Ce sourire si magnifique qu’elle arborait, je ne voulais pas le voir disparaître, mais il était clair qu’avec mon métier ce ne serait clairement pas évident de l’arborer tout le temps. Elle aurait plus souvent une mine inquiète et ça me faisait mal pour elle, car je ne pouvais rien y faire. Quand le devoir m’appelait je ne pouvais pas y aller avec elle, parce que premièrement c’était trop dangereux étant une princesse de cœur et deuxièmement parce que si je ne revenais pas cela voudrait dire qu’elle non plus et je préfère qu’elle reste en vie. Si je la perdais à cause de ma négligence je ne pourrais jamais plus me regarder dans un miroir.

Malgré tout cela je ne pourrais jamais assez la remercier de m’avoir fait découvrir le vrai bonheur et la sensation d’être aimé. C’est elle qui m’avait ouvert les yeux sur tout et je ne pouvais qu’en être heureux et comblé. Certes notre relation était loin d’être simple quand j’y pense. Devoir se cacher pour s’aimer ce n’était vraiment pas simple, mais je n’aurais pas choisi une autre femme même avec cet inconvénient. Elsa méritait d’être heureuse elle aussi et je la préférais à mon bras plutôt qu’à l’un de ceux de ces abrutis en culottes courtes qui croient tous savoir de la vie parce qu’ils sont riches et peuvent tous acheter sauf que le cœur d’Elsa n’était pas à vendre et qu’il était déjà pris par moi ! Enfin bref, ce qui était sûr c’est que j’étais l’un des mieux pour la rendre heureuse et je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour.

Au final, j’étais très fier de ma surprise, car elle n’en avait jamais vu. C’était nickel, ça rajoutait au romantique de la scène. En plus, j’avais préparé un menu alors tout ne pouvait qu’aller. Ma soirée commençait vraiment bien et j’espérais qu’elle continue dans ce sens même si je pense que le dessert ce serait l’attraction finale. J’imaginais déjà ses yeux pétillants de joie en voyant la tarte aux fruits faite maison. Mais pour le moment il fallait plutôt s’attaquer au plat. J’attendais quand même qu’Elsa se prononce, car elle avait l’air de vouloir s’exprimer. Je n’étais pas contre un verdict. J’étais ravi en l’entendant me dire que la soirée dépassait tout ce qu’elle avait pu imaginer et que pourtant elle savait que la barre serait haute. Elle aimait me flatter tout comme moi. Mais j’avoue que j’aimais bien l’entendre me dire tout ça. Cela me rendait confiant pour la suite des opérations.

Je fus surpris qu’elle en rajoute une couche avec son pouvoir et je souris avant de me relever et de l’enlacer me disant qu’un baiser sous ce spectacle était des plus romantiques et que ça lui plairait forcément. C’était comme une promesse de bonheur éternel à ses côtés. Je lui déclarais d’ailleurs mon amour pour la énième fois et elle me répondit des mots tout aussi mignons que les miens. On s’était bien trouvés tout les deux, on se faisait craquer chacun son tour rien qu’avec des mots, même si les taquineries jouaient bien leur rôle aussi.

Une fois ce petite moment passé l’aurore était parti et on reprenais nos places sur la couverture tandis que je sortais les bentos afin d’expliquer leur composition. Elle avait l’air très curieuse et impressionnée aussi. Il faut dire que je m’étais cassé la tête à faire pas mal de choses et à mélanger pleins de goûts voulant faire du sucré salé et autres saveurs délicieuses comme l’épicé aussi, mais pas trop non plus, juste ce qu’il faut. Elle devait sûrement se dire que je n’avais pas la tête du chef cuistot, mais j’avais pas mal appris de mes parents donc je me débrouillais pas si mal que ça. J’aimais la cuisine car pour moi c’était comme un puzzle, c’était à nous de mélanger les saveurs pour que ça fasse un tout succulent. J’avais connu des échecs bien sûr parce que tout ne peux pas forcément aller avec tout, mais là maintenant tout était réussi j’avais fait ses plats de nombreuses fois alors je ne pouvais pas les louper au moment crucial pas possible.

Elle mangea tout sans exception. Je ne pensais pas qu’elle avait aussi faim, mais ça faisait plaisir, ça prouvait que ça lui avait plut, elle le fit savoir d’ailleurs. Je souriais tout fier de moi.

Je t’apprendrais tout ce que tu veux ma belle. Cela me fait plaisir que ça t’ai plu autant. J’ai bien fait de faire des efforts pour ce repas.

Elle me demanda par la suite ce que je faisais le mieux en cuisine. Je n’avais pas de spécialité. J’aimais bien faire de tout.

J’aime bien faire de tout, mais ce que je fais de mieux c’est les plats familiaux comme le pot au feu, le bœuf bourguignon, la blanquette de veau et j’en passe. Je t’en ferais si tu veux. C’est pas très simple à emporter donc j’ai fais ça.

