Nom & Prénom : Krauz David
Âge : 32 ans
Lieu de naissance : Luxerion
Groupe : Confrérie Noire
Arme : Mes pieds et mes poings, oui je suis plus art martial qu'arme de substitution.  
Pouvoir : Magie du sang : le principe est simple non ? La moindre goutte, être fait de sang est une arme. Mais qui dit ce genre de pouvoir dit aussi respect. Bien évidemment. On ne manipule pas l’essence de la puissance et de la vie comme un balai ! La première règle à respecter est donc le respect. Il est possible d’utiliser son propre sang, chose que je ne fais qu’en cas d’extrême urgence. Donc presque jamais. La capacité de lier à moi un être humain est aussi possible. À moi de décider pendant combien de temps. Ça vous tente pour la vie ? Ah oui et dernière chose, je peux aussi, comment dire… Invoquer des bestioles par votre intermédiaire ? Oui voilà. Le sang est tellement amusant... Ces pouvoirs le sont encore plus.
Anomalie chimique : Je ne suis pas un OGM. Quoi que dans un sens si. Mais c’est bien plus compliqué. Cette particularité fait de moi un « homme serpent » pour faire simple. Je peux avec ma salive ou simplement en touchant, empoisonner, faire fondre ou encore manipuler qui je veux. Par contre il met impossible de muer ou d’avoir la langue fourchue. Comme ces vieilles peaux.
Race : Humaine

Je vais être direct, je suis prêt à tuer pour ce que je souhaite avoir. On pourrait me traiter de cruel : femmes, vieux, enfants, tout le monde passerait sous le fil de mes pouvoirs pour mon simple bonheur ou pour ma mission. Ce dédain de l’existence s’apparente très bien avec mon plus gros défaut. Je déteste les êtres humains, ils sont bêtes et faibles. Oui je suis quelque peu misanthrope. Après je suis un maître dans la manipulation. J'aime faire éclore cette graine. Mentir, inventer est un art de la manipulation que j'apprends encore. J'ai un autre gros défaut, moins important que le premier mais quand même et c'est sans nul doute la colère. Je peux partir dans les tours en présence d’incapables ou de tâches. Pourtant, il faut quand même y aller pour parvenir à me voir dans cet état. Je ne laisse pas de satisfaction à mes ennemis pour finir aussi bas. Aussi, en tant que membre de la confrérie noire, il est presque normal de ne pas inspirer confiance. Alors je fais en sorte de pouvoir donner assez d’arguments pour me détester.

J’ai une langue bien pendue. À quoi bon prendre des gants quand on veut dire la vérité ? Je ne supporte pas les gens faux ou qui se cachent derrières de bonnes et belles paroles bien mielleuse. Eux ont tendance à me donner envie de vomir. Mais les véritables personnes que je suis prêt à écraser à cause de leur bienveillance sont les princesses de cœurs. Plus niaise et bonne poire n’est pas possible. Je me demande même comment elles peuvent refermer un pouvoir pour le Kingdom Hearts. Enfin, je vais avoir tout le loisir de comprendre pendant mes voyages.

On me trouve aussi, au premier abord, légèrement sanguin. Je dois avouer que certaines fois ce n’est pas faux ! En même temps, j’aime que les choses s’enchaînent vite. Un grain de sable dans la mécanique et je peux très bien m’énerver.

Enfin… Sous toute cette couche de mauvais caractère, il s’avère quand même que j’ai quelques qualités. Le premier est l’honneur. Ne comptez pas sur moi pour retourner ma veste ! Enfin... Quoi que… Si ça arrive faite gaffe aux retombés. Elles peuvent et seront sûrement pour vous. Pour vous apprendre la vie ou pour m’amuser à voir votre tête quand vous apprendrez que tout était faux… Je suis aussi quelque peu séducteur. En effet, comment avoir un moustique sans odeur ? Mon côté mauvais garçon s’efface pour laisser sortir celui que j’étais avant. Bien avant. Un crétin au bon cœur prêt à aider la vieille d’en face à étendre son linge. Sourires et compliments seront au rendez-vous avant que je ne sache pourquoi et pour qui je suis là. Sinon… Pour d’autres qualités, je dois avouer qu’elles ne sont pas automatiques. Alors les énumérer s’avèrent être un sport assez désagréable pour moi.

Il faut savoir aussi que je déteste qu'on me résiste. Juste pour vous donnez une idée, je peux devenir incontrôlable. De plus, j'ai légère phobie pour tout ce qui est serpent et autre bestioles à langue fourchue. Ceux de la Confrérie savent pourquoi je suis comme ça. Les autres... Ils n'ont pas forcément besoin de savoir mon point faible.

