Nom & Prénom : À ce jour, tu n'utilises que ce pseudonyme qui te met quelque peu mal à l'aise. Stain. Tu te présentes sous ce nom à chaque nouvelle rencontre que tu fais, laissant ton nom de famille et le prénom qui t'a été donné à la naissance. Lancaster, nom d'une famille aisée et populaire et qui t'a renié, te forçant à abandonner la personne que tu aimais le plus. Annabelle, prénom qui tenait très à cœur à celle qui t'a donnée la vie. Tu n'es plus Annabelle Lancaster. Aujourd'hui tu es Stain, ni plus ni moins.
Âge : Il est difficile pour toi de te souvenir de ton âge précis. Oh, tu n'es pas si vieille que cela, tu es encore jeune ! Cependant tu passes beaucoup de temps à voyager, les jours sont bien différents des uns et des autres, à un tel point qu'il est difficile pour toi de savoir quand tu as fêté ton anniversaire pour la dernière fois. Toutefois tu as quitté ton monde de naissance il y a approximativement trois ans. Ce qui voudrait dire que tu as environ 17 ans, te rapprochant dangereusement de ton 18ème anniversaire.
Lieu de naissance : Un monde autrefois radieux, maintenant engloutit par les Ténèbres. Tu l'aimais ce monde, nommé très sobrement Le Royaume. Mais tu n'as d'autres choix que de le laisser derrière toi, ce dernier ayant périt sous les nombreuses attaques des Sans-cœurs.
Groupe : Tu appartiens à ceux qui se battent, dans l'ombre ou sous les projecteurs. Tu n'es qu'une apprentie pour le moment, mais tu espères bien obtenir un jour le titre de Maître de la Keyblade.
Arme : Tu es de nature plutôt pacifiste, mais tu as bien une arme qui te permet repousser tes adversaires; la Keyblade. Il est bon de noter que tu n'es pas une adepte du combat, aussi es-tu relativement maladroite dans ce domaine.
Pouvoir : Tu n'as pas de capacités magiques particulières, cependant il faut bien avoir en tête que tu utilises fréquemment les sorts de guérison.
Race : Dans le fond, tu n'es qu'une simple humaine.

À fleur de peau. Écorchée vive. Tu es une jeune fille sensible à l'extrême. Colère, tristesse, joie. Tu sembles tout ressentir avec une intensité rare à un tel point que tu en perds parfois la raison. Tu as du mal à réfléchir à cause de ces émotions, de ces sentiments qui t'embrouille l'esprit. Tu ne te considères pas comme étant de nature impulsive pourtant. Cependant tu n'y peux rien, tu ne parviens pas à contrôler les battements affolés ou excités de ton cœur. Tu en as un peu honte, dans le fond, car tu viens d'un peuple qui prône le contrôle de soi, le calme et la réflexion. Tu es l'exact contraire de cela. Hyper-sensible, tu es incapable de te contrôler ; si tu as envie de dire quelque chose sous l'effet de la colère, tu ne peux te retenir. Si la tristesse se fait trop grande et que les larmes te montent aux yeux, tu ne peux les empêcher de couler sur tes joues rondes et pâles. Dans ton enfance, tes camarades se sont beaucoup moqués de toi à cause de cela. À ce jour, c'est le sujet de tes émotions est, pour toi, un sujet tout bonnement tabou. Tu n'en parles pas et tu ne veux pas que les autres en parlent. Tu fais donc de ton mieux afin que personne ne se rende compte de ce trait de caractère qui t'est propre ; ce n'est pas une affaire facile néanmoins tu y parviens la plupart du temps, gardant tout ce que tu ressens fermement enfermé dans une partie de ton être et craquant plus tard, lorsque le drap de la solitude s'abat sur toi. Tu vis donc avec un cœur lourd et empli de sentiments parfois contradictoires. Mais les plus présents sont le doute et l'angoisse. Oh ça oui, tu doutes. Constamment même. Et tu angoisses avec ferveur à la moindre situation qui te laisse une désagréable sensation d'inconfort.

