Le magasin où l'on exauce les voeux. (PV : David Krauz)

Le magasin où l'on exauce les voeux ♥

❝ Toutes choses a un prix... ❞

Eyahel Ichihara •

Résumé du post • Le magasin vient d'ouvrir, cependant, seul ceux qui ont un voeux à exaucer peuvent entrer et voir cette boutique. Eyahel vient de finir d'emménager la boutique, alors qu'elle tente de chercher une trace du roi Mickey, elle fut distraite...

David Krauz •

❝ Mystère... ❞

Elle venait d'arriver à San Fransokyo. Cela faisait plusieurs années qu'elle n'y avait pas reposé les pieds. Honnêtement, elle avait l'impression de ne pas être chez elle, d'être une étrangère. Les coins qu'elle fréquentait plus jeune ont tellement changé que la jeune femme était incapable de les reconnaître complètement.
Elle avait cependant réussi a obtenir une petite parcelle dans une rue assez peu fréquentait de la ville. Clow l'aida à le rendre spécial avant de partir. La boutique de vœux n'est en effet visible que pour ceux qui ont un vœux à exaucer et lorsque cette personne touche la clôture en bois celle-ci se retrouve contrainte à entrer. Ce n'est pas de la magie à part entière, il s'agit plutôt là d'un Kekkai, ou barrière de protection permettant d'isoler le magasin du reste du monde. Technique très simplette pour un tel magicien.
Eyahel n'avait plus qu'à décorer la boutique comme elle le souhaitait. L'entrée était spacieuse et peu décoré, directement face au client se trouve une grande porte coulissante violette et dorée au dessin japonais de nuage et papillon. Dans cette salle, utilisée en réalité pour toute les activités de la maison et donnant sur un grand jardin là encore style japonais, on y trouvait un divan en satin noir et dorée sur lequel se déploie un large voile blanc. Une table basse sépare Eyahel du client, une table pour le repas se trouve près de la porte menant au jardin. Toutes les autres portes sont cachés par des tentures de couleur violette et dorée.
Eyahel a également hérité de deux petites filles d'une dizaines d'années, un autre "cadeau" de son mentor Clow, Maru et Moro. Ces deux jeunes filles n'ont pas d'âmes et ne peuvent sortir du magasin, elles ne grandissent et ne vieillissent pas, main d'oeuvre pratique par les temps qui courent! L'une avait de très long cheveux bleu frisé avec de grand yeux bleu, l'autre avait les cheveux au carré rose avec un petit chignon sur chaque côté de la tête, elle avait également les même grand yeux rond que l'autre.
Eyahel était donc bien entourée, elle ne s'ennuyait que très rarement. A vrai dire, la seule chose qui l’intéressait été de retrouver le roi Mickey, de faire sa requête et enfin de trouver la princesse qui allait la guérir du mal qui l'habite. Peut-être était-elle encore une fois trop impatiente mais il fallait avouer que ces derniers jours les ténèbres en elle n'avait cessé de la hanter. Voyante, elle savait que les rêves avaient une signification et ces derniers jours elle voyait la tâche noire de son coeur s'élargir jusqu'à la consumer complètement. Cela ne voulait pas forcément signifier qu'elle allait sombrer dans les ténèbres mais plutôt que les ténèbres se rapprochaient d'elle.
Ayant ceci en tête, la jeune femme partie chercher un miroir un peu spécial dans son grenier afin de placer celui-ci dans un saladier d'eau et ainsi pouvoir voir l'avenir. Technique que Clow lui avait appris lors de son voyage. L'eau étant un liquide stable et l'or du miroir un métal noble, ces deux matières étaient en parfaite harmonie, grâce au gravure sur le miroir celui-ci flotte au lieu de couler grâce à l'équilibre régissant les mondes. Une fois que le miroir flotte, les fluctuations de l'eau permettent au voyant d'en interpréter les signes et leurs significations. Eyahel est particulièrement doué pour cela, elle avait l'habitude de le faire dans l'espoir qu'un indice puisse la guider vers le roi!
Installer sur son divan en satin, son long kimono rouge avec des fleurs de lotus descendant de ses épaules et ouvert laissant apparaître ses longues jambes sans dévoiler aucune partie intime, son calumet à la main, la phase divinatoire allait pouvoir commencer. Le miroir flottait sur l'eau, de petite vague émergeait de la surface de l'eau. Eyahel se pencha et observa la scène, plus elle interprétait et plus son regard devenait froid et distant.

Mokona était installé non loin de là, plus précisément sur la table basse faisant face à la jeune femme, il observait la scène avec intérêt lorsque tout d'un coup ses longues oreilles se dressèrent et penchèrent légèrement vers l'arrière.