Je l’entendis et la regardais en soupirant. Je la pris dans mes bras pour la rassurer.

Je t’aime comme tu es Elsa, ton talent numéro un c’est de savoir ouvrir les yeux aux gens. Regard grâce à ça on est en train de partager un super repas. Et un moment des plus inoubliables. Je pense que c’est déjà pas mal ma chérie. Tu apprends très vite en plus, c’est un talent génial ça et je suis sûr que tu n’as pas encore exploiter toutes tes possibilités.

Je l’embrassais tendrement. Elle n’avait pas à se sous-estimer, elle était merveilleuse. Je suis sûre qu’elle découvrirait bientôt ses nombreux talents Qu’elle n’a pas encore exploités.

Cette soirée était vraiment géniale. J’avais bien calculé mon coup. Mes plats lui plaisaient en plus de ça alors je ne pouvais être qu’heureux de tout ceci. La soirée prendrait fin bientôt, mais je voulais profiter le plus possible de celle-ci. J’étais cependant conscient qu’on aurait besoin de dormir tôt ou tard surtout Elsa, car elle avait des obligations en tant que reine et pouvait pas toujours s’entraîner et passer une journée à traîner. Il faudrait qu’elle occupe son rang aussi de temps à autre et durant ce temps je devrais patienter pour pouvoir la revoir.

Une fois mes plats goûtés Elsa avait l’air aux anges et me demande mes spécialités. J’aimais bien faire à manger pour beaucoup de monde, même si je n’avais jamais eu l’occasion d’avoir une grande tablée. Les plats pour dix personnes je connaissais ça c’est clair et il ne m’était pas bien difficile de les faire, mais du coup, jamais personne n’avait eu le luxe de les goûter, à part la bande d’amis à mes parents à la cité des cloches donc autant dire, ça date. Je me demandais si je n’étais pas un peu rouiller depuis le temps, mais généralement la cuisine ça se garde c’est comme le vélo faut juste reprendre la route.

Je n’avais jamais pris le temps de faire à manger depuis un certains temps, alors ce repas était aussi le premier que je faisais depuis au moins six bon mois. Déjà que je l’impressionnais comme elle disait, si en plus je lui disais ça elle en reviendrait pas alors je gardais ça pour moi. De toute façon, même si j’étais quelqu’un de confiant, je n’étais pas pour autant prétentieux donc pas question de me vanter plus que nécessaire. Et puis ce n’était qu’un détail pas plus important que ça. Une vulgaire broutille. Et la pâtisserie j’en parle même pas, je n’en avais pas refait depuis la disparition subite de mon père.

Je souris en l’entendant me dire qu’elle aimerait bien cuisiner avec moi un jour. Pour elle c’était ce qu’un couple normal pouvait faire et si c’était ce qu’elle désirait alors je le ferais. Cela ne me dérangeait absolument pas au contraire c’était adorable qu’elle veuille mettre la main à la pâte alors qu’elle n’y connaissait rien dans ce domaine. En même temps, en étant reine on était constamment entouré de serviteur alors on pouvait rien faire par soi-même ou du moins pas grand-chose. Je savais qu’elle allait se sous-estimer et je l’écoutais quand elle prit la parole avant de soupirer et de parler à mon tour lui disant ses atouts. Ce n’était pas forcément des pouvoirs ou des talents, je parlerais plutôt de don.

Elle savait trouver les mots pour changer les cœurs comme elle avait fait pour moi. J’étais persuadée qu’elle pouvait réussir avec n’importe qui. Light pourrait être une exception peut-être, car pour la toucher à cet endroit il en faut pas mal. Bref, je n’eus pas le temps de dire ouf qu’un nouveau sujet était lancé. Elle voulait maintenant savoir où j’habitais.

Eh bien je vis dans un appartement près de la place du centre ville. Mon appartement est vraiment très sobre et je ne suis pas sûr que ce soit l’endroit approprié pour toi, mais si tu veux vraiment passé un jour alors je te ferais visiter. Je ne peux rien te refuser et tu le sais.

Je souris avant de la câliner et de l’embrasser doucement. Je pourrais faire n’importe quoi pour elle, je serais même près à me jeter d’un pont pour lui prouver mes sentiments. Mais je pense que j’avais fait mieux que sauter d’un pont avec cette fabuleuse soirée. Je ne voulais pas la quitter après cette journée si délicieuse. Elle allait me manquer encore plus que la veille cette fois, mais j’évitais une nouvelle fois d’y penser afin de ne pas avoir trop mal au crâne. Je souris en l’entendant parler. Décidément, on pensait à la même chose.

Ne t’inquiètes pas bien sûr qu’on fera d’autres journées comme celle-ci. Je t’aime trop pour ne pas retenter l’expérience plusieurs fois. Ce fut un succès en plus. On a des devoirs, mais on trouvera des moments comme celui-ci à partager de nouveau j’en suis persuadé et oui on se verra souvent à l’entraînement.