C'est d'ailleurs à cause de cela que beaucoup de personnes pense que tu es une demoiselle froide, voire méprisante. En réalité, il n'en est rien. Maladroite, peu sûre de toi et persuadée que tout le monde te juge constamment, tu préfères rester sur la réserve. Silencieuse, peu bavarde. Tu peux paraître froide, certes, mais jamais, Ô grand jamais n'es-tu méprisante. Tu n'es pas du genre à juger les autres bien que cela ne t'empêche pas de penser que les autres le font pour toi. À cela s'ajoute ton incapacité presque totale à agir de manière spontanée. Tendue dès que tu es en contact avec qui que ce soit, tu as la sale tendance à trop réfléchir à ce que tu t'apprêtes à dire, te faisant tristement bégayer dès que tu ouvres la bouche. Oh tu as horreur de cela. Tu as bien essayé de te débarrasser de cette manie embarrassante. En vain. Tu as l'impression d'être une enfant perdue dans un monde trop adulte. Et ça te frustre ; les événements ont fait que tu as dû quitter ton monde natal, que tu as dû abandonner ta famille pour survivre et échapper aux Ténèbres étouffantes. Tu en as honte, aussi. Tu as honte de la lâcheté dont tu as fait preuve. Les fantômes de tes actes passés te hantent toujours aujourd'hui. Le regret est là, omniprésent, ton compagnon de route le plus fidèle. Tu n'as jamais réussis à te détacher de lui, à l'abandonner comme tu l'avais fait avec les membres de ta famille auparavant. Il s'est enraciné en toi comme une mauvaise herbe, un parasite refusant de lâcher sa victime.

Mais tu ne te laisses pas aller. Oh non, tu continues d'avancer avec ce fardeau qui est le tien. Tu aurais trop l'impression de trahir la tâche qui t'a été confiée, de décevoir tout ceux qui ont un jour pu croire en toi. C'est en leur souvenir que tu ne baisses pas les bras. Et avec l'espoir qu'un jour ta vie te soit plus facile. Car même si tu as du mal à mettre un pied devant l'autre aujourd'hui, cela ne veut pas dire que cela sera toujours le cas. Tu gardes espoir – tu t'accroches à lui comme une noyée s'accrocherait à une bouée – que tu n'as pas tout gâché, qu'un jour tu parviendras à te pardonner tes erreurs. Tu espères. Oh ça oui, tu espères. Tu ne sais pas quand ou comment ton fardeau finira par s'alléger, mais tu te dis que ce dernier ne pourra, dans tous les cas, pas être pire que ce qu'il est actuellement. Tu fais de ton mieux, alors, pour ne pas répéter tes erreurs, pour ne pas être quelqu'un que tu finirais par haïr. Tu te répètes quotidiennement les valeurs qui t'ont été inculquées dans ton enfance. Altruiste, volontaire. Bien que maladroite, tu ne laisses jamais quelque qui a besoin d'aide seul. Tu leur tends la main, quelque peu incertaine, mais tu ne feras jamais comme si tu n'avais jamais croisé leur chemin. Tu n'as pas été éduquée de la sorte. Tu n'es pas ainsi. Mine de rien fière de tes valeurs, tu fais de ton mieux pour ne pas les renier et tu les tiens donc chères à ton cœur.

Fatiguée. Tu étais si fatiguée. Cela faisait des heures que tu marchais le long de cette sinistre plage, l'air hagard sans trop savoir où tu voulais aller. Les jambes lourdes, le souffle court et le cœur battant péniblement contre tes côtes, tu finis par t'arrêter un instant, te laissant lourdement tomber sur le sable fin. Tu lâchas un soupir las alors que tu croisas les jambes. Tu secouas la tête distraitement, laissant tes longues mèches rosées retomber sur tes épaules et encadrant ton doux visage. Tu basculas ensuite vers l'arrière, t'allongeant finalement sur la plage. Tu fermas les yeux, portant toute ton attention sur le bruit des flots heurtant le sable fin. Tu te laissas bercer, laissant ton esprit voguant ici et là au rythme du bruit des vagues. Et sans même que tu t'en rendes compte, les souvenirs envahirent ton esprit totalement, te rappelant ainsi tout ce que tu avais pu perdre.