Le miroir coula brutalement provoquant un effet d'écho qui se propagea dans toute la pièce. Mokona et Eyahel se regardèrent. Sans rien dire, ils se comprirent. Eyahel se leva et resserra son kimono en s'approchant de la porte menant à l'entrée. Maru et Moro débarquèrent à leur tour en trombe dans la pièce.

Maru & Moro • ❝Il y a quelqu'un? Oh...Eyahel qu'as-tu vu? Un gentil? Le roi Mickey?❞

Eyahel Ichihara • ❝Nous avons un invité. Je me demande moi aussi en quoi sa visite est inéluctable.❞

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Le magasin où l'on exauce les vœux.

Rien ne sert de croire. Il suffit d'avoir des preuves.

▬ Dis-moi Silence, tu crois qu’on peut exaucer nos vœux ?

▬ Tout dépend de votre souhait Monsieur.

▬ Voir mourir toutes les Lamias des différents mondes ?

▬ J’aurais tendance à dire que Monsieur espère une trop grande chose pour une race aussi importe qu’elle.

▬ J’ai bien réussi à réduire Kiana en esclavage…

▬ Rien n’est encore officiel Monsieur et vous connaissez mes pouvoirs. Mais peut-être existe-t-il un endroit pour vous aider à réaliser votre vœu de mort.

▬ Explique toi.

▬ Allez dans le monde des machines, San Fransokyo.

Sans plus d’explication, il s’était incliné avant de commencer à se diriger vers la sortie en prenant au passage mes chaussures et ma veste. Lorsque la porte se referma, ma tête partie en arrière pour se poser sur le rebord de ma baignoire. Fixant le plafond, je me m’étais à réfléchir sur les propos de mon majordome. En soit, je n’avais jamais su ses pouvoirs mais je pouvais lui faire confiance. Il m’était dévoué depuis la mort de la Loge des Lamias qui le retenait prisonnier comme un animal. Je savais qu’il était méthamorphe mais à part ça… Dans un soupir et une dernière contemplation des dorures, je me décidais de sortir de mon bain et d’enfiler une serviette autour de ma taille.

Lors de ma sortie, je tombais presque nez à nez avec cette chère Kiana. Au lieu de me saluer, je vis ses yeux devenir vipère et sa bouche s’ouvrir. Cette attaque, ce n’était pas la première fois qu’elle voulait me la faire. Mais cette fois, je la plaquais contre le mur au bon moment en posant une main sur sa petite gorge,

▬ Heureusement que je me mets à exterminer les filles de ton espèce ma belle.

Pour seule réponse, elle me cracha au visage avant de me gifler et s’en aller dans la salle de bain plus furieuse que jamais. Tout sourire et en bougeant ma mâchoire endolorie, je faisais demi-tour vers ma chambre où m’attendais des affaires fraichement sorti du placard. Silence arriva au moment où je mettais ma chemise. Il me rendit mes affaires en me disant de faire la prochaine plus attention au sang la prochaine fois. Tout sourire, je hochais la tête avant de lui faire de mon départ pour la ville de San Fran quelque chose. Il inclina la tête et je terminais par le suivre dans le pièce au miroir. Sans plus de formalité, je lui fis pars que je ne savais pas quand j’allais rentrer et qu’il ne fallait en aucun cas laisser la Lamia libre de ses mouvements et refermer cette chambre après mon départ. Il m’adressa un sourire en me demandant de ne pas m’inquiéter et me souhaita un bon voyage avant de sortir. Le sceau magique inscrit sur la porte fit effet et je pus partir tranquille.

À vrai dire, je ne savais pas trop si j’avais atterris au bon endroit. On ne pouvait pas dire qu’une chambre aider à se repérer. Tant et si bien que je regardais par la fenêtre pour tomber sur une ville où les couleurs m’arrachaient une grimace de déplaisir. J’ouvrais la fenêtre et me laissais tomber dans une ruelle juste en bas avant de rejoindre la rue centrale. Ne sachant quoi chercher j’avais donc erré dans la ville à la recherche d’indice avant de tomber sur une conversation intéressante entre deux personnes. L’une parlait d’un magasin tenue par une voyante, une femme très belle et que son ami devait y aller. Mais très vite, ce dernier renchérissait qu’il avait cherché cette chose sans succès et le premier lui demanda s’il était bien allé à l’adresse. Ce fut donc naturel que l’autre redemande le lieu et je le pris en note avant de partir sur ses traces…

Très vite et avec l’aide d’une charmante demoiselle, j’étais arrivé à destination et comme hasard, j’étais dans la même situation que le deuxième homme de tout à l’heure : rien. Haussant les épaules, je commençais à faire demi-tour avant d’être prit par une étrange sensation… Lentement, je regardais derrière moi pour tomber sur une boutique qui n’était pas là avant. Dans un léger sourire et sans attendre, je me dirigeais vers l’entrée et enclencha la poignée pour entrer.

