Case 25 :

La cavité était de nouveau apparente dans l’horizon. Comme quoi sa progression était pour une fois concluante. Mais comme ce monde lui avait appris à ses dépends. Il ne fallait pas crier victoire trop vite. Aucunement même. Sinon, on venait vous arracher celle-ci de force. Le petit chocobo suivait donc la traversée qui se dessinait devant lui, et il fut bien content de constater que cette fois, il n’y avait pas d’obstacle sur son itinéraire. Depuis que la porteuse l’avait chevauché, il avait eu le loisir de vivre une aventure quelques peu palpitante, pour sûr. Après s’être aventuré loin de la plaine, un nouveau champ magnétique semblait se dresser dans le décor, mais heureusement celui semblait inactif, ce qui était une chance. Au moins, il n’y avait pas besoin de faire demi-tour, encore une victoire de plus visiblement. Cette fois, le volatile jaune et Wild quittait la plaine sauvage pour s’aventurer dans les montagnes de gran pulse. C’est là que les ennuis commençaient toujours, dans cette fameuse montagne qui semblait s’amuser de ses pauvres victimes. Combien de fois avait-elle fait tourner Wild en bourrique ? Bien trop de fois, et c’était d’ailleurs celle-ci qui abritait un bon nombre d’enclos de piaf jaune. Bon en tout cas, elle n’avait pas d’autres routes à emprunter, aussi, il fallait qu’elle s’en tienne à son instinct. Le hasard était la seule possibilité dans ce monde.

Case 35 :

« Bon… Si on continue sur cette lignée, on va peut-être pouvoir arriver vers cette stupide tour qu’il va falloir que j’escalade encore. Par pitié faites que ça s’arrête ! » Et encore la porteuse était tenace, ne manquant pas de détermination pour finir à bien cette mission. Au moins, on ne pouvait pas lui reprocher de prendre son travail au sérieux, et quand bien même elle avait envie de partir, elle préféra rester. Il fallait régler ce problème de temps et d’événement coûte que coûte. Alors que le chocobo semblait ne pas vraiment écouter les lamentations de sa cavalière, ses pas se stoppèrent nettement tandis qu’il semblait regarder vers un point fixe. Intriguée par cette réaction Wild regarda quelques instants le piaf jaune, avant de lever son regard à son tour. « Eh tu me fais quoi là ? Tu… Oh… Je vois… » Devant eux, se tenait une femelle chocobo au plumage éclatant et propre. Celle-ci semblait picorer avec calme et sérénité jusqu’à ce qu’elle vit le chocobo de Wild. En le voyant le volatile s’approcha de quelques pas d’un air méfiant, tandis que le destrier de Wild semblait s’agiter. « Eh oh ! Tu ne vas pas me faire ta parade nuptiale là ? Ce n’est pas le moment mon gars ! Tu dragueras quand tu auras fini de m’emmener ! EH TU M’ECOUTES OUI ? » Visiblement non. Et plus la femelle s’approchait, plus le chocobo mâle semblait se dandiner bizarrement. Soudain, la femme chocobo se mit à courir autour des deux compères, invitant celui-ci à le suivre. C’est ce qu’il fit sans même demander son reste, courant à pleine vitesse tout en laissant un nuage de fumée de poussière derrière lui. Surprise par cette initiative, Wild s’était fermement accrochée au cou de l’animal, fermant les yeux pour ne pas se prendre des grains de roche dans les yeux. « Pourquoi il a fallu qu’on tombe sur une femelle ! Pourquooooi ? » Au moins, l’avantage de cet inconvénient, c’était qu’elle pourrait arriver plus rapidement à la tour, car au vu de la vitesse des deux oiseaux, les kilomètres défilaient à vitesse grand V.