« Annabelle ! » Tu avais presque sursauté, toute plongée dans ta lecture que tu étais. Mais la voix qui t'avait interpellée t'était familière, apaisant tes nerfs bien mis à mal ces derniers jours. Fermant ton livre rapidement, tu t'étais tournée sur ta chaise, te mettant de travers pour pouvoir voir qui venait interrompre ton moment de tranquillité. Un fin sourire était venu naître sur tes lèvres alors que ton regard se posait sur la silhouette d'une petite fille. Chevelure blonde, quasiment blanche, avec le même regard bleu que le tien. Marianne, ta sœur cadette. Elle se précipitait vers toi, un large sourire éclairant son visage. « Annabelle ! Qu'est-ce que tu fais à l'intérieur ? Il fait si beau dehors ! Viens jouer avec moi ! » Tu avais secoué la tête, presque tristement. Ta sœur cadette t'avait attrapé le bras, tentant de te tirer vers l'extérieur de la bibliothèque où tu étais enfermée depuis plusieurs heures déjà. Ce n'avait pas été par plaisir que tu t'étais recluse dans cet endroit, bien au contraire même. Ton père avait insisté pour que tu passes ton après-midi à étudier, sans se soucier du fait que tu avais probablement envie de rejoindre ta cadette dehors, afin de passer un peu de temps avec elle. Avec tes occupations actuelles – à savoir étudier, encore et toujours – tu ne passais que trop peu de temps avec Marianne, ce qui te chagrinait au plus haut point. Ce sujet avait d'ailleurs été une source de dispute entre ton paternel et toi ; il voulait que tu continues d'étudier à tout prix pour que tu reprennes l'affaire familiale plus tard, en tant qu'aînée – ton père était à la tête du groupe de marchands qui fournissaient le Palais Royal – alors que tu n'avais aucun intérêt pour son affaire et préférais largement passer tes journées à flemmarder sous le soleil en compagnie de Marianne. Mais non … Tu n'en avais pas la possibilité, ce qui t'avait fait entrer dans une colère noire, te poussant à tenir tête à ton père. Ce dernier, n'appréciant pas que tu lui résistes de la sorte, ne t'avait pas laissée le choix. Tu avais dû courber l'échine et te plier à sa volonté. C'était cette dispute qui t'avait donc mené à passer ton après-midi dans la bibliothèque au lieu de profiter du soleil. Et la question de ta petite sœur t'avait rappelée cette dispute aussi vive que désagréable. Tu lui avais souris, un peu tristement. Avec tes trois ans et quelques centimètres plus qu'elle, tu avais passé tes bras autour de ses épaules avant de l'embrasser sur le front. « Désolée Marianne … Je ne peux vraiment pas. » Tu avais fait un pas en arrière, posant ton regard contrit sur son visage enfantin. Tu avais ensuite soupiré lourdement en voyant sa mine déconfite. « Oh ne fais pas cette tête ! Tu sais que je n'ai pas le choix, Mari'. Papa ne me lâche pas d'une semelle, je suis obligée de rester là pour étudier. » Tu avais un peu haussé la voix, quelque peu agacée par le comportement puérile de ta sœur. Oh tu savais que tu avais été pareille au même âge, que tu avais aussi agis de la sorte. Cependant tu avais aussi la désagréable impression qu'elle ne faisait pas l'effort de comprendre. Elle ne voulait pas comprendre ta situation et cela t'attristait terriblement. Marianne était témoin des disputes quasi quotidiennes qui se jouaient entre toi et ton père. Et pourtant … La voilà qui agissait comme si elle n'avait rien vu. Tu avais eu envie de la secouer pendant un temps avant de te reprendre. Tu lui avais adressé un sourire forcé, posant ta main sur son épaule pour la raccompagner vers la sortie de la bibliothèque. « Mais retourne dehors, Marianne, je te rejoins dès que j'ai finis, je te le promets ! » Cela avait semblé la rassurer car elle t'avait offert un sourire radieux à l'extérieur en courant, probablement pour rejoindre ses amis. Tu avais de nouveau soupiré, retournant au coeur de la bibliothèque, t'asseyant sur ta chaise et te saisissant du livre que tu avais abandonné plus tôt afin de reprendre ta lecture. Ah, la géographie.

L'après-midi avait été longue. Trop longue.



Oh Marianne. Elle te manquait tant. Ta sœur, le centre de tout ton univers. C'était sa présence que tu regrettais le plus, c'était son absence qui te faisait sangloter le soir avant que tu ne t'endormes. Tes parents te manquaient un peu, aussi. Mais pas autant que ta petite Marianne. Tes rapports n'étaient pas aussi bon avec eux que ceux que tu pouvais entretenir avec ta sœur à l'époque. Ta mère n'était pas une grande communicante, réservée et facilement embarrassée. Elle était de nature plutôt superficielle alors que tu t'attachais davantage aux sentiments des autres. Vos caractères étaient bien trop différents pour que vous puissiez avoir une relation mère-fille normale. Vous ne vous disputiez pas, mais votre relation était des plus tendue. Ton père, quant à lui, était bien trop autoritaire pour ce que tu étais, toi, l'électron libre. Ton envie de liberté, de suivre tes envies te poussait bien trop souvent à lui tenir tête. Vos disputes étaient fourbes, violentes.  Mais jamais, Ô grand jamais, n'avais-tu souhaité les voir disparaître. Tu avais beau avoir de nombreux différends avec eux, ils restaient tes parents malgré tout. Et tu leur vouais un amour certain, quoiqu'il soit arrivé entre vous. Tu n'avais pas voulu les voir disparaître, périr dans les Ténèbres. Et pourtant … C'était bien ce qui s'était produit. Oh, tu te souviendrais de cette journée fatidique toute ta vie, tu en étais certaine.