À l’intérieur, la première chose qui attira mon regard ? Une femme en kimono rouge et aux cheveux longs et noirs. Puis mon attention se porta sur d’autres personnes présentes mais sans grande valeur à mes yeux,

▬ D’après les dires, il y a une voyante ici.

Je réajuste ma cravate et le col de ma chemise tout en regardant chaque personne présente avant de rester bloqué sur la femme. Bien que j'étais direct, rien n'enlevait mon sourire bienveillant de la figure.

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Le magasin où l'on exauce les voeux ♥

❝ Toutes choses a un prix... ❞

Eyahel Ichihara •

Résumé du post • Le nouveau venu intrigue particulièrement Eyahel, elle sait qu'il n'est pas là par hasard et tente donc de voir quel est le rôle que cet homme va jouer...

David Krauz •

❝ Voyance ❞

Un homme entra dans sa boutique, bien habillé, souriant, bien bâtit, il parait très gentil et agréable. Eyahel croisa les bras et tira une bouffée sur son calumet avant de prendre plus de temps pour l'observer.

David Krauz • ❝ D’après les dires, il y a une voyante ici. ❞

Eyahel ne le lâcha pas des yeux, il y avait quelque chose dans la voix de cet homme qui l'intrigua. Cependant elle se devait désormais de lui répondre.
Elle prit légèrement du temps avant de répondre, elle baissa la tête et ferma les yeux. Visiblement il sortait de son bain, cependant, une odeur effrayante suivait cet homme. Il était porteur de tristesse, de désespoir et d'amour...un sentiment qui faisait tâche avec le reste, Eyahel se concentra et entendit le bruit des chaînes. Maru et Moro observèrent la jeune femme qui ouvrit les yeux brutalement, elle reprit ses esprits et prit enfin la parole après un silence de quelques minutes pas plus.

Eyahel Ichihara• ❝ C'est ce que l'on dit en effet. ❞

Son ton fut des plus neutre, aucun sentiment ne parut dans sa voix. Mokona faisait le peluche dans la salle d'à côté mais était très attentif à la discussion qu'il percevait très clairement. Maru et Moro se mirent à rire, elles tapèrent plusieurs fois dans leurs mains avant d'ouvrir les portes de la grande salle de voyance et d'invité l'homme a y entrer.
Eyahel ne prit pas la peine de lui adresser un mot et partie s'installer sur son divan, elle tira plusieurs bouffée sur son calumet. Appuyée sur l'accoudoir du divan et allongée, elle saisit le miroir avait coulé et le plaça sur la table basse sensé séparer la jeune femme et son client. Le saladier encore plein d'eau resta quant à lui au sol proche de la jeune femme.
Son corps frissonna légèrement, la porte menant au jardin était entrouverte laissant passé une légère brise d'air frais. Un gros corbeau avait élu résidence sur le grand cerisier du Japon qui fleurissait dans le jardin, il croissait furieusement alors que la jeune femme attendait patiemment son client. Elle ne forcerait pas le jeune homme, cependant elle voyait en lui quelque chose d'intéressant, d'intriguant qui la poussa tout de même à tenter quelque chose.

Eyahel Ichihara• ❝ Si tu es parvenu jusqu'ici c'est que tu as un vœux à formuler. Dis-moi quel est ton nom? ❞

Mokona faisait la peluche proche de la porte menant au jardin, ses grand yeux noir scrutaient l'homme qu'il pouvait désormais à peu près voir, cependant il ne bougea pas, il ne fallait pas effrayer le visiteur.
Maru et Moro partirent dans une autre pièce, elle ne dérangeait jamais leur maîtresse pendant une visite.
L'ambiance devint lourde dans le magasin, quelque chose d'étrange avait envahit l'air de la pièce, une force étrange que la voyante tenta tant bien que mal d'interpréter.
Eyahel plongea ses yeux dans ceux de l'invité, perçant son âme allant jusqu'à son cœur. Elle savait ce qu'elle cherchait, et lui pas encore...

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Le magasin où l’on exauce les vœux..

Rien ne sert de croire. Il suffit d’avoir des preuves.