Rapport 1 ♠

Il m’est possible de parler de mon enfance. Mais je ne vais pas le faire pour la simple et bonne raison que cette vie est derrière moi. Mon existence commence simplement en tant que Citoyen des Ténèbres. Alors, comment j’ai fait pour passer de l’un à l’autre ? J’ai aidé un membre de la Confrérie. C’est aussi simple que ça. Il a besoin d’un toit pour se reposer et d’information. Le toit, la maison de famille dans la chambre abandonnée va faire l’affaire. Pour les informations, je lui ai dit innocemment que mon père en serait d’avantage. Le résultat de mon propos a emmené mon paternel dans un combat à mort avec ce partisan des ténèbres. Bien que j’aime encore mon père plus que tout et que je n’ai, que quinze ans, l’homme gagnant me propose de le rejoindre. Pourquoi ? C’est trop simple, trop rapide. Il sourit et finit par me dire qu’il ne veut pas faire un orphelin à cause sa mission.


Rapport 23 ♠

Je viens d’avoir dix-huit ans. Je suis maintenant un membre de la confrérie à part entière sous les ordres de mon second père. Il m’a appris les valeurs et la mission d’un membre de notre « famille » comme il dit. Faire en sorte que le Kingdom Hearts soit à nous et écraser la lumière. Utopie bien folle encore. Les Princesses de cœurs ou leurs gardiens, on dirait qu’ils poussent comme des champignons. Nous ne sommes pas assez nombreux pour réussir à les avoir. Mais mon père a confiance. Il croit en nous et surtout en moi. Bien plus depuis la découverte de mon don sur le sang. D’après lui je suis né avec. Pourtant mon père était incapable de faire ce que je fais. Ma mère alors ? Sans doute que c'est elle oui. De toute manière, je ne l’ai jamais connu. Il pense que mon don est un cadeau et que grâce à lui, nous pourront réussir certaines choses. J’ai des doutes mais je m’abstiens de lui dire.


Rapport 74 ♠

Pendant cette mission, mon père est mort pour me protéger. Deux gardiens contre deux de la confrérie. Un mauvais coup et j’ai failli mourir. Je m’en suis voulu l’espace de deux minutes. Avant qu’il ne m’ordonne de les tuer avec son sang. Son essence. Sa vie coule de sa plaie et je sens mon être palpiter de bonheur en regardant la couleur. Il va vraiment mourir si je le fais. Il s’en fiche et passe sa main ensanglantée sur ma bouche. Le goût métallique me rappel à la dure réalité. Certains doivent mourir. Je me redresse et fixe mes cibles. Le sang regorge de facette et pour moi, la plus belle est celle qui donne la mort. Je souris et plusieurs minutes plus tard, se sont trois cadavres qui jonchent le sol.


Rapport 666 ♠

Est-ce que c’est à cause du chiffre ou parce qu’il est l’heure ? Mon retour a été des plus banals. C’est juste après que tout se complique. Je me souviens du verre, de son liquide qui me chatouillait la gorge à chaque gorgée, de la lumière vive juste en face de moi et de la jolie femme qui me l’avait payé. Après ça, plus rien. Un trou noir. Maintenant je me retrouve dans une pièce. Tellement exiguë que je la qualifie plutôt de cellule. Les murs sont sombres et humides, il y a un lit dans un des angles, un lavabo miteux et des cafards. De temps à autres, je constate qu’une lumière traverse ma seule fenêtre. Comme un phare. Les ombres dansent. C’est un ballet indécent de formes et de tâches qui se déplacent devant moi. Je me surprends à sourire. Bien qu’aux premiers abords la première prude pourrait avoir peur, pour ma part, je ne ressens rien si ce n’est un lancement dans la nuque et l’épaule droite. J’ai hâte de sortir d’ici à vrai dire. Etre enfermé comme un animal n’est pas mon genre. Si je n’ai pas une bonne explication de la part de cette personne, elle ira moisir dans sa cellule pendue par les pieds.

