujours aussi captif qu’il s’y attendait. Les paroles de son visiteur fendaient le silence et chacun de ses mots sonnait comme une fausse note à ses oreilles. La persuasion, c’est là toute la fourberie et la spécialité des ténèbres. Ce n’était pas difficile pour le Roi de ressentir les tissus de mensonge se former autour de lui. Cependant c’est la mine des plus sévèrement irrité que Mickey laissa paraitre sur son visage tout en restant immobile. Le silence revint dans la pièce une fois encore mais il ne fut que de courte durée.

Le souriceau repoussa la table à l’aide d’un de ses pieds pour bien faire comprendre qu’il n’avalerait rien tant que ses chaînes ne seront pas définitivement brisées. Il avait une lueur d’espoir se disant qu’il sortirait de ce donjon tôt ou tard. Soit par ses propres moyens soit avec l’aide de ses amis et de ses gardiens. Il était convaincu que la nouvelle avait dû faire le tour des royaumes déjà et que tout le monde était averti de sa disparition. Il ressentait chacun des cœurs des princesses battre et sonner l’alerte du danger qui envahissait maintenant les mondes. Finalement la souris tourna un visage mécontent dans la direction de cet être des ténèbres. Il le scruta dans l’ombre et de sa voix affaiblis mais pleine d’ambition le Roi s’adressa à lui.

"Je ne mangerais rien tant que je ne serais plus hors de danger et que le combat que je mène ne sera pas terminé …" Et c’est avec une extrême conviction qu’il appuya sa volonté montrant qu’il continuerait à lutter jusqu’à ce que la mort l’emporte. "Si vous ne me libérez pas rapidement vous goûterez bientôt à l’acier de mes gardiens ainsi qu'à celui de ma Keyblade …"

A-Lice | Never-Utopia

Derrière son masque, Sly enregistrait tout ce qu’il se déroulait sous ses yeux. Il avait du mal à croire que ce petit animal décharné et absent dirigeait les l’ordre des Gardiens avec brio et était l’un des ennemis jurés de sa maîtresse depuis tant d’années. Tout ce qu’il savait de lui, c’était ce que Maléfique avait bien voulu lui transmettre, c’est-à-dire pas grand-chose au final. « Un roi-souris, maître de la keyblade qui est bien plus malin qu’il en a l’air » lui avait-elle dit. Depuis, quand il essayait de revenir sur le sujet-ou quand il avait eu le malheur de prononcé le nom de ‘Terra’-, elle se mettait dans une colère noire pendant plusieurs jours. Et même s’il trouvait cette expression sur son visage délicieuse, il essayait autant que possible de ne pas la pousser à bout. Non pas qu’il redoutait de quelconques sévices de sa part -il acceptait avec enthousiasme tout ce qui provenait d’elle, gestes, paroles, blessures… si bien que quelques sbires inférieurs pensaient leur relation extrêmement malsaine-, mais plutôt qu’il avait compris depuis longtemps que la colère est une bien mauvaise conseillère et ne faisait que précipiter leurs plans vers la ruine. Ça, par contre, il ne manquait jamais de le lui faire remarquer. Être une personne dépourvue de tout sentiment lui permettait de prendre du recul sur les événements et aidait à relativiser les choses.

C’était la curiosité plus que l’ordre de la sorcière des ténèbres qui l’avait poussé à interagir avec le roi prisonnier. Puisqu’elle ne voulait rien lui fournir, il comptait aller chercher les informations à la source. C’était la maîtrise des tenants et aboutissant de cette guerre qui leur permettrait de remporter la victoire, il en était persuadé. Il analysa chaque geste du maître gardien. Le regard rivé sur la lumière blafarde de la lanterne, il faisait peine à voir…extérieurement. Son refus obstiné de s’alimenter lui montrait que son cœur, lui, n’avait pas abandonné. Il en eu la preuve des plus flagrante lorsque l’expression du prisonnier se durcit soudainement et qui repoussa la table avec ses dernières forces. Ainsi, il n’avait pas cru un seul mot du simili. Son esprit devait être encore vif et alerte. Un sourire tortu s’étira sur le visage camouflé de Sly. Comme il aurait été extrêmement déçu si cette simple ruse minable avait pris et semé le doute entre eux! Mais le jeu ne faisait que commencer et puisque cette duperie n’avait plus lieu d’être, l’être des ténèbres quitta sa position ridiculement droite pour s’installer plus négligemment, les jambes croisées. L’atmosphère de la pièce changea radicalement. On avait plus à faire à la discussion entre deux prétendus prisonniers mais bien à un affrontement verbal entre le chef des Gardiens de lumière et son ennemi des Ténèbres profondes. Malgré ça, il décida de conserver l’aura lumineuse du prisonnier, c’était toujours mieux que de ne rien dégager du tout. Mickey finit par s’adresser à lui, faiblement mais avec volonté.