Le souffle court sous l'effet de la panique, les yeux humides à cause des larmes, tu avais courus aussi vite que tes jambes fatiguées te le permettaient. Vêtue d'une robe blanche toute simple, tu avais arpenté les rues de la cité à la recherche de ta famille, frénétiquement, le cœur battant la chamade contre tes côtes. Tu avais pu apercevoir ta mère plus tôt, se réfugiant dans la maison de l'une de ses amies. Tu ne t'étais donc pas trop de soucis pour elle, concentrant tes recherches sur ton père et ta sœur. Ils étaient censés être en ville pour le travail de ton géniteur ; torturée par l'ennui, Marianne avait insisté pour l'accompagner et il n'avait pas pu résister au regard brillant de ta cadette. Ils étaient donc quelque part, tu en étais convaincue. Mais où, précisément … tu n'en avais pas la moindre idée. Étaient-ils sains et saufs ? Avaient-ils pu échapper a ces étranges créatures qui semblaient sortir de nul part ? Tu n'en savais rien à ce moment-là et c'était ce qui t'angoissait le plus à cet instant. Cependant, ton angoisse avait pu être quelque peu soulagée lorsque tu avais posé les yeux sur une silhouette plus que familière. « Marianne ! Oh, Marianne ! » Tu t'étais précipitée vers elle sans réfléchir, passant un bras autour de ses épaules. Tu avais posé ton regard sur son visage pâle et ses joues trempées par les larmes. Tu l'avais secouée un moment avant qu'elle ne réagisse. Ses larmes avaient coulé plus fort encore quand son regard croisa le tien. Tes sourcils s'étaient froncés et tu l'avais serré un peu plus fort contre toi, l'obligeant à te suivre. Tu avais repéré un bâtiment qui semblait abandonné et tu avais décidé que vous alliez prendre refuge dedans. Tu devais faire une pause, tu devais comprendre ce qui avait mis ta sœur dans un tel état et où était ton père. Tu l'avais forcé à s'asseoir sur le sol poussiéreux du bâtiment, son dos adossé contre le mur gris. Tu avais lâché un soupir avant de te mettre à sa hauteur. « Marianne … Regarde moi, l'avais-tu appelée doucement, Marianne, que s'est-il passé ? » Ta cadette avait alors éclaté en sanglots, t'expliquant entre deux hoquets désespérés que votre père avait disparu, que l'une des créatures l'avait attaqué alors qu'il tentait de la protéger. Ton cœur s'était serré dans ta poitrine mais tu étais restée silencieuse, ne sachant trop quoi lui dire pour la calmer. Tu n'avais même pas eu le temps de réfléchir à quoique ce soit pour la réconforter que les monstres pénétraient dans votre abri. Tu n'avais pas vraiment réfléchis, attrapant le bras de Marianne pour la forcer à se lever, la poussant vers un escalier descendant qui devait probablement mener à une sinistre cave. Tu l'avais forcé à descendre alors que tu t'emparais d'un bout de métal qui traînait non loin de là, bien décidée à repousser les sombres créatures. Maladroite que tu étais, elles n'avaient pas tardé à prendre le dessus et tu n'avais eu d'autre choix que de descendre pour rejoindre ta sœur. Tu avais bien envoyé ta cadette dans une cave sombre, pas du tout éclairée. Tu avais eu l'espoir fou qu'elle n'avait pas été trop apeurée par votre situation. Le silence en bas était des plus pesant, presque étouffant. « Marianne … ? » Tu l'avais appelée doucement, ton ventre se tordant. Tu ne l'entendais pas et cela t'inquiétait au plus haut point. Elle ne t'avait pas répondu malgré les secondes que tu avais laissé s'écouler. « Marianne … ! » Ton appel s'était fait plus fort cette fois-ci. Et pour tout réponse tu avais eu un bruit de ferraille s'écrasant, provenant de derrière toi. Tu avais rapidement tourné les talons et étais tombée face à face avec deux grands yeux jaunes, luisant d'une lueur malsaine. Oh, les monstres avaient ainsi envahit la cave aussi et … Ils s'en était probablement pris à ta sœur, ta douce Marianne. Elle … Oh. Non, tu te refusais d'y penser. Et quand celui qui te faisait face s'était élancé vers toi, tu n'avais rien trouvé de mieux que de crier – de peur et d'agonie à l'idée d'avoir perdu ta cadette – et croiser les bras devant toi pour te protéger un minimum.