Moi qui ne croyais en rien de spécial, j’étais donc arrivé me retrouver dans une boutique de vœux. Sérieusement. Ma personne en prenait un sacré coup quand même. Mais bon ! Autant tenter le Diable et voir où il nous m’emmène au lieu de partir dans chaque monde pour annihiler une race. La brune me fixait. Je ne savais pas si c’était pour lire en moi ou par curiosité. Mais une chose était sûre, je faisais de même. Un mystère planait autour d’elle. Comme s’il n’y avait que de la brume. C’était assez étrange de penser ainsi mais c’était la sensation qu’elle me donnait. La femme prit alors la parole et je me pris à sourire en baissant légèrement la tête.

Radicale et peu loquace la demoiselle. Soit, j’allais devoir m’y faire après tout. Mon attention se porta alors vers deux gamines en train de se mettre à rire. J’arquais un sourcil, qu’est-ce qu’il y avait de drôle ? Rapidement, je les vis ouvrir des portes et une autre salle s’ouvrit à moi. La brune vêtue de rouge s’avança là-bas et prit place sans un mot. Pour ma part, n’étant pas vraiment invité à entrer et ayant de bonne manière, j’évitais simplement Elle me posa alors une question sur mon identité après m’avoir dit que si j’étais là c’était pour un vœu. Pour simple réponse, je baissais légèrement en tête en avant en posant une main sur ma cravate avant de répondre d’une voix portante,

▬ David.

Pas besoin de lui avouer mon nom de famille. Je ne voyais pas en quoi cela pouvait bien l’aider pour vœu. Les mains dans les poches, mon attention se porta sur les environs à fixer les pièces et les gens présents. Certains avaient l’air complètement bizarre. Mais étrangement, mon regard ne pouvait pas rester plus de quelques secondes. Il était toujours attiré par la femme devant moi. Elle n’avait pas tort sur une chose, j’avais un vœu à accomplir. Un loin d’être agréable pour un simple petit mortel qui aime la vie et les gens. Pour ma part, il n’y avait que moi, Silence et Kiana qui avait une importance. Les autres n’étaient que distractions.

Finalement, comprenant qu’elle n’allait pas m’inviter je pris les devants sans attendre et entra dans la pièce. Doucement, je pris place en face d’elle sans détourner mon regard du sien. Je n’aimais pas qu’on me fixe de la sorte. Pour autant, je n’étais pas menaçant dans mon attitude. Bien au contraire. J’étais calme et quelque peu souriant. Avoir croisé Kiana avant de venir m’avait donné une forte raison de venir ici. Depuis ma mutation, je n’ai de cesse de vouloir leur mort. Et celle voyante pourra m’aider. Si ce n’est pas le cas et qu’elle ment, je serais la faire regretter sa publicité.

▬ Ainsi donc, une voyante peut réaliser des souhaits ? Mmh... Pourquoi pas. Mais j’avais pensé que c’était les sorcières qui avaient ce monopole. Ou alors les charlatans.

Je me devais de la tester. Je ne comptais pas lui avouer mes plans ou mes idées si je tombais sur voleuse. Mon regard fixait encore le sien comme si je voulais lire en elle. Ses réactions n’allaient pas m’échapper.

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Le magasin où l'on exauce les voeux ♥

❝ Toutes choses a un prix... ❞

Eyahel Ichihara •

Résumé du post •Un cheveux, de la fumée, une odeur nauséabonde et du sang, peu d'indice mais c'est un bon avancement. Continuant à chercher ce que David peut bien vouloir, elle lui explique comment marche les vœux...

David Krauz •

❝ Du fond du cœur ❞

La voix de l'homme s'éleva et Eyahel entendit son prénom. Sa voix résonna dans sa tête un long moment, l'onde sonore de celle-ci fit onduler l"eau présent près de la voyante, elle baissa les yeux et observa.
Elle ne répondit pas, retourna son regard vers David et attendit qu'il entre. Mokona sentit ses poils se hérissaient sur son dos, il n'aimait pas quand Eyahel faisait de la divination ou de la voyance car cela projetait toujours des ondes étranges dans la pièce.
David finit par entrer, il semblait complètement calme et même légèrement souriant. Eyahel n'avait pas réellement l'habitude de croiser ce genre de personne dans sa boutique. Généralement les humains ont peur de se genre de chose, toutes les choses qu'ils ne comprennent pas les mettent mal à l'aise mais lui semblait différent. Il prit place face à elle, elle n'ajouta rien et se contenta d'attendre encore une fois.