Je l’embrassais sur le front avant de déposer le dessert entre nous deux.

Un petit dessert maison pour finir la soirée en beauté ?

Je souriais étant sûr qu’elle apprécierait la fin du repas. Elle allait goûter à l’un de mes desserts pour la première fois et l’un de ses préférés en plus donc si ça ne lui plait pas là je ne sais pas ce que je ferais. Je me sentirais mal s’il est dégueu. J’espérais vraiment que le goût serait là parce que la présentation ça fait pas toujours tout malheureusement…

J’étais vraiment heureux de la voir aussi radieuse. Etre un couple normal lui plaisait et j’espérais un jour pouvoir lui offrir ce privilège. Ce ne serait pas facile, mais je ferais de mon mieux et si un jour je devais finir par le dire au monde entier pour qu’elle soit heureuse et bien soit. Quand j’y pense cacher cette relation était comme si j’avais honte d’elle et elle honte de moi alors qu’au contraire si on pouvait le crier sur tous les toits ce serait déjà fait. Chaque personne nous voyant pourrait se demander pourquoi on faisait ça, mais je ne voulais pas compliquer son rôle de reine et savoir qu’elle m’était précieuse pouvait la mettre encore plus en danger si on voulait m’atteindre alors je devais taire ce fait pour qu’il ne lui arrive rien.

Elle me sortit de mes pensées en me demandant où j’habitais. C’est vrai que c’était une question qu’on ne s’était pas vraiment posé. Il faut dire que ce n’était pas vraiment non plus la chose la plus importante. Mais j’avoue qu’une visite surprise ne me déplairait pas. Je lui dis donc à quoi ressemblait ma maison et où elle était située disant que ce n’était pas forcément un endroit pour elle. Pas dans le sens qu’elle était reine, mais c’était que cet endroit n’avait pas d’âme en fait. J’y passais peu de temps et je ne m’étais jamais attaché voyageant assez souvent quand je ne la protégeais pas. C’était une planque ni plus ni moins, je ne pouvais pas vraiment parler de chez moi en fait, mais bon.

Je l’entendis me parler du fait qu’elle avait tiqué sur l’endroit qui n’était pas pour elle et je souris avant de lui caresser la joue.

Non ce n’était pas pour ça mon ange. Tu n’es déjà plus une reine pour moi, tu es avant tout la femme que j’aime, c’est bien plus haut level qu’une reine encore~. Je disais ça, car je ne m’y suis jamais senti chez moi, cet endroit n’a pas d’âme c’est assez vide quelque part. Toi qui est si radieuse je ne te vois pas dans un endroit comme celui-ci, mais je t’y emmènerais promis ma chérie.

Je sortis le dessert par la suite et ses yeux brillèrent d’une lueur gourmande, je suis sûr que si elle n’avait pas aussi bien mangé avant elle aurait pu manger la tarte entière, mais là elle ne devait plus avoir grande place. Elle en prit une part et avait l’air de se régaler. Je souris face à son sourire radieux comme à l’accoutumée. Tellement belle quand elle souriait de la sorte. Jamais je ne voulais que ça change. Je ne voulais pas la voir aussi triste qu’elle l’avait été à l’époque ou elle avait gelé son royaume. On voyait bien qu’elle n’était pas épanouie et c’était bien normal vu qu’elle avait accumulée sa peur durant toute son enfance enfermé dans une pièce.

Maintenant qu’elle était capable de se maîtriser tout allait bien mieux et j’étais vraiment content qu’elle ait retrouvée le sourire. Elle me fit compliments sur compliments avant de faire une remarque amusante.

Merci ma chérie et oui bon à marier. Ce sera toi l’heureuse élue plus tard. Et je vais me faire un plaisir d’envoyer tous tes prétendants à la niche parce que tu es à moi et je compte bien te garder pour la vie mon cœur ~.

Je riais avec elle face à notre taquinerie. On était vraiment de vraies gosses là, mais on s’en fichait on était bien. Elle s’étala de tout son long sur la couverture et j’en fis de même. Les constellations étaient magnifiques ce soir et elles se voyaient bien. Je n’arrivais pas à toutes les identifier ni connaissant rien, mais je voyais quand même la grande ourse. Je le regardais quelques secondes avant d’entendre ma douce prononcer des mots avec un ton triste. Je me mis sur le côté et pris sa joue afin qu’elle me regarde.

Je ne serais jamais loin Elsa. Déjà je suis dans ton cœur et puis je t’aime trop pour rester éloigner trop longtemps de toi il faudra vraiment une occasion très spéciales voir urgente pour que je quitte mon post. Alors ne t’inquiètes pas je serais toujours là, il est hors de question que je te laisse seule.

Je me rapprochais d’elle et la pris dans mes bras lui caressant doucement les cheveux.

Je t’aime Elsa plus que tout au monde, je te promets de toujours revenir à toi peu importe ce qu’il se passera, je te reviendrais.