Ces abominations s'en étaient bel et bien pris à ta sœur. Par ta faute. Tu t'en voulais toujours par rapport à ça ; c'était de ta faute si tu t'en étais sortie et pas Marianne. D'ailleurs, tu avais pu t'en tirer par le plus grand des hasards. Ou tout du moins en quelques sortes. Une clef relativement étrange – une Keyblade, avais-tu appris plus tard – était apparue dans ta main droite alors qu'un murmure – doux, qui te poussait à avoir confiance – dans ton esprit t'instruisait la marche à suivre. Tu t'étais débarrassée de ces horreurs avant de perdre connaissance. Et quand tu avais pu ouvrir les yeux plus tard, tu n'étais plus au même endroit. Un monde étrange, qui s'appelait la Ville de Traverse. Tu étais seule, tu étais isolée. Tu avais peur, aussi. Mais l'important n'était pas là ; tu avais le fol espoir que, si tu avais pu échapper la chute de ton monde, ta sœur pouvait se trouver quelque part aussi.  Tu l'avais cherché partout dans la Ville de Traverse avant de te rendre compte que non, Marianne n'était pas là. Peut-être un autre monde alors. Mais comment s'y rendre, comment faire ? Il y avait eu cette colère au fond de ton cœur, ce sentiment d'injustice profonde. Tu en voulais au monde entier et à personne en même temps. Tu voulais juste revoir ta sœur, la serrer contre toi au moins une fois. Mais cela s'avérait malheureusement impossible. Marianne avait disparu. Tu t'étais alors mise à voyager avec d'autres gens, comme toi ou différents, qui avaient des moyens de locomotion plus qu'efficace; des vaisseaux gumi, disaient-ils, chose dont tu ignorais tout.

Et si tes débuts avec ce moyen de transport avaient été plus que chaotiques, tu avais finis par t'y habituer. À ce jour, tu voyageais toujours de cette manière-là, le cœur toujours plus lourd dans ta poitrine. C'était ainsi que tu avais pu atterrir sur cette plage que tu connaissais pas avant et c'était aussi ainsi que tu en repartirais une fois que tu en aurais l'occasion, après que tes pilotes du moment aient fait les modifications nécessaires sur leur vaisseau.

Coucou les p'tits loups  

Alors commençons par le commencement ! Sur le net je suis connue sous le pseudonyme d'HeartsaMess, mais en réalité je m'appelle Garance ! J'ai fêté mes 21 ans il y a une semaine tout pile ! Enfin. Bref. Parlons du niveau RP. J'ai commencé sur un forum RPG KH il y a quelques années, donc vous comprenez que j'ai craqué pour le votre (souvenirs, souvenirs ...) xD ! Concrètement, je pense bien me débrouiller au niveau de l'écriture et j'ai la sale tendance à écrire des pavés; mes posts rp ne font que rarement moins de 800 mots et c'est quand je ne suis point inspirée x) M'enfin je ne me fais pas trop de soucis de ce côté-là ici ... Je suis une fan de KH de la première heure so (a)

En ce qui concerne le forum ... eh bien, j'adore !   J'ai cependant quelques petites remarques à faire ! Ce n'est qu'un avis personnel qui ne remet en rien l'admirable travail des administratrices du forum, bien évidemment ! Tout d'abord je ne sais pas si ce n'est que moi ou autre, mais dans la partie profil qu'il faut remplir, j'ai du mal à lire les catégories. Le blanc sur le bleu trèèès clair est difficile à lire ;w; Puis les catégories me perturbent quelque peu, ne parvenant pas à voir immédiatement s'il y a de nouveaux messages ou quoi. Mais ce n'est que mon avis ;w; <3 VOUS AVEZ GÉRÉ POUR CE FORUM  

Ah ! Et j'ai failli oublier !   Règlement lu & approuvé, bien évidemment !