David Krauz • ❝ Ainsi donc, une voyante peut réaliser des souhaits ? Mmh... Pourquoi pas. Mais j’avais pensé que c’était les sorcières qui avaient ce monopole. Ou alors les charlatans. ❞

La voyante sourit, ainsi donc il ne croit pas. Mais le jeune homme est quand même dans la boutique, il a pu la voir et donc quelque chose de vraiment important doit le hanter. En le voyant, on ne peut pas deviner quel genre de vœu il demandera d'exaucer et de part sa présence la jeune femme ne peut rien lui refuser.
Le mot sorcière fit écho dans sa tête, la comparait-il à ses vieilles femmes volant sur un balai avec une pustule sur le nez ou alors pensait-il au "vraie" sorcière? D'où venait-il? Il prenait des précautions en ne disant pas son nom, ainsi donc il avais des choses à cacher?

Eyahel Ichihara• ❝ Les vœux sont les souhaits que formulent les humains pour améliorer leur vie. Ici, les vœux ne sont pas de la même nature, ils ne sont pas liés à la volonté...❞

Elle se redressa subitement et posa son index sur la poitrine du jeune homme en ne lâchant pas son regard. Aucune expression n'apparut sur son visage, elle sonda celui de son interlocuteur en fixant cette fois son épaule et en saisit précautionneusement un cheveux long et argenté. Eyahel reprit aussitôt place sur son siège et fixa longuement le cheveux qu'elle positionna sur le miroir qui était sur la table face à David.

Eyahel Ichihara• ❝ Je ne sais pas qui elle est pour vous, ni son nom, mais avant d'attérir sur votre épaule, ce cheveux était très en colère. ❞

Eyahel l'aperçut, cette jeune femme poussant des cris bestiaux pour se libérer. Une odeur nauséabonde émana du cheveux avant que celui-ci ne se consomme dans les ténèbres. Le miroir absorba celui-ci. Elle perça petit à petit quelque chose qu'elle avait désormais l'habitude de voir. En fixant David, elle s'aperçu que son cœur refluait une épaisse fumée noire qui enveloppa le corps du jeune homme, du sang coulait par ses yeux et recouvrait ses mains. Alors qu'elle tenta de maintenir son regard sur celui-ci elle fronça les sourcils tellement la fumée devenait épaisse, elle avait l'impression de ne plus rien y voir; d'étouffer dans ces ténèbres! Elle ferma les yeux. Lorsqu'elle les ouvrit de nouveau il n'y avait plus rien. Elle avait eu une vision, David ne pouvait voir cette fumée et le sang qu'il transporte ni même l'odeur nauséabonde sortant de son propre corps.
Mokona le voyait aussi, il était inquiet mais un être des ténèbres n'avaient aucun pouvoir en ces lieux car ils sont abrités par le néant. Ici ni ténèbres ni lumière ne sont maîtres. Eyahel le savait aussi, cependant, en contre-partie de cette protection, elle devait réalisée les souhaits de tout un chacun qu'ils soient bons ou mauvais.
David émettait cependant une certaine réserve, maintenant qu'elle savait qu'il appartenait aux ténèbres elle pouvait le comprendre. D'ailleurs s'était arrangeant dans un sens, allez savoir quels sombres desseins animaient cet homme!

Eyahel Ichihara• ❝ Les vœux formulés pour améliorer notre vie ne dépendent que de nous, ainsi ils ne demandent pas de compensation. Cependant les vœux venants du cœur demandent plus d'énergie et sont soumis à une unique loi : il faut que la compensation soit équivalente au vœu formulé. Il est impossible de briser cette loi, de la contourné car elle régie l'équilibre des mondes. ❞

Oui, il étant tant qu'il sache. Ainsi il savait que suivant le vœu qu'il allait formuler la compensation serait plus ou moins importante. Si Eyahel avait comprit cela à ses dépends, elle prévenait toujours son client afin que ceux-ci n'ai pas de mauvaise surprise. Bien que les humains jugeaient souvent mal la hauteur et les conséquences de la compensation...

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Le magasin où l’on exauce les vœux..

Rien ne sert de croire. Il suffit d’avoir des preuves.

Cette femme avait quelque chose en plus. Une chose dont il était impossible de mettre le doigt dessus. Son charisme faisait d’elle une personne légèrement étrange. Enfin pas plus étrange que moi en fait. Mais dans son kimono, sa manière de se tenir, de me parler ou même de me regarder… J’avais la sensation d’être sondé au plus profond de mon être. Ce qui en soi me déplaisait fortement. Personne ne devait savoir ce qu’il avait à l’intérieur. Pas même une voyante. Pour couper court à toutes autres pensées de ma part, je m’adressais à elle sur un ton neutre plus proche du détachement.

