Nom & Prénom : Nom inconnu, Ollie
Âge : Dans la vingtaine
Lieu de naissance : Inconnu -monde disparu-
Groupe : Princesse de Coeur
Arme : Aucune -si c'est possible-
Pouvoir : Contrôle de l'eau -?-
Race : Humaine

Ollie est une coquille vide ; sans sa soeur jumelle, elle n'est plus cette enfant enjouée et heureuse. Ollie est passée de l'enfant à l'adulte dans des circonstances inhabituelles. Ollie est pourtant une jeune femme posée et calme. Elle parle peu mais sourit beaucoup, quand bien même on pourrait dire que nombreux de ses sourires sont emprunts d'une sorte de tristesse. Ollie n'est pas brusque ; ses gestes sont lents, emprunts de douceur, de légèreté. Elle est une vague qui épouse la forme des objets, qui vous glisse entre les doigts sans forcer. Ollie est un nuage qui se laisserait emporter par le vent si ça ne tenait qu'à elle ; Ollie est une rêveuse, une tête en l'air. Perdue dans ses pensées, elle prend un soin particulier à revisiter régulièrement le peu de souvenirs qu'il lui reste de Lolita afin de ne pas les oublier. Ollie est un roseau qui se courbe au gré du vent, et elle danse pour oublier, elle danse pour faire plaisir. Ollie a peur du noir ; c'est là que les ténèbres ont trouvé refuge.
Ollie est une adulte avec des rêves et des cauchemars d'enfant.
Ollie se sent seule, Ollie est seule.

Tu ne sais plus vraiment à quel moment tes souvenirs ont commencé à se brouiller, à disparaître dans le néant de ton esprit. Bientôt, tu ne seras plus capable de te rappeler de ces bons moments. Bientôt, tu oublieras la tendresse de son sourire aussi vite que ton corps a oublié la chaleur de sa peau.
Bientôt, Lolita t'aura définitivement quitté.

Elle était partie, Lolita.
Tout comme votre mère qui -tu n'en as de toute évidence plus le souvenir- a disparu petit à petit de vos vies. Égarée, morte, personne ne le savait. Et quelque part, personne ne voulait vraiment le savoir. En particulier votre père qui, comme pour accuser cet abandon, levait la main sur elle, sur toi. Ton corps se souvient encore de la douleur provoquée par sa main d'adulte, par ses caresses déplacées, par ses actes...

Tu te rappelles de ce jour-là.
Votre père avait envoyé Lolita faire une course, et tu resterais là, seule, à attendre le retour de ta jumelle, le visage scotché à la fenêtre pour guetter son retour. Vous aviez toujours été ainsi, aussi loin que remonte ta mémoire. Votre condition de jumelles était sans doute le premier facteur d'une telle symbiose entre vous. L'une ne pouvait vivre sans l'autre, un peu comme les deux faces d'une même pièce. Le caractère de l'une était presque identique à celui de l'autre, à quelques infimes détails près.
Lolita c'était un peu comme ta mère, ta soeur, ta confidente, ton amie.
Lolita c'était ta vie.

Mais Lolita jamais n'est revenue.
Son retard avait provoqué l'hystérie de votre père ; il bouillonnait de colère, de rage. Il n'aimait pas être désobéi. Tu te rappelles sa poigne sur ton épaule et la force avec laquelle il te décrocha de ton poste d'observation pour te jeter au sol. Tu te souviens de ses cris, à peine de ses mots. Il en voulait à Lolita, il en voulait à votre mère. Il t'en voulait à toi. Tu te souviens de la brûlure mordant ta joue après une gifle. Tu te souviens de la chaleur des larmes inondant tes joues. Tu te souviens de tes propres cris, de tes supplications accueillies par un nouveau coup. De poing ou de pied.
Mais tu commences à oublier Lolita.
Pourquoi ?

Il faisait sombre dehors lorsque tes yeux, fatigués d'avoir pleuré, se sont décidé à regarder à travers le carreau. Tu te souviens de ton corps qui te faisait tellement souffrir, à tel point que tu n'arrivais plus à bouger. Respirer te faisait mal aux côtes, et tu avais l'impression de manquer d'air.
Lolita n'était pas là pour tenir ta main. Elle n'était pas là pour caresser ta tête, pour te réconforter de sa voix tendre et apaisante.
Lolita était partie.
S'était-elle perdue ? Avait-elle été capturée ?
Tu ne savais pas, tu ne saurais jamais.

Et pourtant, tu l'aimes Lolita.
A en mourir.
Alors pourquoi tes souvenirs d'elle veulent disparaître ?

Et tes yeux se sont doucement voilés de tes paupières.
Tu n'entendais plus rien, ne ressentait plus rien.
Le vide, le froid, le néant.