*CRIIII*

Tient juste quand je parle de lui faire regretter son acte, cette dernière montre son nez. Mise à part une silhouette dessinée avec une torche, elle ne se montre pas devant la porte bien qu’elle soit à présent grande ouverte. Je fronce les sourcils. Qu’est-ce que c’est que ce bordel encore ? Une blague de mauvais goût ? Quoi qu’il en soit, elle reste plantée là à attendre. Je n’entends que le crépitement de la flamme. Aucune respiration de sa part. Décidemment, où est-ce que je suis encore tombé sérieusement ? Alors que mes yeux fixent le plafond, le froissement d’une étoffe attire mes oreilles et je remarque par la même occasion que la lumière se raréfie pour n’être à présent que celle du phare. Mon attention se reporte devant moi et je sors de ma cellule pour regarder à gauche et à droite. Commençant à s’éloigner franchement, la silhouette emmène avec elle la seule source de lumière fiable des environs. Je comprends par son acte qu’il faut que je la suive… Soit.

*PLIC PLIC PLIC*

Décidément, ce lieu est plus humide d’une grotte. La chose devant moi monte comme un cadavre les marches. Nous avons montés quoi… Trois, six étages ? Je ne sais même pas en fait. Mais une chose est sûre, ce qu’il y a au dernier étage ne va pas me plaire. Mais comment savoir ce qui m’attend ? En demandant gentiment à la personne qui m’accompagne ? Non ! Elle est aussi bavarde qu’un bout de bois. En la… Oh oui. Voilà qui s’avère être une très bonne idée. Je me mets à rire tout bas. Mon acte a le don d’arrêter la silhouette dans les escaliers. Il ne se retourne pas pour autant. Il attend surement que je me calme. Puisque la situation m’exaspère plus qu’autre chose, je me décide à prendre les devants et sans son consentement, je tire sur sa cape en prenant bien soin de m’écarter au dernier moment. Le corps chute et je le suis dans sa descente rapide et non sans douleur. Arrivé enfin sur un sol plat, je lui saute à la gorge.

- Qui es-tu ?!

Aucune réponse. Mon poing part et ce qu’il rencontre me laisse échapper un bruit de dégout. Glissant et poisseux. Je porte ma main à ma chemise pour retirer cette chose immonde pendant que celle encore libre libère la tête de la capuche. Ce qui s’offre à moi me coupe le souffle. C’est une femme. D’une beauté à n’en pas douter mais là où je l’ai frappé, on dirait que je viens de tirer sur une peau étrange, elle ne se remet pas normalement… Je me redresse rapidement et cours vers les étages inférieurs. Il faut que je sorte d’ici.

*KSS KSS*

Je ne prête pas attention à ce bruit et continue dans ma lancé. Lorsque je constate enfin la double porte après être entré dans le rez-de-chaussée, je me précipite dessus en essayant d’enclencher la poignée. Sans plus de résultat, j’essaye de tirer. Une main sur celle de gauche et l’autre essayant de déboiter l’autre, je remarque que tout est perdu d’avance. Je frappe l’objet me séparant de ma liberté avant de me retourner. Un peu plus loin, dans l’escalier se trouve la femme que je viens de fuir. Elle est débout et je sens qu’elle me fixe. Un ricanement inhumain s’échappe de sa direction et je vois une autre silhouette la rejoindre. Je me retourne de nouveau et essaye encore d’ouvrir la porte. Mais lorsque que je sens une main se porter à mes côtes et une autre sur mon bras, je m’arrête.

- Vilain garnement. Nous t’offrons quelque chose là-haut et tu refuses…
- Je ne suis pas du genre à accepter n’importe quoi sans qu’on me dise de quoi il s’agit.

Elle rigole et je sens son souffle froid dans ma nuque. Je n’ai pas le temps de tourner les yeux que…

*AÏE*

Je porte ma main à mon cou. On aurait dit qu’elle venait de me piquer. D’un coup large du bras, je fais en sorte à ce qu’elles se détachent de moi. Chose faite, je sens un vertige me prendre. Elles se mettent à rire en concert. J’essaye d’ouvrir la bouche pour leur demander de fermer leur bec mais je ne sens plus ma langue. Mes jambes se font rapidement lourdes et je tombe.

- La souris a arrêté de courir.

Espèce de… Une des femmes s’approche de moi et emmène sa tête vers la mienne. Je sens ses lèvres contre mon oreille et aussi…

*SSSSSSSSS*

Mes yeux s’écarquillent. Ce n’est pas une langue humaine qui s’amuse à passer sur l’hélix de mon oreille mais un truc crochu avec sifflement désagréable. Attend voir. Sans doute qu’elle sent ma crispation, peut-être qu’elle a vu quelque chose mais elle me regarde. Ses yeux sont d’un vert inexistant chez l’homme. Elle recommence son sifflement et cela me console dans mon idée. Une langue de serpent. Elle se redresse et d’un mouvement de la main elle ordonne à quelqu’un de faire de même. Si je pouvais, je rigolerais. Personne n’est par terre à part moi. Alors à moins qu’el-… Attend, pourquoi mon corps répond tout seul ? Je n’ai pas envie de les suivre ! Je râle en essayant d’aller contre mon propre corps. En vain, je me vois remonter les marches que je voulais absolument fuir.