Elle ne répondit pas sur le coup préférant se mettre à sourire. Je ne la suivais pas dans son envie pour éviter d’être faux. Elle me demanda alors mon identité et par sécurité je ne lui donnais que mon prénom. Je ne savais pas ce dont elle était capable et puis je ne voulais pas tenter le diable avec elle. Puis elle m’expliqua la signification d’un vœu avant de se redresser et me pointer du doigt. Je détestais ce genre de comportement si bien que ma mâchoire se crispa. La femme se pencha et prit quelque chose sur mon épaule en me parlant d’une certaine « elle ». Je fronçais les sourcils. Avant de passer mes mains sur mes épaules pour retirer les potentiels autres cheveux. Elle n’était qu’une chose. Elle ne mérité pas de revoir la lumière du jour. Elle était une Lamia. Une vipère. Elle avait le droit d’être en colère puisque j’allais anéantir sa race. Je sourirais malgré moi en pensant au mal que je lui faisais. J’étais heureux de le faire et cela n’allait pas se terminer maintenant. Pourtant, la chose qui retira mon sourire fut le regard insistant de la femme devant moi. Je relevais le menton tout en la regardant à mon tour. Elle avait l’air de lire en moi. Pourtant je n’étais pas un livre ouvert. Puis elle prit la parole en me donnant des indications et une mise… En garde ? Sérieusement ?

▬ Peu importe la compensation.

Même si pour cela je devais tirer un trait sur ma propre vie. Elle ne me connaissait pas et donc ne savait aucunement ce qui pouvait me passer par la tête quand j’avais vraiment envie de quelque chose. Après tout, j’avais failli mourir en réduisant Kiana en simple esclave. De toute manière, elle ne méritait pas de traitement de faveur. Pas même ses sœurs. Par leur faute, j’étais devenu une chose plus qu’un homme. Toucher quelqu’un, s’approcher d’elle devenait un combat de tous les instants pour éviter de la tuer par mon anomalie. Combien de temps est-ce que j’avais passé à essayer de calmer mes crises ou dompter mon pouvoir ? Des heures ? Des semaines ? Des mois ? Non. Des années.

Alors sa compensation n’était que de la piquette pour ce que j’avais vécu. Calmement, je me redressais sur ma place, le dos droit et la tête haute. Je ne comptais pas renoncer aussi facilement à la mort de toutes ces vipères. Puis pour en revenir sur ses propos, bien que je le fasse pour améliorer ma propre vie, je ne pouvais pas nier qu’il y avait un peu pour les autres. Les autres hommes surtout. Eviter qu’ils ne vivent le même enfer que moi. Si pour cela je devais passer le reste ma vie à leur courir après j’étais plus prêt que jamais. Tout en lâchant un soupire, mon attention se porta sur un gosse qui nous regardait. Il avait l'air mal à l'aise. C'était ma présence qui le mettait dans cet état ? Moi qui n'était venu qu'en paix comme un homme normal ? J'eus un beau sourire avant de reporter mon attention sur la femme en rouge,

▬ Je souhaite l'extermination pur et simple des Lamias.

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❝ Toutes choses a un prix... ❞

Eyahel Ichihara •

Résumé du post •La destruction, David finit par formuler son voeux et la voyante se devait de l'aider. Mokona s'interpose afin d'émettre un bémol.

David Krauz •

❝ Malédiction ❞

Eyahel avait en face d'elle un homme qui ne baisserait pas les bras, le coeur empli de haine. Il voulait sa vengeance, la destruction d'une race antique dont Clow avait par le passé vaguement parlé à la jeune femme. Les lamias sont des créatures prenant la forme de femme humaine particulièrement belle, bien vue n'est-ce pas? Elles chassent les jeunes hommes et s'attachent à eux. Il fallait avouer que la voyante n'en savait pas plus au sujet de ces bestioles, cependant la haine du jeune homme et l'odeur nauséabonde qu'il dégagé n'était sans nul doute le fait d'une "farce" de ces lamias. Ainsi il en avait vu?
Alors que la colère qu'essayait de dissimuler le jeune homme n'échappa pas à Eyahel, celle-ci ne chercha pas à creuser. Même si elle était curieuse, elle n'aimait pas tourmenter les gens pour rien.