En te réveillant, tu te souviens de ce regard à la fois tendre et inquiet.
Mais les prunelles en face des tiennes ne sont pas celles de Lolita. Celles-ci sont d'un brun noisette brillant. Une femme de forte corpulence se tient à, à ton chevet, sa main caressant doucement la tienne. Tu te rappelles de ton corps engourdi et encore douloureux, et de cette femme te conseillant te rester allongée.

Perdue. C'était le mot.
Face à tes interrogations silencieuses, la femme avait pris une voix désolée mais rassurante, expliquant que ton monde avait été détruit. Ton coeur s'était subitement affolé, et le seul mot que ta gorge te permit de formuler fut le prénom de ta jumelle. Lolita.
L'autre avait secoué la tête tout en ajoutant que, d'après ce qu'elle savait, ton père non plus n'avait pas survécu.
Tu te rappelles de ce mal soudain rongeant ton coeur, de cette douleur outrepassant celle causée par votre père, ton père. Si tu l'avais pu, tu aurais probablement hurlé, tu aurais probablement bondi de ton lit pour rechercher Lolita. Mais ton corps ne t'obéissait pas. Et tu compris ce vide en toi.
Lolita n'était plus là.
Lolita était morte.

Les semaines passent, succédant à de longs jours pénibles durant lesquels tu fus contrainte de faire ton deuil. Lorsque ton corps fut guéri des blessures infligées, tu n'avais toujours pas la force de bouger. Tu ne quittais pas cette chambre dans laquelle on t'avait transporté. Tu ignorais même où tu étais. Dans ta tête, il n'y avait que le visage de Lolita, et celui de ton monde détruit. Tu te rappelles les fleurs colorées aux fenêtres des voisins. Tu te rappelles les couchers de soleil observés avec Lolita.
Et un jour, tu quittas cette chambre ; elle aussi était dorénavant rattachée à de mauvais souvenirs.

Ne sachant où allait, tu restais ici, auprès de cette femme plus généreuse encore que ses formes. Tu te souviens avoir effleuré cette marque sur ta peau ; marque que toi seule avait, entre Lolita et toi. Ta gardienne -car tel était le surnom que tu lui avais trouvé- t'avait alors expliqué la signification de cette marque.
Une Princesse de Coeur.
Voilà pourquoi Lolita ne pouvait avoir la même, et pourquoi ses tentatives de reproduction étaient restées infructueuses.

Mais alors, la destruction de votre monde était-elle ta faute ?
Parce que tu es une Princesse du Coeur ?
Est-ce ta faute si Lolita n'est plus là ?

Il te fallut énormément de temps pour te débarrasser de cette étouffante culpabilité.
Aujourd'hui, bien que tes pensées restent encore beaucoup tournées vers Lolita, tu as décidé d'accepter ton destin. Tu te dois de le faire pour qu'aucun autre enfant soit obligé de vivre la perte d'un être aussi cher qu'un parent.

Mais Lolita s'efface peu à peu.
Et ça te fait peur.
Tu ne veux pas la perdre une nouvelle fois.
Il ne te reste pourtant que ça.

Moon △ je suis une old hag △ je rp assez lentement et je suis du genre pavé, mais je me soigne △ ma fréquence de connexion, on va dire que c'est comme je peux, mais assez régulière △ j'ai été capturée par une planète Jupiter, punissez-la △ le forum est prometteur je dirais parce que le contexte est vraiment accessible même pour ceux qui ont jamais trop touché à KH, et c'est un bon point △ niveau améliorations... y a quelques fautes d'orthographe ici et là un peu trop "dérangeantes" mais qui ne fait pas de faute plz ? après, l'important c'est pas seulement l'apparence ; ce forum il est peut-être pas aussi "beau" graphiquement que d'autres, mais il a une personnalité je trouve. y a beaucoup de forums, maintenant, qui ont tout misé sur l'apparence. ça attire peut-être mais derrière les contextes sont un peu mindfuck. voilà. j'préfère autant un forum comme celui-ci. puis moi je suis pas capable de faire le quart de ce qui a été fait ici donc hein DDD: △ ma vie se résume aux blagues douteuses, au shippage intensif de persos, et aussi un peu (beaucoup) à Saint Seiya et Fire Emblem. Mais voilà. love. △ ah et j'aime les triangles (sans blague ?)

Alors je suis pas un canard ok D:
Et puis j'ai lu mais j'approuve pas le règlement. Même pas de cookies de bienvenue. Pff, c'est quoi ce staff ingrat. J'me casse moi :c



NON, NE REFERMEZ PAS LA PORTE JE PLAISANTAIS UESH :C
Lu et approuvé ♥
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