Sans mon consentement total, je termine par rejoindre un cercle où se trouvent déjà deux autres hommes. Mort. Le sang est encore frais, mes pieds et le son qui se dégage à chacun de mes pas me le confirme. Mais pourquoi les tuer ? En regardant de plus près lorsqu’elle m’ordonne de tomber à genoux, je remarque des injections dans le cou et les bras pour l’un et l’autre ça allait même sur les jambes si ce n’était plus haut. Des masochistes ? Un regroupement de cinglés en manque d’affection ? Je n’ai même le temps de penser plus loin qu’on m’interrompt dans mes pensées. C’est encore une silhouette, cette fois, ce n’est pas une cape noire ou rouge mais blanche. D’accord. Qu’est-ce c’est que ça, l’Alpha ? Cette personne s’approche de moi et sans que je ne demande mon reste, elle m’entaille le poignet. Je ne peux même pas me plaindre. Aucun son ne sort de ma bouche.

- Il sera notre élu.

Elu de quoi ? De qui ? Sans en apprendre d’avantage, je les vois former autour de moi un cercle en craie. Il fait des courbes et des lignes bizarres, des cercles et des symboles. Je fronce les sourcils et lorsque tout est terminé, celle en blanc se ramène encore. Je la vois mélanger mon sang avec sa salive. J’essaye de grimacer mais sans succès. Puis en regardant la substance rouge, je me mets à réfléchir à la possibilité de les tuer avec lui. Je suis quand même un manipulateur de sang. Alors je tente. Mais sans succès. C’est comme si mon pouvoir est bloqué lui aussi. Décidément, je suis bien parti pour mourir ici. Les minutes passent lentement et lorsque la femme en blanc termine sa mixture faite de mon bien et de sa salive, elle m’agrippe les cheveux et me penche la tête en arrière. Le bol rejoint mes lèvres et la chose passe à travers mes lèvres. Quand elle termine, j’ai autant de sang dans la bouche que sur ma chemise. J’essaye de cracher ce qui reste mais je comprends par sa tête que c’est chose inutile. Je me serais mis à vomir si je pouvais. Elle se redresse et rejoint les autres déjà mise en cercle. Une première se met à parler. Puis une deuxième et ainsi de suite jusqu’à ce que l’assemblé ne fasse plus qu’une voix. Une langue inconnue pour moi et pourtant, je sens que ce n’est pas bon pour moi. Quatre du groupe se mettent alors à se couper le poignet et à laisser tomber sur le cercle quelques gouttes de sang. Celle en blanc retire sa cape et revient vers moi. À bien y réfléchir, je me serais volontiers prêté à ce jeu si nous n’étions que deux. Mais là… Elle passe derrière moi et penche sa tête sur mon cou pour finalement le mordre comme un chien. Je reste insensible même si une douleur me lance dans la nuque. Je ferme les yeux l’espace de quelques secondes puis je sens une autre morsure. Rouvrant les yeux, je vois que c’est la femme de tout à l’heure. Mais c’est quoi ce bordel !?

Si seulement j’avais pu savoir la fin du truc. J’aurais su pourquoi j’ai la tête qui tourne et que je me retrouve dans un lit plus confortable et plus spacieux que celui que je possède chez moi. Par un heureux hasard, je constate enfin que je peux utiliser mes membres. Je joue d’abord avec mes doigts puis j’essaye de me redresser pour finalement grimacer.  

*PLAF*

Je sursaute et sens par cet acte mon corps répondre par de multiples piques. Je râle en essayant de me souvenir de ce qui c’était passé. Je tourne sur moi-même pour tomber nez à nez avec un homme assit à terre le corps en avant et agrippant le drap. Je sens mon cœur rater un battement. Il me fixe avec tellement d’intensité, il ne cligne même pas une seule fois des yeux. Je le vois faire un mouvement en avant et il se ramène à quelques mètres de moi. Ses yeux grands ouverts me glacent le sang. On dirait une chouette. Il penche sa tête sur le côté dans un angle tellement improbable que cette fois, je ne résiste pas. Je vomis.

- Allons Silence, ne lui fait pas peur de la sorte.

La bestiole homme redresse la tête en regardant vers la source de la voix. Encore elle ! Je me redresse en essuyant ma bouche et saute sur mes pieds pour passer mes mains sur son petit cou. Silence se précipite aussi mais lui, pour me menacer. Pourtant, je ne vois qu’elle.