Eyahel Ichihara• ❝ La destruction d'une race entière, d'autant plus si ancienne et puissante, demanderait en compensation bien plus que ta vie. Et ce vœux ne dépend pas de mes dons de voyance mais de ta volonté. Je ne peux pas les détruire à ta place. Et est-ce réellement ce que tu veux? Que quelqu'un les tue à ta place? ❞

Eyahel avait pris un ton plus doux, empli d'empathie pour cet homme mais détruire une race entière était bien entendu trop compliqué pour ces talents. Elle ne pourrait donc rien faire pour lui, la compensation mettrait fin à la vie du jeune homme mais pas uniquement la sienne.
Rester silencieux dans la pièce, les oreilles de Mokona se mirent à bouger. Il bondit soudainement sur le divan et attérit sur les genoux d'Eyahel. Les ténèbres émanant de cet homme affectait la voyante, David ne le voyait pas encore, mais Mokona savait que la malédiction de celle-ci était très "sensible" à ses pairs. Autrement dit, pour éviter tout accident Mokona se plaça tel un bouclier entre la voyante et le jeune homme qui n'allait peut-être pas tarder à comprendre que les ténèbres avaient laisser une marque sur chaque personne présente dans cette pièce.

Eyahel Ichihara• ❝ Je ne suis pas en mesure de toutes les détruire, ce n'est pas mon combat ni mon rôle. En revanche il semblerait que ce soit le tien. Ce n'est pas un hasard si tu en détiens une, sans doute te sera-t-elle plus utile que jamais pour détruire les créatures qui te hantent. Tu as déjà le pouvoir de toutes les tuer alors qu'est-ce qui t'emmène réellement ici? ❞

Oui, elle le sentait bien. Cet homme qui paraissait si décontracté et sympathique dégagé un pouvoir particulier. Impossible de savoir quoi tant qu'il ne lui montrait pas, mais détruire quelques Lamias n'étaient pas réellement un problème pour lui. D'autant plus qu'il était évident que celles qui l'avaient "changé" ont du connaitre un sort plus terrible encore que la mort. Il était donc tout naturel que la voyante s'interroge sur les véritables intentions du jeune homme. C'est vrai qu'il aurait été plus simple que quelqu'un tue toutes ces vipères en claquant des doigts mais Eyahel n'était pas une déesse et ne pourrait certainement pas l'aider à se battre contre de tel ennemi.
Les ténèbres avaient bien engloutis cet homme, est-ce que les Lamias en étaient la seule cause? Peut-être pas, mais il était évident qu'il ne changerait probablement pas son fusil d'épaule sans bonne raison. Alors un idée vint dans l'esprit de la jeune femme, ce qui laissa apparaître sur son visage un air perplexe et plus impliqué dans la cause. N'y voyait là aucune sympathie, Eyahel n'aimait juste pas ne pas pouvoir faire quelque chose. Et puis qu'il soit dans la lumière ou les ténèbres importait peu la voyante, elle se devait d'aider tous ceux qui pénétraient dans sa boutique sans distinction d'alignement. C'était le principe qu'elle s'était fixée, la compensation pour avoir cette boutique et atteindre son but et se défaire de la malédiction qui la hantait.

Mokona soupira d'exaspération, il se sentait une nouvelle fois embarqué dans une histoire qui allait sans doute mal finir et il ne faisait franchement pas confiance à ce David. Sourire ou pas sourire, le jeune homme s'était trahit, il n'était pas bon et donc extrêmement mauvais. Eyahel s'en était aperçu sans doute mais le petit lapin noir savait ce qu'elle tenterait de faire. La partie s'annonçait donc longue et Mokona coupa net la conversation entre les deux protagonistes en mettant en garde la voyante qui semblait plus enclin à se faire dévorer par ces propres ténèbres!

Mokona• ❝ Inutile. Il y a des choses qui doivent rester comme elles sont, si tu tentes de changer cet homme, tu ne sais pas ce qu'il te sera fait en retour. Si la voyance demande compensation, les ténèbres ne quittent pas leur dû pour rien non plus! ❞

Eyahel tenta de camoufler sa gêne lors de la prise de parole du lapin, d'une part elle n'aimait pas être coupé dans ses moments de réflexion et d'autre part, elle se demandait ce qu'allait se demander David?
Mokona n'avait pourtant pas l'habitude d'interférer dans les agissements de la voyante, la laissant d'ailleurs gérer ses affaires seules. Mais là il était différent, sans doute se faisait-il du soucis par rapport à "ça", mais ce n'est pas cette chose qui lui dictait d'agir ainsi...quoique?

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Le magasin où l’on exauce les vœux..

Rien ne sert de croire. Il suffit d’avoir des preuves.