« Je ne mangerais rien tant que je ne serais plus hors de danger et que le combat que je mène ne sera pas terminé … » Il marqua un temps d’arrêt puis repris, plus déterminé que jamais. « Si vous ne me libérez pas rapidement vous goûterez bientôt à l’acier de mes gardiens ainsi qu'à celui de ma Keyblade … »

Le simili ne put s’empêcher de rire à gorge déployée devant cette tirade. Autant dire que ce rire n’avait rien de franc ou de joyeux mais semblait plutôt inquiétant. Il passa une main sous son masque, semblant essuyer une larme, puis se pencha en avant afin de plonger son regard sanguinaire dans celui du roi.

« Je ne pense pas que vous soyez en position d’exiger quoique ce soit, mon roi. » Il appuya ses deux derniers mots d’une pointe d’ironie. « Quand à vos pathétiques gardiens, qu’ils viennent. Nous les attendons. »

Puis, il se replaça nonchalamment sur sa chaise avant d’ajouter, comme pour lui, un petit commentaire, une pointe de déception feinte dans la voix.

« Dire que je m’étais donné tant de mal pour vous satisfaire~»

Il laissa passer quelques secondes, puis eut une autre idée. Puisqu’il ne voulait pas manger-et apparemment depuis qu’il était arrivé ici, il n’avait rien avalé encore-, peut-être voulait-il jouer un peu ? Il écarta le plateau de nourriture et finit par le poser soigneusement au sol. Puis, il sorti des replis de sa cape une boite rectangulaire couverte d’un motif en damier. Elle était de simple facture et ne portait aucun ornement particulier. Il l’ouvrit et posa sur la table une série de pièces blanches et d’autres noires puis déplia complètement la boite qui se transforma ainsi en un plateau de jeu.

« Et si nous essayions de faire passer le temps plus vite ? J’espère que vous connaissez les règles du jeu d’échec~ » Dit-il alors, avec un ton montrant qu’il ne tolérerait aucun refus.

Ces règles, il ne se souvenait plus d’où il les tenait, ni qui les lui avait enseignée mais elles étaient gravées en lui. Sans doute, ce ‘souvenir’ provenait de cette ancienne vie dont il n’arrivait pas à éprouver le moindre intérêt. Cette boite, ce jeu, provenait également de ce passé flou et inconsistant. Apparemment, il tenait cet objet dans ses mains quand Maléfique l’a trouvé. De ça aussi, il n’en avait pas de souvenir. Mais peu importait, tout ça ne signifiait rien et n’avait qu’une utilité très limitée. Le simili savait que s’il n’arrivait pas à susciter l’attention et la curiosité du maître gardien, celui-ci resterait stoïque et sourd à ses paroles.

Il installa alors les pièces dans un ordre particulier. Pour les blancs, qu’il attribua évidemment à son adversaire, il plaça le roi, un fou, un cavalier, les deux tours et exactement six des huit pions. Pour les noirs, il plaça la reine, un fou et huit pions. Il écarta les pièces supplémentaires du plateau. Il n’avait pas fait par hasard car pour lui, chaque pièce de ce jeu symbolisait une personne présente dans un camp ou dans un autre. Ainsi, le roi blanc –symbolisant Mickey- était accompagné de Donald et Dingo –les tours-, ses deux gardes et ami, de Sora et Riku –respectivement fou et cavalier- et de ses chers gardiens, ses pions. La reine noire par contre ne pouvait compter que sur Sly, le fou et sa horde de sans-cœur, ses pions. Le simili avait sciemment oublié d’ajouter Pat Hibulaire à ce plateau. Son incompétence légendaire faisait qu’il n’arrivait pas à concevoir qu’il puisse être d’une quelconque utilité pour sa déesse. Il augmenta la flamme de la lanterne afin que les deux joueurs puissent mieux se voir puis présenta le tablier de jeu de la main.

« C’est à vous de commencer, Je vous conseille de déplacer vos pions avec soin~ »

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