- Qu’est-ce que tu m’as fait sorcière ?
- Rien.
- Arrête de mentir espèce de vipère !
- Ce n’est pas ainsi qu’on remercie une des femmes qui t’a donné un nouveau pouvoir.
- Quoi ?
- Tu te sens comment ? Différent ?
- Souillé convient mieux.
- Tu es le seul à avoir survécut à ce rituel.
- Explique-moi ton charabia…
- Tous les cent ans, nous transformons un homme pour qu’il assure notre survie. Tu as survécu. Tu es l’élu et donc maintenant une trentaine de femmes sont à ton service.
- Mauvaise ta blague.
- Je ne rigole pas. Essaye.

Elle me prend la main et la regarde. Comme pour l’autre, ma propre main est poisseuse. Je gifle la femme. Sous la forme du geste, sa tête part sur le côté,

- Qu’est-ce que je suis devenu !
- Une anomalie. Ton corps sécrète maintenant des substances chimiques. Comme nous.
- Par un simple rituel de mes deux !?
- Nous t’avons contaminé par notre salive et notre sang.
- Comment retirer ce truc ?
- On ne peut pas. Tu devras vivre avec.


Rapport 845 ♠

Après avoir su ce qu’elles m’avaient fait. Je suis d’abord entré dans leur jeu. Puis en arrivant devant toute l’assemblée, j’ai laissé ma colère et ma haine prendre le dessus. Elles sont toutes mortes. Ou presque. Silence est devenu mon majordome, moins atteint que notre première rencontre et une de ces femmes me sert à présent de trophée. C’était celle qui m’avait ouvert la porte. La deuxième à m’avoir contaminé. Maintenant, elle ne peut plus faire grand-chose mise à part grogner. Mais il faut avouer que je me suis attaché à elle. Au fil des années. Cinq ans est quand même passé. J’ai appris à faire avec mon anomalie. Bien qu’au début, toucher quelqu’un s’avérait être un danger, maintenant, je peux contrôler mes sécrétions comme bon me semble. Heureusement j’aimerais dire.

Il me sert assez je dois bien l’avouer. Même pour cette cible-là, un proche d’une princesse. Il m’a suffi de le manipuler et le tour était joué. Avant que mon plan ne tombe à l'eau et qu’on ne remarque son changement de comportement. J’aurais pu avoir la peau de cette princesse. Si j’avais été plus patient.

Mais quoi qu’il soit, par cet évènement, j’ai appris à être plus méfiant devant un joli minois. Par-dessus le marché, ma malédiction comme j’aime l’appeler m’a renforcé dans mes convictions sombres pour une raison qui m’échappe encore. De plus, je suis devenu bien plus mauvais…


Rapport 900 ♠

Depuis l'existence de mon anomalie, ceux de la confrérie me voit, pour certains comme un futur petit pion, d'autres ne s'approche plus et les derniers restent les mêmes. On essaye de me donner les missions les plus compliqués pour voir à l'œuvre mes capacités de manipulation. C'est entre la fierté et son contraire que je dois me battre. Je déteste me faire prendre pour un con. Mais que voulez vous. C'est pour ça que j'ai repris la maison familiale et que j'y habite le reste de l'année. Au moins, je me sens plus libre et beaucoup moins observé comme une bête. Silence me le rend bien "ce retour aux sources" l'aide à aller mieux de son côté. Au moins il n'est pas seul et moi non plus. Mais bon, même si j'essaye d'être souvent là pour lui, la confrérie ne me lâche pas pour autant et je croule certains jours sous des missions plus ou moins importantes. En ce moment, je dois m'approcher des princesses et gagner leur confiance. Ce n'est pas chose facile avec leur chien de garde collé à leur arrière train. Mais bon, je persévère, sans doute qu'une aura un moment de faiblesse...


Rapport 1006 ♠

Comme c’est amusant. Je viens de trouver un miroir. Normal au premier abord, fait de verre avec un bel ornement. Oui, ça peut être classé comme normal s’il n’avait pas la capacité de se troubler au passage de la main… Je viens de trouver mon nouveau moyen de transport entre les mondes. Tant que ce dernier possède un miroir aussi, je peux très bien y aller. Silence va m’aider à l’installer à Luxerion. Ainsi, je ne vais plus être obligé de prendre ce vaisseau partant en morceaux.

Règlement lu et approuvé !
Vous me connaissez d’jà 8D J’suis jeune, jolie, amusante, dynamique et j’suis rousse… Qui suis-je ?