J’étais venu ici comme… Un dernier recours ? Ou une aide peut-être. Ou alors par simple curiosité… Je ne le savais pas vraiment mais ce qui était sûr c’était que son magasin m’était apparu. À moi. Homme sans foi ni loi. Sans cœur et tueur. La formulation de mon vœu terminé, je regardais la réaction de la femme devant moi et bizarrement, aucune réaction visible. Pas de saut en arrière, de grimace juste une voix plus douce. Je grimaçais malgré moi. Je sentais dans cette dernière une forme de pitié ou de quelque chose s’en rapprochant. Le genre de chose que je n’aimais pas. Pourtant, je ne fis aucun commentaire me contentant simplement de la regarder. Elle me sortit alors un discours sur l’ancienneté de mes ennemies avant de me poser des questions. Demander à quelqu’un de les tuer à ma place ? Je me pris à rire.

▬ Certainement pas. Leurs langues de vipère sont pour moi uniquement. Je veux les tuer. Mais il me manque un « comment y parvenir ». Elles poussent comme du chiendent.

C’est alors qu’on n’eut le droit à la présence de cette chose. Un lapin noir qui venait d’atterrir sur les genoux de la femme. Je ne comprenais pas pourquoi il venait de faire ça. Sans doute une bestiole en manque d’affection… Ou avait-il peur pour sa maîtresse. Que je ne la tue peut-être. Quoi qu’il en soit, mon attention se reporta sur la femme quand cette dernière ouvrit la bouche pour la deuxième fois en peu de temps. Ainsi, elle ne pouvait pas vraiment m’aider. Mais je passais presque outre le fait de sa mention de Kiana. Ce qui suivit me laissa d’abord interdit. Le lapin émit un soupir avant de prendre la parole. Les mots qu’il venait de sortir eurent le don de m’énerver au plus point. Les nerfs de mon tressautèrent et…

▬ Je rêve. Ouvre bien tes oreilles le lapin, elle ne risque pas de me changer. J’ai trop à perdre si cela arrive mais si elle ne peut rien pour moi alors je n’ai plus rien à faire ici. C’est aussi simple que ça.

Sur ces mots, je me mis à me redresser en passant une main sur mon pantalon et ainsi le remettre en ordre. Le temps de perdu à avoir fait le voyage pour qu’un animal vienne se mettre sur ma route n’était pas ce que je préférais le plus à vrai dire. Mais il avait l’air de tenir à cette femme. En soit, je ne pouvais pas lui en vouloir même s’il venait de briser complètement mes envies de vengeance. Une sale bête. Je fronçais les sourcils en la regardant. Il n’y avait pas de raison que je m’amuse à en faire une carpette. Même si au fond j’en avais très envie. Dans une très longue expiration, je fermais les yeux pour essayer de ne pas trop m’énerver mais au lieu de ça, j’eus le droit à quelques souvenirs agréables de femmes venant me mordre, le sang versait et les cadavres d’hommes…

Lorsque je rouvris les yeux pour tomber sur un mur, je vis tel un fantôme le visage de Kiana et les nerfs de mon cou se mirent à tressauter. J’avais une haine sans nom pour ces femmes. Après tout, elle avait fait de moi une bête. Mes poings se mirent à se fermer violemment en tuant du regard la sale petite bestiole. De plus, comment avait-elle su que j’avais une Lamia chez moi ? Après réflexion, je me souvenais de son mouvement en avant en prenant un cheveu sur moi. Je comprends mieux d’un coup. Elle n’allait pas pouvoir m’aider. Kiana me vouait une haine sans nom. Autant demander à une Princesse de me donner son cœur ! Très sérieusement, elle me mettrait plus des bâtons dans les roues qu’autre chose. Mais je n’avais pas le pouvoir de toutes les tuer. J’en avais déjà exterminé certes. Mais pas assez pour me réconforter dans cette idée. Mais il était vrai que je cherchais aussi quelque chose d’autre.

La chose qu’elles m’avaient retirés en jouant avec mon corps et en souillant mon âme. Cette chose agréable qui faisait de moi un homme… Ma dignité. Le jour de mon réveil dans cette cellule, le jour où elles ont commencés… Je lâchais un long soupire et me rassis instinctivement. J’étais en colère dès que je pensais à elles. J’avais toujours des envies de meurtres. Je voulais redevenir l’homme d’avant. Celui qui n’avait pas besoin de faire attention pour toucher une femme. Celui qui n’avait aucune peur. Celui qui ne possédait qu’un pouvoir d’une grandeur sans nom. Je voulais redevenir ce David et pour moi, la seule façon était d’assassiner toutes ces femmes en leur demandant à chaque fois comment. Comment retirer ce sang souillé…

▬ Si tu ne peux rien pour moi voyante, dis le moi tout de suite.